Cette œuvre est un travail collaboratif basé sur l'ouvrage de JBX. Les internautes ayant participé sont listés sur la page d'accueil du projet Reflets d'Acide.
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12. L'Infâme Alliance des Fléaux

Chapitre 1 – Lampyre démis et père démon

Un lampyre est un ver luisant. À la fin de l’épisode 11, JBX laissait entendre que l’on continuerait de suivre les aventures épiques de Squikky. Voilà donc qui est fait !
À l’audition, on est forcément surpris, puisque l’on s’attend à ce que l’épisode 12 continue là ou le 11 s’était arrêté, et que les premières phrases laissent planer le doute (« cette larve de l’empire »)

NARRATEUR :

Dans l’ombre de ces lieux… L’oeil torve et suspicieux… il n’a plus aucun doute sur ce félon fielleux… il l’observe avec ire… il voit clair dans son jeu… Cette larve de lampyre n’est qu’un étron véreux… La bête en lui s’éveille soudain d’un lourd désir, celui de l’estoquer et de le voir gésir. Dès lors… tel un faucon s’abattant sur sa proie… il lui assène un coup bas, le transperce et le broie… MOUAHAHAHEHEHAHA

SQUIKKY :

cui cui cui !!!

Le ténia ou tænia est un long ver parasite de l’intestin, appelé couramment ver solitaire. Sa larve est présente dans certaines viandes ; si celle-ci est mal cuite, elle se développe dans l’estomac humain, pouvant provoquer des troubles de la digestion. Le ver peut grandir jusqu’à quelques mètres ! Son nom de solitaire vient du fait qu’on n’en trouve souvent qu’un seul par être humain contaminé.

NARRATEUR :

Hé hé hem… oui oui oui… voilà… oui… hm… c’en est donc fait du ver… luisant et solitaire, qu’un pinson de combat aura mis au trépas !

SQUIKKY :

cui cui cui !!!

NARRATEUR :

c’est ça, c’est ça… bravo à toi…

SQUIKKY :

cui cui cuiiii !

Le début de la phrase (dans l’ombre de ces lieux) est le même que celui du tout début de l’épisode.

NARRATEUR :

Bien… voilà voilà voilà… ça… C’EST FAIT !
Dans l’ombre de ces lieux… L’oeil torve et suspicieux… Un père observe un fils comme un seigneur, un serf… héhéhéhéhé…

BELIAL :

Que ne trembles-tu donc de me voir devant toi… ?

WRANDRALL :

gn… hmm… mm…

BELIAL :

Et quel est cet émoi indigne d’un démon ?

WRANDRALL :

gn… hmm… mm…

Léger hors contexte : abscons désigne quelque chose de tellement complexe qu’il n’en a plus aucun sens… on voit difficilement le rapport ! Sauf si on y décèle l’allitération en [sk] !

BELIAL :

Sans parler de ce teint, lactescent et abscons, dont la neutralité vient heurter ma vision !

WRANDRALL :

gn… hmm… mm… je… je…

Dans Harry Potter, Voldemort tient sensiblement le même discours… il a aussi été libéré par le plus faible de ses serviteurs.

BELIAL :

De tous mes descendants recherchant sans relâche depuis plus de mille ans ma sombre prison de glace… est-ce un inepte inapte qu’il me faut remercier… ?

WRANDRALL :

gloups… de… depuis plus de 1 000 ans vous étiez enfermé ?

BELIAL :

N’écoutes-tu donc point ? Me faut-il répéter ?

Lapsus révélateur !

WRANDRALL :

Mais… enfin… Peur… euh… Père ?

BELIAL :

QUOI ?!

WRANDRALL : [gloups]

… si votre captivité s’étend sur tant d’années, par quelle… félicité serais-je votre héritier… ?

BELIAL :

Seule une partie de moi était emprisonnée dans ce maudit miroir que tu viens de briser…

WRANDRALL :

mais je ne comprends pas…

BELIAL :

As-tu jamais cherché ?

WRANDRALL :

Mais… je ?

BELIAL :

Que croyais-tu trouver dans ce gouffre oublié, guidé que tu étais par ma carte envoûtée ?

WRANDRALL :

euh… je ne sais…

BELIAL :

Et qu’aurais-tu donc fait si ma fidèle épée ne t’avait point « aidé » à me faire libérer ?…

WRANDRALL :

mais je…

BELIAL :

Un chanceux chancelant… Un ignare… indolent…

WRANDRALL : [gloups]

Mais… Père… je…

BELIAL :

Tu n’as aucun mérite… indigne descendant !

WRANDRALL : [gloups]

BELIAL :

Mais puisque du passé je renais à présent… je m’en vais t’éclairer sur mes antécédents…

WRANDRALL : [gloups]

Chapitre 2 – L'appel de la trace

NARRATEUR :

Pendant ces retrouvailles aux airs de « funérailles »… un trio entre en piste pour retrouver la piste d’un Wrandrall disparu… ou du moins, retenu !

Tout en hexasyllabes.

ZEHIRMANN :

Où donc est-il parti… ?

ENORIEL :

sans doute vers la sortie…

ZARAKAÏ :

Il aurait déguerpi ?

Clin d’oeil au « Cogito, ergo sum » latin : je pense donc je suis. Cet aphorisme vient des Annales du disque monde, de Terry Pratchett.

ENORIEL :

Il pense… donc… il fuit…

ZARAKAÏ :

Hein ? Euh…

ZEHIRMANN :

dans ce cas… par ici…

ZARAKAÏ :

Attendez, regardez !

ENORIEL :

Quoi encore ?

ZARAKAÏ :

Par terre… il y a des traces…

ENORIEL :

des traces de quoi ?

ZARAKAÏ :

des traces de pas…

Crescendo rythmique jusqu’au « Ah ah » !

ENORIEL :

où ça ?

ZARAKAÏ :

mais là !

ENORIEL :

Ah… ça ?

ZARAKAÏ :

C’est… ça !

ZEHIRMANN :

Ça va où ?…

ZARAKAÏ :

Ça va là…

ENORIEL :

Ah zut…

ZEHIRMANN :

Ah bon…

ZARAKAÏ :

Ah ah !…

ZEHIRMANN :

Hm… Wrandrall aurait donc pris au nord…

ENORIEL :

mouais…

Zeppelin gobelin de Warcraft 3 ?

ZARAKAÏ :

Quoi quoi quoi ?

ENORIEL :

QUOI quoi quoi ?

ZEHIRMANN :

Qu’est ce qu’il y a ?!

ZARAKAÏ :

il est parti au nord ?

ENORIEL :

Eh bien… oui !

ZEHIRMANN :

ça ne va pas ?

ZARAKAÏ :

Ho bon sang de boudiou de cagaou de tiounque de coun dou diable…

ENORIEL :

Mais quoi encor-euh ? !

Référence à Tintin : le professeur Tournesol, fan inconditionnel du pendule, qui n’arrête pas de répéter des « toujours au nord » et autres « un peu plus à l’ouest »… et de plus, les aventuriers ne vont jamais tout droit ! (cf. Donjon de Naheulbeuk). Ajoutons enfin que Zarakaï a un accent du Béarn, il est donc logique qu’il fasse preuve d’animosité envers les ch’tis du Nord.

ZARAKAÏ :

y a un proverbe nain qui nous dit : « JAMAIS AU NORD ! »

ENORIEL :

Hein ?

ZARAKAÏ :

non je disais… y a un proverbe nain qui nous dit…

ENORIEL :

non mais ça on a compris !

ZARAKAÏ :

ah bon… eh béh voilà… boooooh…

ENORIEL :

Eh béh voilà… quoi ?!

ZARAKAÏ :

EH BE ! « Jamais au nord ! »

ENORIEL :

mais… mais… POURQUOI ?

ZARAKAÏ :

Pourquoi « jamais au Nord ?! »

ENORIEL :

mais ouiiiiiiiiiiiiiiii !

ZARAKAÏ :

pour moi et mon tonton, c’est une malédiction …

ENORIEL :

Beuh ?

ZARAKAÏ :

Chaque fois qu’on va au nord ? … pif… pouf… c’est la tuile !

ENORIEL :

Gné ?

Nouvelle utilisation du terme abscons, cette fois dans un contexte un peu plus approprié.

ZEHIRMANN :

C’est un adage abscons…

ZARAKAÏ :

Mais non… C’est un dicton !

ZEHIRMANN :

… Euh…

ENORIEL :

Mais depuis le début de notre expédition… notre seule direction… c’est le Nord… avorton !

ZARAKAÏ :

Hein ?… Non ?!

ZEHIRMANN :

Si !

ZARAKAÏ :

Mais… nooooooon…

ZEHIRMANN :

Eh si !

Si si : rendez-vous à la sortie nord de Maender Alkoor (épisode 1). Il devrait être plus attentif le Zarakaï !

ZARAKAÏ :

Mais… mais… on m’a rien dit !!!

ENORIEL :

pfffffffff…

ZARAKAÏ :

TUDIEU ! Et qu’on s’étonne pas d’avoir des cuentes après…

ENORIEL :

des quoi ?

ZARAKAÏ :

des cuentes !

ENORIEL :

C’EST QUOI ?

ZARAKAÏ :

de quoi ?

ENORIEL :

DES CUENTES !

ZARAKAÏ :

C’est ça !

ENORIEL :

Mais… QUOIIIII ?!

ZARAKAÏ :

BEN QUOI !

ZEHIRMANN :

Hm… ASSEZ ! ARRÊTEZ…

ZARAKAÏ : [Sort son épée]

éh bé quoi ?

ENORIEL :

Na Mais oh !…

On distingue luz, qui signifie lumière en espagnol, et on entend illuminer dans luzmines (car Zehirmann prononce minéss). Cela témoigne des intentions de Zehirmann : il utilise un vocabulaire toujours proche du feu, mais plus dans un but destructeur. Quant à ferchéo, on entend très distinctement fer et chaud !

ZEHIRMANN :

Luzminesferchéo…

ENORIEL : [Embrasement de l'épée]

euh… tu sais… on plaisantait…

Il ne fait que répéter ce qu’il a dit quand Enoriel et lui discutaient de sa barbe, cf. épisode 5.

ZARAKAÏ :

Il faut pas t’enflammer…

ZEHIRMANN :

J’embrasais mon épée pour y voir désormais…

ENORIEL :

Ah…

ZARAKAÏ :

Bon…

Sans être une lumière…

ENORIEL :

Sans être une lumière… Le nain pourtant éclaire…

ZARAKAÏ :

hein ?… de… QUOI ?

… tu brilles de mille feux !

ENORIEL :

Tu sais bien… depuis peu… tu brilles de mille bleus… MouAHA

ZARAKAÏ :

Boup…

Troisième utilisation de la phrase Dans l’ombre de ces lieux

ZEHIRMANN :

Dans l’ombre de ces lieux… c’est trop peu pour mes yeux…

Peut-être référence à l’elfe du Donjon de naheulbeuk ?

ENORIEL :

T’as pas nyctalopie… pardi ?

ZEHIRMANN :

non

Zarakaï a déjà utilisé ce pouvoir dans la grotte, où il a réussi à détecter un troll chauve qui sourit… au milieu des chauves-souris ! À l’oral, la liaison entre les deux termes est exagérée, conduisant à « nain-fravision »

ZARAKAÏ :

ou mieux… en infravision…

ZEHIRMANN :

… NON !

ZARAKAÏ :

Ah… bon…

ENORIEL :

Tant pis !

ZEHIRMANN :

avançons…

ENORIEL :

Mais au fait, dites donc…

ZARAKAÏ :

donc…

ZEHIRMANN :

hmmm ?

ZARAKAÏ :

éh éh… éh !

ENORIEL :

Gnnn… Sait-on pourquoi Wrandrall s’est vu changer de ton ?

ZARAKAÏ :

de ton ?

ENORIEL :

enfin… de teint !

ZARAKAÏ :

de teint… ?

ENORIEL :

Mais oui… de teint !

ZARAKAÏ :

boup… ?

Petit jeu de mots, passer au rouge en voiture est interdit par le code de la route !

ENORIEL :

Il était neutre blanc… il est passé au rouge…

ZARAKAÏ :

ah ben oui… c’est pas bon…

Encore une blague sur le changement d’alignement

ENORIEL :

en effet… c’est mauvais…

ZARAKAÏ :

je connais le dicton…

Exacte reprise de la scène précédente sur le teint

ENORIEL :

le dicton ?

ZARAKAÏ :

enfin… l’adage…

ENORIEL :

l’adage ?

ZARAKAÏ :

Mais oui… l’adage !

ENORIEL :

Beuh ?

Dicton de dégustateur conseillant de goûter le vin blanc avant le vin rouge.

ZARAKAÏ :

Blanc sur rouge, rien ne bouge, rouge sur blanc, tout fout l’camp !

ZEHIRMANN : [silence]

hem…

ENORIEL :

bon d’accord… là… c’est bon… je crois vraiment qu’on touche le fond…

ZARAKAÏ :

Ah oui oui oui oui oui… le fin fond du problème…

ENORIEL :

gnnnnnnn…

Jusqu’à Y a plus de poussières hélas, toutes les répliques sont des hexasyllabes.

ZARAKAÏ :

tiens donc, une autre salle…

ZEHIRMANN :

dont la forme est ovale…

ENORIEL :

avec des tons pourprés…

ZEHIRMANN :

… et trois nouvelles entrées…

ZARAKAÏ :

et allez…

ENORIEL :

quelle pitié…

ZARAKAÏ :

par où faut-il aller ?

ENORIEL :

Hm ?!

ZEHIRMANN :

N’as-tu donc point pisté ?

ZARAKAÏ :

Mais si mais jusqu’ici !

ENORIEL :

Et après, c’est fini ?

ZARAKAÏ :

Eh béh oui tiens pardi…

ENORIEL :

Hein ?

ZARAKAÏ :

Y a plus de poussière hélas…

ZEHIRMANN :

Comment ça ?

Nid de poule :)

ZARAKAÏ :

Plus de poussière… Plus de traces ! Ni de pied, ni de pas, ni de poule !

ZEHIRMANN :

Ah…

ENORIEL :

ZUT !

ZEHIRMANN :

Eh ouais…

ENORIEL :

Dans ce cas… on fait quoi ?!

ZARAKAÏ :

Eh béh… faut faire un choix…

ZEHIRMANN :

Et si chacun de nous prenait une direction…

ENORIEL :

Euh… hm…

ZARAKAÏ :

Ah… Oui… oui… oui… oui… .Oui…

NARRATEUR :

AH NON NON NON NON NON !

TOUS :

Hein ?

NARRATEUR :

Ça… c’est hors de question !

ZEHIRMANN :

mais pourquoi donc… ?

NARRATEUR :

C’est… dangereux… pour vous…

ZEHIRMANN :

tu t’inquiètes pour nous ?

ZARAKAÏ :

c’est gentil ça…

ENORIEL :

sym-pa !

NARRATEUR :

non en fait, c’est pas ça…

TOUS :

hm ?

NARRATEUR :

Y a des persos partout ! C’est ingérable, c’est tout !

ENORIEL :

Ah oui d’accord… ok… ça c’est vraiment role-play !

ZARAKAÏ :

et alors… qu’est-ce qu’on fait…

ZEHIRMANN :

eh bien… restons groupés…

ENORIEL :

Mouais…

NARRATEUR :

voilà, ça c’est parfait !

ENORIEL :

tssssssss…

ZARAKAÏ :

on peut aller à droite…

Zéhirmann nous rappelle son sage conseil de l’épisode précédent : « Il serait bien moins sot de prendre pour jalons non pas des directions mais les points cardinaux… »

ZEHIRMANN :

à l’Est ? Oui… pourquoi pas…

ENORIEL :

ça me va…

ZARAKAÏ :

On y va !

Chapitre 3 – Soins hasardeux

Un tintinnabulum désignait chez les Romains une clochette placée à la porte d’une maison. Plus tard, le terme a pris un sens religieux : un tintinnabulum est une cloche monté sur le clocher d’une basilique catholique romaine, pour indiquer l’appartenance de l’église au pape. L’explication de l’utilisation de ce terme vient deux phrases plus loin : « le clerc sonné » : d’où le jeu de mots avec la cloche !

NARRATEUR :

c’est au même moment que Moumoune et Roger soignaient avec allant le « tintinnabulé »…

ROGER :

le… quoi ?

Clairsemé

NARRATEUR :

Le clerc sonné !

MOUMOUNE :

Ah ?!

Plus près de toi mon Dieu est le titre de l’hymne chanté par les passagers du paquebot Titanic

TRICHELIEU :

Plus… près de moi… TRAVIAAAAAA… plus près de moi..

MOUMOUNE :

Il semble aller bien mal…

ROGER :

Suite au coup, c’est normal…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Je ne sens plus le mâl(e)… il s’est fait la malle !

MOUMOUNE :

Il a un air vicieux…

ROGER :

Il en a la chanson…

MOUMOUNE :

Faudrait l’aider au mieux…

ROGER :

au pire… j’ai un baillon…

Tricheliade, chanté sur l’air de l’Ave Maria de Schubert.

TRICHELIEU :

AVEEE TRAAAAAAAVIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIAAAAAAAAAAAGRAAAAA

Allitération en “c” de Moumoune !

MOUMOUNE :

Au moins, à la taverne j’aurais pu concocter un quelconque cocktail qui puisse le ranimer…

Le cocktail « Debout les morts » est celui utilisé dans Retour vers le futur III par Marty pour ranimer Doc après qu’il se soit évanoui. C’est aussi le titre d’un roman de Fred Vargas.

ROGER :

Un bon « DEBOUT LES MORTS »… il n’y a que ça de vrai !

MOUMOUNE :

Eh ouais…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Je me tiens courbé, je suis tout petit mais ma foi grandi mais ma foi gran-dieeee…

MOUMOUNE :

Eh ben… ça va pas mieux…

ROGER :

sont fous ces religieux…

MOUMOUNE :

Attends voir… c’est un clerc… ?!

ROGER :

oui…

MOUMOUNE :

un clerc ça peut soigner… ?

ROGER :

oui…

MOUMOUNE :

Ben alors, dans son sac… Peut-être a-t-il ce qu’il faut ?!

Faux / Faut

ROGER :

Ah ben oui… C’est pas faux !

Fredonné sur l’air de Trois p’tis chats

TRICHELIEU :

c’est donc vraiiiiii… c’est donc vrai… c’est donc vrai vrai vraiiii !

MOUMOUNE :

pfffff… inspecte son fourre-tout…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

à tâtons… à tâtons… à tâtons ton ton…

ROGER :

Qu’est-ce qu’il est agité…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

agité… agité… agité tété…

MOUMOUNE :

Mais… tu vas la fermer ?

SI l’on lit les dernières phrases, cela donne « tonton tétait mémé »

TRICHELIEU :

la fermer, la fermer, la fermer mémé !

Dans l’épisode 10, on l’appelle « mamie » et elle rectifie (gentiment) en disant « Non, moi c’est Moumoune ». Après les sommations, il est fait usage de la forces !

MOUMOUNE :

QUOI ? MOI ? MÉMÉ ?!

TRICHELIEU : [SBAFFF]

Aïe… (boum)

ROGER :

Rhoooo… Moumoune !

MOUMOUNE :

Gougnafier !

Frappé dans les deux sens

ROGER :

Déjà qu’il est frappé… faudrait pas insister !

MOUMOUNE :

toi tais-toi… fouille-moi ça !

Référence à l’épisode 6.

ROGER :

Pff… d’accord… alors… dans sa besace… y a une… corne de brume … ?

MOUMOUNE :

Ah bon ?

Voilà quelque chose bien digne de Trichelieu, dont la présence ne sera pas expliquée en ces pages. Le canard sera réutilisé dans l’épisode 14 !

ROGER :

une sorte de… canard…

MOUMOUNE : [bruit !]

Quoi ?!

ROGER :

ça c’est… un sablier…

Référence à l’épisode 4

MOUMOUNE :

une clepsydre !

ROGER :

y a du liquide dedans…

MOUMOUNE :

une clepsydre !

ROGER :

tu crois qu’il y en a vraiment !

MOUMOUNE :

de quoi ?

ROGER :

du cidre ?

MOUMOUNE :

Crétin !

ROGER :

mais euh…

MOUMOUNE :

veille à trouver plutôt une potion de soin…

Utilisé dans l’épisode 11.

ROGER : [tousse]

Mais oui… alors… ici… on a… un encensoir…

MOUMOUNE : [tousse]

qui pue…

Connaissant le clerc, le pire est à craindre en ce qui concerne son collier…

ROGER : [tousse]

Ouais… ça… c’est un… collier ?

MOUMOUNE :

… un chapelet !

ROGER :

ah… ben… ouais…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

mon chat pelé… avait de l’eczéma… il se grattait… en implorant Traviaa

MOUMOUNE :

Mais ce clerc est taré… !

Que peut bien être ce petit livre rouge ? Il faut savoir que trois ouvrages ont défrayés les chroniques en leurs temps sous le nom de « livre rouge ».

Le plus connu est celui intitulé Citations du Président Mao Zedong, publié par le gouvernement de la République populaire de Chine à partir de 1966. Imprimé à plus d’un milliard d’exemplaires, tout « citoyen » chinois se doit de le posséder et de l’avoir en permanence sur lui, sous peine de châtiments corporels ou de travaux forcés.

Un second petit livre rouge est le “guide des positions sexuelles” danois, sorte de KamaSutra.

Enfin, un troisième petit livre rouge est le “petit livre rouge des écoliers et lycéens”, interdit de parution en France à sa sortie en 1971 car traitant de la masturbation, de l’avortement…

ROGER :

tiens… un petit livre rouge ?…

MOUMOUNE :

un missel !

ROGER :

ah… ben… ouais…

Référence à La mère Michel, chanson populaire pour enfants.

TRICHELIEU :

c’est l’amer missel qui a perdu son cha-pelet… éhéhéhé…

MOUMOUNE :

non mais… là… il est bourré… ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

bourré, beurré, bourré, beurré… c’est pas facile de s’en… SBAFFFF

MOUMOUNE :

AAAAAAAAASSSSSSSSSSSSSSEZZZZZZZZZZZZZZ !

TRICHELIEU :

naïeee !

ROGER :

Moumouneuh !

Prendre la position, voilà qui n’est pas pour déplaire au clerc ! “La position du cafard flytoxé” est une expression marine, qui signifie s’allonger en position foetale, souvent après un grave abus d’alcool (« flytoxé » viendrait d’une vieille marque d’insecticide : le FLY-TOX).

MOUMOUNE :

je n’ai fait qu’inciter ce prêtre désaxé à prendre la position du cafard flytoxé !

On peut mettre ce passage en référence avec le chapitre 2 :
ZARAKAÏ : Par terre… il y a des traces…

ENORIEL : des traces de quoi ?

ZARAKAÏ : des traces de pas…

ROGER :

ça peut ne pas l’aider… et… ah… j’ai trouvé des fioles…

MOUMOUNE :

des fioles de quoi ?

ROGER :

des fioles de… ça…

MOUMOUNE :

de quoi ?!

ROGER :

Ché pas !

MOUMOUNE :

POURQUOI ?

ROGER :

lis ça !

MOUMOUNE :

C’est quoi ce charabia… ?

ROGER :

Justement… je ne sais pas !

MOUMOUNE :

Bouuuuuh ! Tant pis… j’essaye celle-là…

ROGER :

Ah bon… ? Essayer QUOI ?

MOUMOUNE :

… de lui faire lamper ça !

Cette phrase et les deux suivantes sont dites avec rythme, ce qui accentue entre autres fiole/folle.

ROGER : [débouche]

Cette fiole ? Mais t’es folle ?! Elle sent même pas l’alcool !

Cette eau claire, c’est un soin.

MOUMOUNE :

C’est au clerc… c’est un soin…

Reprise de la phrase précédente, mise à l’envers.

ROGER :

C’est un clerc… pas un saint !

MOUMOUNE :

Je m’en fiche… Toi là… BOIS !

ROGER :

MAIS MOUMOUNE ! Oh noooooon…

TRICHELIEU :

glou glou glou… Ah… Ah ? Aaaaaaaaaaaahhhhh

MOUMOUNE :

Là, il a l’air content…

S’il est con-tent mieux

ROGER :

S’il est con tant mieux !

Tricheliade et référence à Pulp Fiction, quand Samuel L. Jackson boit du Sprite.

TRICHELIEU : [soupirs]

Ça fait du bien par là où ça passe !

Référence à une scène du film Les Tontons Flingueurs lorsque Jean Lefebvre boit du vitriol et y trouve un goût de pomme.

TRICHELIEU :

Miam… j’y trouve un goût de pommes…

Roger est encore dans sa conversation sur le sablier/clepsydre =>cidre, donc pommes. Oui, c’est tordu ! D’autant que Francis Blanche ajoute la même phrase dans le film…

ROGER :

y en a…

MOUMOUNE :

tu crois ?

ROGER :

ché pas…

TRICHELIEU :

Quelle est cette boisson ?

MOUMOUNE :

le jus de ce flacon …

TRICHELIEU :

Ah ? Euh… quoi ? Celui-là ?…

MOUMOUNE :

ouais c’est ça !

TRICHELIEU :

Vous m’avez fait boire ÇA ?!!!

MOUMOUNE :

mais oui mais quoi ?!

TRICHELIEU :

AAAAAAAHHHHHHHHH !

MOUMOUNE :

Ce n’est pas une potion de soin ?

TRICHELIEU :

Non ! C’est une potion de communion !

MOUMOUNE :

Hm ?!

TRICHELIEU :

Fuyez !!! FUYEZZZ !!!

ROGER :

qu’est-ce qu’il y a ?!

Connaissant le clerc, on peut craindre le pire quant à cette transformation. Et pourtant…

TRICHELIEU :

JE VAIS ME TRANSFORMER !!!

MOUMOUNE :

Hein ?!

Chapitre 4 – L'enrôlement au « feu »

La phrase se termine par un “Amen” fort religieux…

NARRATEUR : [Bruits immondes… ]

À l’extérieur du gouffre, tout près du cimetière qui orne la colline verte des mille gangrènes, l’affreuse armée des morts, sans remords et sans peine recrutait quelques esprits, au demeurant, amènes !

Le double amen semble proche du bêlement d’une chèvre.

VOIX : [bruit d'un mouton… !]

Amen !

Pourquoi bruit d’un chat ? Parce que « Bienvenue Par Minou »…

RECRUTEUR : [bruit d'un chat]

« bienvenue parmi nous ! »

Référence à l’épisode 6, où l’on a vu l’épitaphe : « Ci-gît Griesniewsky, chasseur de démon étripé sans raison par un démon ! »

WASSILY :

Oh merci !

Idem : « Ci-gît Gilles Huminé le pieux ! Qu’il était bien nommé, mon Dieu ! Lui qui s’empala sur un pieux »

GILLES :

C’est gentil !

Idem : « Ci-gît mon ami Sourdingue le nain ; moi qui fuyais au loin, lui qui chargea soudain, moi qui hurla « un dragon nain ! », lui qui comprit « un ragondin » »

SOURDINGUE :

hein quoi ?

RECRUTEUR :

En ouvrant vos cercueils, notre armée vous accueille !

WASSILY :

j’apprécie !

GILLES :

moi aussi…

SOURDINGUE :

tousse…

RECRUTEUR :

le but de nos efforts… détruire Maender Alkoor !

WASSILY :

Voilà qui nous honore !

GILLES :

J’en ai l’esprit follet.

Feu (féminin feue) est un adjectif que l’on place généralement devant le nom d’une personne récemment décédée. Rapport avec la phrase précédente ? Tout simplement le feu-follet, « l’âme des morts ».

WASSILY :

Être feu… c’est la mort… .

GILLES :

On va enfin bouger…

RECRUTEUR :

Parfait, vous êtes d’accord ?

WASSILY :

Da !

GILLES :

Oui !

SOURDINGUE :

hein ?

Référence à Ghostbusters.

RECRUTEUR :

Alors ? D’où vous veniez… avant d’être revenant ?

GILLES :

je revenais de Valemprés…

WASSILY :

moi j’arrivais de Mordavie…

GILLES :

on m’appelait Gilles Huminé

WASSILY :

et moi Wassily Griesniewsky…

RECRUTEUR :

et vous maître nain ? Maître Nain ?!

SOURDINGUE :

Hein ?

WASSILY :

il est sourdingue…

GILLES :

et frappadingue…

SOURDINGUE : [groumpf !]

mais c’est quoi ça ?

GILLES :

mais qu’est-ce que tu marmonnes ? QU’EST-CE QUE TU MARMONNES !?

Voilà un jeu de mot digne de “Tintin et le professeur tournesol”…

SOURDINGUE :

M’en fiche que tu ramones… J’ai pas de cheminée !

Référence aux esprits frappeurs (poltergeists).

WASSILY :

drotchka dourak ! C’est un esprit frappé…

On apprend deux phrases plus tard que le nain exerçait le métier de frappeur… d’où l’esprit frappé !

RECRUTEUR :

N’est pas frappeur qui veut…

WASSILY :

Mais lui il l’était…

Pour fabriquer une pièce, on prend une rondelle de métal appelée un flan, et on l’insère entre deux coins. Un coup de masse sur un des deux coins, et la pièce est marquée. Les coins sont des matrices gravées en creux, dans lesquelles on place le flan. Ils sont généralement en acier trempé, et on en distingue deux sortes :

  • la Pile, coin fixé sur un billot de bois, et que l’on appelle aussi coin dormant.

  • le Trousseau, coin que l’on pose sur le flan libre. On le frappe avec une masse.

    Le fait de frapper le Trousseau avec une masse a donné le terme de “frappe de monnaie”.
GILLES :

Il frappait la monnaie…

WASSILY :

c’est ce qui l’a rendu sourd

GILLES :

et dingue !

WASSILY :

d’où son nom !

SOURDINGUE :

mais… quoiii ?

RECRUTEUR :

Ce genre de recrue, j’aurais pu m’en passer…

WASSILY :

oh oui…

SOURDINGUE :

hein ?

Chapitre 5 – Une foire nommée désir !

Le titre du chapitre semble faire référence à une publicité pour Carte Noire : « Un café nommé désir », publicité qui s’inspire elle-même de la pièce de théâtre de 1947 Un tramway nommé Désir de Tennesse William.

NARRATEUR :

Pendant tout ce temps là, en plein Maender-Alkoor, un samouraï traînait un clérical butor…

KYO :

Mais tu vas avancer, nouille pourrie au soja !

SACHER-MASOCH :

Mais je ne veux pas aller devant les magistrats…

KYO :

mais nooon… on… y va pas !

SACHER-MASOCH :

où va-t-on dans ce cas ?

Référence à la célèbre chanson Tu verras de Claude Nougaro.

KYO :

Aaah… tu verras… tu verras…

SACHER-MASOCH :

s’il vous plaît, dites-moi…

KYO :

tu verras, tu verras…

SACHER-MASOCH :

Allez soyez sympa !

Inversez maître King Feu : maître Feu King… en voilà une tricheliade ! (et non, aucun rapport avec le king Elvis, JBX l’a confirmé). On peut aussi inverser FEU maître king FEU, mais ça ne change rien !

KYO :

tu verras, tu verras… que… DOOOOOOOONG comme le disait feu Maître King Feu… et pas l’inverse…

SACHER-MASOCH :

euh…

Encore de la philosophie… avec une belle phrase upside-down !

KYO :

Telle la petite feuille emportée par la brise, laisse-toi donc guider… sinon, ça me les brise !

SACHER-MASOCH :

Hein ?

KYO :

Avance !!!

SACHER-MASOCH :

Oh je… ne… (SBAAAAAAFFFFF) Aaaaah…

KYO : [bruit du marché]

GAW !!! Mais c’est quoi cette foire ?

SACHER-MASOCH :

Eh bien quoi ?… C’est LA foire !

KYO :

Katana o’saké !

SACHER-MASOCH :

Hein ?!

KYO :

Va falloir traverser…

SACHER-MASOCH :

ah… euh…

KYO :

AVANCE !

Tel un vendeur de cacahuètes, ce GARS introduit la chanson qui suit…

GARS :

Cacahuètes, gobelins, kobolds !

Chapitre 6 – La grâce d'un conte forestier

NARRATEUR :

Pendant ce temps, à la taverne…

Certains voient une référence à la chanson « Always look the bright side of life » à la fin du film La vie de Brian des Monty Pythons, le refrain Pom pom pom étant chanté sur un air ressemblant au sifflement du refrain de la chanson du film.

TOUS :

Poooom… pom pooooom… pom pom pooOOOoooooom
Tous les petits kobolds dansent dans la forêt, moi et mes compagnons allons tous les crever ! Ne sont-ils pas mignons, embrochés morcelés, autour des champignons, on pourrait en manger ! OUAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS ! Poooom… pom pooooom… pom pom pooOOOoooooom

TOUS :

Tous les petits gobelins, dansent dans la forêt, moi et mes compagnons, allons les approcher ! Ils sont vraiment mignons quant ils se font flécher… nous les achèverons à coups d’épées rouillées ! OUAISSS ! Poooom… pom pooooom… pom pom pooOOOoooooom

TOUS :

Quand tous les petits orcs, dansent dans la forêt, moi et mes compagnons préférons nous cacher ! Ils ne sont pas mignons, ils sont bêtes à pleurer mais nous les évitons… pour pas finir broyés ! OUAISSS ! Poooom… pom pooooom… pom pom pooOOOoooooom

Au delà du jeu de mot évident sur la compote de pommes, on peut voir une allusion a l’elfe de naheulbeuk qui se fait farcir avec des pommes par un troll.

TOUS :

Quand tous les petits trolls, dansent dans la forêt, moi et mes compagnons préférons nous barrer ! Ceux qui les trouvent mignons sont vraiment dérangés, un jour ils finiront en compote de… Poooom… pom pooooom… pom pom pooOOOoooooom…

NARRATEUR :

CA N’A PAS D’INTÉRÊT ! Retournons au marché…

Chapitre 7 – La « Shamrodia lassitude »

Pour réaliser ce chapitre, JBX a fait appel à quelques membres du forum Synops : le chat beauté, Pétulia, Rico et Red Baron.

KYO :

AVANCE… !!! SBAAAAAFFF

SACHER-MASOCH :

Ah ouiiiii…

GARS 2 :

À la « belle affaire », nos armes sont peu chères !

Voir quelques lignes plus bas pour l’origine de cette désagréable odeur.

GARS :

ici… ça pue le fromage, là-bas ça pue le poisson…

Référence à Ghostbusters

CHAT BEAUTÉ :

faut pas croiser les effluves… c’est le mal…

GARS :

t’as raison !

Ordalfabétix, dans Astérix et Obélix

GLOUM :

il est frais mon poisson ! Il est frais !!! IL est bonnnn ! Goûtez madame ! GOUTEZ !

Effectivement, c’est cru, car quand c’est cuit, « ça les abîme » (voir Le Seigneur des Anneaux, tome 2)

PÉTULIA :

mais c’est crû !

GLOUM :

mais goûtez !

PÉTULIA :

mais ça pue !

GLOUM :

mais goûtez !

PÉTULIA :

MAIS ASSEZ !!!

GLOUM :

mais goûtSBAAAFFFFFFF

PÉTULIA : [AAAAAAAAAAAAAAHHHHHH]

empaffé ! grmmmm… ptit con va !

SACHER-MASOCH :

bwahahahahahahah…

Rappel des répétitions de Trichelieu dans les premiers épisodes : « J’aime pas quand il rit comme ça… »

KYO :

J’aime pas trop du tout quand tu rigoles comme ça !

SACHER-MASOCH :

hein ?

KYO :

AVANCEUH !

SACHER-MASOCH :

arf…

GARS 2 :

Adoptez mes sangsues… elles bouffent vos verrues !

GARS 2 :

Regardez c’est magique ! Ça brille quand je l’astique !

Très McDonald’s, ce fast-food médiéval ! Les macrophages (du grec : gros mangeur, makros = grand, phagein = manger) sont des cellules infiltrant les tissus.

GARS :

alors, pour moi, ce s’ra une ptite frite, un moka et puis… un mac’rophage…

GARS 2 :

je vous le tue ?

GARS :

je vous en prie !

GARS 2 : [couic]

YAAAAAH ! Je vous le pèle ?

GARS : [bruits immondes]

je vous en prie !

GARS 2 :

Cacahuètes, gobelins, kobolds ! Cacahuètes, gobelins, kobolds !

GARS :

VENEZ… VENEZ… VENEZ GOUTER MES POISONS !

KYO :

Houlà… Quel crétin ce péquin ! Héhé…

SACHER-MASOCH :

Qui ?

KYO :

Lui !

SACHER-MASOCH :

Lui ?

KYO :

OUI !

SACHER-MASOCH :

Ah ben… c’est mon frangin…

KYO :

Gaw…

GARS :

VENEZ… VENEZ… VENEZ GOUTER MES POISONS !

Le sushi cuit ou le Q.I d’un sushi ?

KYO :

Eh ben dis donc… dans ta famille… Vous avez le sushi cuit…

SACHER-MASOCH :

ah ? Euh…

KYO :

AVANCE !

PETITE PÉTULIA :

Maman Maman Regarde !

GARS 2 :

Quoiiii ?!

PETITE PÉTULIA :

Y a un monsieur tout jaune et un monsieur tout moche !

GARS 2 :

euh…

GARS :

bêêêêêêêêê…

KYO :

Marcher dans un marché… c’est vraiment la misère !…

Très Shamrodiesque, tout ça !

SACHER-MASOCH :

Euh… on pourrait l’éviter… en coupant cette artère…

KYO :

quoi ?!

SACHER-MASOCH :

euh.. en coupant PAR cette artère !

KYO :

ah ? Oui… oui… bonne… idée !

Référence assez obscure, de nombreux films peuvent en revendiquer la parenté… je citerais uniquement Tintin et l’étoile mystérieuse

RICO :

la fin du monde, la FIN du MONDE approche, en vérité je vous le dis

RED BARON :

eh p*tain ta gueule mais tu va la fermer

RICO :

la fin du MONDE est pro-SBAAAAAFFF !

SACHER-MASOCH :

Quelle tranquillité…

KYO :

C’est un peu mal famé…

Sur le ton de « C’est mon sort préféré » (Alia dans l’épisode 11, phrase reprise par Moumoune dans le même épisode, puis plus tard dans l’épisode 14)

SACHER-MASOCH :

C’est ma rue préférée…

KYO :

C’est sale et dévasté…

cham, cham, cham chamois d’oooor (vieille pub ;))

DISCIPLES :

Sham sham sham shamrodiaaaaa ! Oh ! Maître…

Gollum, dans le Seigneur des Anneaux

GARS :

sccchhhhhhh… c’est le maîîître… !

SACHER-MASOCH :

Ouiiii ! Vous voilà, mes disciples !

KYO :

Quoi ?! Quoi ?! Qui ?

DISCIPLES : [bruits de fouet… ]

Bonjour… bonjour… AaaaargH

SACHER-MASOCH :

nous sommes devant mon temple… bwahahahahahaha…

KYO :

QUOI ?!

GARS :

Maître ?!

SACHER-MASOCH :

Oui ?

GARS :

Où donc notre déesse guide-t-elle vos pas ?!

SACHER-MASOCH :

Vers des flots de souffrance…

DISCIPLES :

OH OUIIII ! SLASH… rhaaaaaaaa…

SACHER-MASOCH :

mais avant, chers disciples… TUEZ CET HOMME-LÀ !

KYO :

QUOI ?

DISCIPLES :

bien maître…

Charité bien ordonnée commence par soi-même=>Il faut penser à soi avant de s’occuper des autres. Ce proverbe est aussi utilisé face à une critique de son interlocuteur. Il signifie alors qu’il faut s’occuper de ses propres défauts avant de critiquer ceux des autres.

GARS :

châtiment bien ordonné commence par autrui !

SACHER-MASOCH :

bwahahahahahahaha… eh bien moi, je vous laisse… Et puis, je vous le laisse !

DISCIPLES : [tenez-moi en laisse !]

OH OUIIII !

En japonais, hara kiri est un terme argotique - littéralement, « se couper le ventre ». Le terme correct pour un suicide honorable est seppuku.

KYO :

Immonde cancrelat ! Rira bien qui hara-kirira le dernier !

SACHER-MASOCH :

bwahahaha…

GARS :

encerclez-le !

Chapitre 8 – Brève de cave

Quelle belle allitération en v !

NARRATEUR :

Avant l’horrible scène de violence à venir, venons-en un instant à voir le devenir de prêtres encavés et tout près à pourrir…

YANOSH : [bruit de résurrection !]

aaaaaaaaaaaaahh…

DEVIN :

YANOSH ? Yanosh ?! Ça va ?

YANOSH :

Hein ? Mais oui… oui… je crois…

DEVIN :

ah !

C’est en fait un mix entre Ghostbusters 1 et 2 puisque dans ce dernier, Yanosh dégouline de glue !

YANOSH :

Je suis tout glutineux !

DEVIN :

C’est normal !

YANOSH :

C’est affreux ! Pourquoi suis-je visqueux… ?

DEVIN :

J’ai lu ce parchemin pour te ressusciter…

YANOSH :

Un parchemin de vie ?

DEVIN :

Oui oui…

YANOSH :

J’ai donc péri ?!

DEVIN :

Eh oui !

YANOSH :

Et mes confrères… aussi ?

DEVIN :

Mais oui…

YANOSH :

Quelle horrible tuerie !

DEVIN :

oh oui…

YANOSH :

Mais que s’est-il passé ?

DEVIN :

Souviens-toi…

souviens-toi l’été dernier est un film d’épouvante //horreur.

YANOSH :

l’été dernier ?

DEVIN :

Ah… ben… non…

YANOSH :

la dragonne !

DEVIN :

Voilà oui…

YANOSH :

mort de masse !

DEVIN :

Oui voilà…

YANOSH :

La magie draconique n’aurait pas dû marcher…

DEVIN :

Hmmm…

YANOSH :

D’ailleurs, aucun dragon n’était jamais entré !

DEVIN :

Hmmmmm…

Solution à cette énigme dans l’épisode 14 !

YANOSH :

Car selon la légende, la cité est sacrée…

DEVIN :

Hmmmm…

Se rappeler cette référence à la tante, ce sera utile pour la suite…

YANOSH :

D’ailleurs, selon ta tante, ta tête est écourtée…

DEVIN :

Hmmmmmmmm…

YANOSH :

… Il m’écoute pas hein ?

DEVIN :

… à moins que… oooohhhh !

YANOSH :

… à moins que… quoi ?

DEVIN :

À moins qu’un lourd mystère n’entoure cette histoire…

YANOSH :

Ah… oui ?

DEVIN :

Il me faudrait chercher dans mes anciens grimoires…

YANOSH :

Ah oui ?

DEVIN :

Tu vas ressusciter nos confrères gisants…

YANOSH :

euh… ouiiii…

DEVIN :

Je m’en vais me plonger dans les secrets d’antan…

YANOSH :

Ah oui !

Chapitre 9 – Bataille affligeante

NARRATEUR :

Après cet interlude vraiment très éclairant… Venons-en à l’étude d’un combat consternant !

GARS :

Puis-je vous équarrir ?

GARS 2 :

laissez-moi vous meurtrir !

GARS :

Puis-je vous écorcher ?

GARS 2 :

je voudrais vous peler !

KYO :

DOOOOOOOOONGGGGG Bande de Dégénérés ! Vous allez tous crever !!!

TOUS :

oh ouiiiiiii !

KYO :

YAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

Référence à une chanson de Kyo, Je saigne encore.

GARS : [schling !]

ah ouiiii ! Du sang… je saiiiiiiigne… encore !

GARS 2 : [coup de fouet]

Puis-je vous proposer le baiser du fouet ?!

GARS : [coup de fouet]

ou mieux… du martinet ?! (coup de martinet… automutilation !) AAAHHHHHHh…

KYO : [schling - schling !]

YaaaaaaaHHHHHH !

GARS 2 :

mon fouet ! Il l’a tranché ! OUIIIIIIIIIIIINNNN

GARS :

mon martinet aussi ! OUINNNN

Vous faites trop de manières…

KYO :

Vous faites trop de lanières… Je vais vous lacérer…

Vous lacérer//vous la serrer. Trichelieu aurait compris autrement…

GARS :

nous serrer quoi ? La main ?

KYO :

Vous LACÉRER… vos tronches !

GARS :

Ah ?!

Référence à La cité de la peur, renforcée par le « chéri » qui suit.

KYO :

Attention, ça va couper…

GARS :

chéri ?

GARS 2 :

AH ?!

KYO : [schling - schling !]

YaaaaaaaHHHHHH !

GARS 2 :

AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH ARGH… J’ai une hémorragie !

GARS :

C’est mon second prénom…

GARS 2 :

Hémorragie ?!

GARS :

oui !

GARS 2 :

c’est joli !

GARS :

aaaaah c’est bon !

GARS 2 :

aaaarrrrghhhh…

KYO :

AUX suivants !!!

GARS :

Je vais vous mordre l’oeil !

KYO :

Ce voeu sera ton deuil !

GARS :

hein ?!

KYO :

Katana dans ta gueule ! YaaaaaaaHHHHHH !

GARS : [schling !]

AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH ARGH… Mon oeil mord la poussière…

Référence à Rocky 3 (eye of the tiger), surement due au fait que Kyo est un maître es arts martiaux. De plus, on peut noter que le prêtre a quant à lui un œil de perdrix.

KYO :

Le mien, c’est l’oeil du tigre !

« Qu’on lui coupe un bras » fait penser à « qu’on lui coupe la tête » prononcé par la reine de cœur dans “Alice au pays des merveilles” (voir aussi l’épisode 13). Le miaulement est là pour souligner l’allusion, en faisant penser au chat de Cheshire.

GARS : [miaouuuuuu !]

Qu’on lui coupe un bras !

Le bras d’honneur.

KYO :

Je t’en ferai l’honneur !

Annoncé par le « hara-kirira bien le dernier » (seppuku : suicide rituel japonais en s’ouvrant le ventre).

GARS : [schling !]

YAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAh Ah… il m’a ouvert le ventre, AHHHHHH je me vide de tout…

KYO :

un vide sanitaire… pour toi, c’est salutaire !

GARS :

je peux vous égorger ?

KYO :

essaye de m’approcher…

GARS :

je peux ?

KYO :

essaye un peu !

GARS :

Vous faire agoniser serait une merveille…

KYO :

Je t’attends…

GARS :

Oh vraiment ! Voilà qui m’émerveille… (schling) AAAAAAAHHHHHHHHRGH

KYO :

PAUV’ TARE !!!

GARS :

tuméfiés… écorchés…

GARS 2 :

Tout ce sang, tous ces cris…

GARS :

ze veux qu’on m’déchiquette…
GARS 2: Jouissances inouïes !

GARS :

ZE VEUX QU’ON M’DÉCHIQUETTE !

GARS 2 :

la chair, les os détruits !

GARS :

ZE VEUX QU’ON M’DÉCHIQUETTE !

KYO :

YAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHH !

DISCIPLES : [schling]

ah ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii… arrrrggghhh

KYO :

Des tarés dépravés… des ratés dépecés …

GARS :

Agggggaaaa…

KYO :

DOOOOOOOONGGGGG Comme je le disais y a pas trop très longtemps… Bande de Dégénérés ! Vous AVEZ tous crevé !!!

GARS :

Agggggaaaa…

KYO :

Maintenant… le pourri !

GARS :

Agggggaaaa…

KYO :

Votre maître arriéré, dans son temple maudit… va bientôt regretter d’avoir un jour naquit !

GARS :

Agggggaaaa… euh… avoir naquit ?… ça se dit pas, si ?…

KYO :

SIIIIIIIIIIIII ! SBAAAFFF…

Chapitre 10 – Passage dans vieille impasse

NARRATEUR : [bruit de transformation + Squikky !]

Alors que la dragonne, avant de s’envoler, prenait sa « dracoforme » au nord de la cité , alors même que Wrandrall dans une obscure salle, écoutait donc son père tout en pleurant sa mère, les trois plus chevronnés de nos aventuriers persistaient à trouver l’introuvable équipier… mais pile à l’opposé d’où il fallait chercher… pffffff…

ZARAKAÏ :

BoOoh !

ZEHIRMANN :

une impasse…

ENORIEL :

ça m’agace

ZARAKAÏ :

EH ! Bazar…

ENORIEL :

Y en a marre…

Zarakaï semble avoir enfin compris, après 12 épisodes, la subtilité des mots en nain ! À moins qu’il se plante encore et veuille simplement parler d’un nain cube. dieu seul le sait… et JBX peut-être ?

ZARAKAÏ :

Mais où qu’il est passé ce nincube incubé ?…

ENORIEL :

la question est subtile…

ZARAKAÏ :

et le ton est profond…

ENORIEL :

J’ironise imbécile…

ZARAKAÏ :

je sais bien grand couillon… !

Qui éprouve du plaisir à toucher, à sentir les excréments. (bon apétit bien sûr… )

ENORIEL :

C’est parfait… coprophile…

ZARAKAÏ :

euh… ce mot vaut un affront ?

Enoriel a déjà utilisé le terme colombophile dans l’épisode 4. Le groupe trouvait alors l’insulte ridicule, tandis qu’Enoriel se jugeait grossier d’avoir utilisé un tel mot.

ENORIEL :

ça vaut… colombophile…

Après coprophile, voilà une insulte dans la lignée !

ZARAKAÏ :

… Déboîté du croupion !

Le chancre est une MST, le comédon désigne une sorte de bouton d’acné. Toujours très ragoûtant, en bref !

ENORIEL :

Chancre du comédon !

ZARAKAÏ :

TAFIOLE !

ENORIEL :

VEROLE !

Allitération en S, qui fait suite à celles entendues dans les épisodes 1 (« ASSEZ ! Ça c’est censuré ! Ces sorts sont censés rester secrets ! ») et 2 (« Veuillez cesser incessamment vos sottises insensées ! »). La fée-doppleganger avait aussi réalisé une assonance en s en son temps…

ZEHIRMANN :

C’est assez ! ÇA suffit ! Veuillez cesser céans ces successions acerbes…

ENORIEL :

maiiiiis…

ZARAKAÏ :

maiiiiiss !

ZEHIRMANN :

Pendant que vous usez de mots qui vous exhortent, j’ai ausculté ce mur et vu… comme une porte…

ZARAKAÏ :

ben… ouvre…

ZEHIRMANN :

y a pas de poignée…

ZARAKAÏ :

ben… tire !

ZEHIRMANN :

y a pas de levier…

ZARAKAÏ :

ben… pousse…

ZEHIRMANN :

y a pas de saignée…

ZARAKAÏ :

ben… MERDE !

ZEHIRMANN :

y a pas de papier…

ZARAKAÏ :

MOUAHAHAHAHAHA…

ZEHIRMANN :

HEHEHEHEHE…

ENORIEL :

N’importe quoi vous deux !

ZARAKAÏ :

On peut bien rire un peu…

ENORIEL :

Vous êtes pathétiques…

Référence à l’épisode 5, chap. 1 « Passez de l’épique au pathétique… ça me rend apathique. »

ZEHIRMANN :

Ne sois pas apathique !

ENORIEL :

Je vous zute…

ZARAKAÏ :

Tu nous… quoi ?!

ENORIEL :

Je VOUS ZUTE !

ZARAKAÏ :

t’es zutique ?

ENORIEL :

Je… suis quoi ?

ZARAKAÏ :

Ben… zutique…

ENORIEL :

c’est quoi ça ?!

Idéologie selon laquelle on dit « zut » à tout…

ZARAKAÏ :

un partisan du zutisme, bon sang…

Mutisme=>qui ne parle pas.

ENORIEL :

Hmmmpf… Plutôt que le zutisme, essaye le MUTISME !

ZARAKAÏ :

boup !

Une petite recherche sur le zutisme pourra révéler à l’envie que les poètes Raimbaud (rain-beau), Cros, Verlaine (vers la haine) ont fait partie de ce cercle très particulier… dont la tête de Turc était Coppée !

ZEHIRMANN :

Avoir le refrain beau à rechercher des crosses serait prendre à revers la haine à écoper…

ZARAKAÏ :

… Hein ?

ZARAKAÏ :

euh… ça… sonne bien…

ENORIEL :

ça… ne veut… rien dire

ZARAKAÏ :

mais ça sonne bien…

ZEHIRMANN :

Ma phrase n’avait qu’un but : stopper vos simagrées…

Magrets de canard… prémonition de l’arrivée prochaine du clerc !

ZARAKAÏ :

de canard…

ENORIEL :

quoi quoi quoi ?

Suite de la prémonition…

ZARAKAÏ :

Coin coin coin ! HEHEHE !

ENORIEL :

Hein ?! Mais c’est vraiment de pire en pire…

ZARAKAÏ :

non mais c’est rien… je me fais rire…

ZEHIRMANN :

Allez vous donc m’aider à trouver le moyen d’entrouvrir cet accès ?!

ENORIEL :

mouais…

ZARAKAÏ :

Eh ! Ça, ça me fait penser que…

ENORIEL :

quel exploit…

En rôlisme, on ne dévoile jamais ainsi ses stats… on essaye d’entourer d’un minimum de RP. C’est la deuxième fois que Zarakaï fait cette bourde (cf. épisode 6)

ZARAKAÏ :

groumpf… ça me fait PENSER que j’ai la compétence « chercher passage secret »…

ZEHIRMANN :

ooohhh…

ENORIEL : [clap clap clap clap… ]

bravo… bien bien bien…

ZARAKAÏ :

eh ben quoi ?

ENORIEL :

Quel grand moment de roleplay…

ZARAKAÏ :

MAIS QUOI ? « Chercher… passage… secret » … En 3 mots tout est dit…

ZEHIRMANN :

quelle belle économie

ENORIEL :

Ah vraiment… c’est brillant…

Dans l’épisode 10, il y avait déjà eu un jeu de mots sur mat et brillant, les deux types de papier photos.

ZEHIRMANN :

ce serait plutôt mat…

ZARAKAÏ :

… chercher… passage… secret…

Suite du champ lexical de la photo. Cela va continuer pendant plusieurs phrases :
objectif,
développer,
négatif
réflexe (marque d’appareil photo)
Révélateur (produit utilisé lors du développement de la pellicule)
développons
nettement

ZEHIRMANN :

c’est vraiment un cliché…

ZARAKAÏ :

ça dit bien l’objectif…

ENORIEL :

Faudrait développer… !

ZARAKAÏ :

Non !

ZEHIRMANN :

Mais que tu es… négatif !

ZARAKAÏ :

C’est un mauvais réflexe…

ENORIEL :

il est révélateur…

ZARAKAÏ :

… BON BON BON… développons… j’ai donc « chercher passage secret… à 33 % »

ENORIEL :

pffffffffff…

ZARAKAÏ : [paf ! se frappe sur le front !]

c’est mieux ?

ZEHIRMANN :

nettement…

ENORIEL :

consternant…

ZARAKAÏ :

Bon… allez moi… je cherche !

ENORIEL : [sniffe l'air ambiant… ]

c’est ça, c’est ça…

ZARAKAÏ :

snifff snifff…

ZEHIRMANN :

Parfois, il a du flair…

Cf. épisode 6

ENORIEL :

Pour trouver du mithril…

ZEHIRMANN :

et parfois… de la bière…

ENORIEL :

EH…

ZEHIRMANN :

EH !

ZARAKAÏ : [jet en chercher passage secret… réussi !]

tiens donc, c’est quoi ce truc… (clic) AAAAAAAAAAAAHHHHHH !

ZEHIRMANN :

Zarakaï !

ENORIEL :

Qu’est-ce qu’il a ?

ZARAKAÏ :

ouille ya ya ! Faut pas toucher ce truc !

ZEHIRMANN :

C’était quoi ?

Référence au Donjon de Naheulbeuk et au tourbillon de wazaaaa de la magicienne qui produit les mêmes effets.

ZARAKAÏ :

coun dou diable… j’ai placé mon doigt là et ça a fait WAZAAAA…

ENORIEL :

OH MON DIEU !… Ton teint bleu ?!

ZARAKAÏ :

quoi ?

ZEHIRMANN :

disparu !

ZARAKAÏ :

Non, c’est vrai ?!

ENORIEL :

Oh ben zut…

ZARAKAÏ :

ah ben ça… c’est…

ZEHIRMANN :

UN TRANSFERT DE MANA !

ENORIEL :

quoi ?

ZEHIRMANN :

Ce temple elzopéen fonctionne en magie pure…

ZARAKAÏ :

de quoi ?

ENORIEL :

… tu crois ?

ZARAKAÏ :

c’est quoi ?

ZEHIRMANN :

Il y a interaction par magie d’impulsion…

ZARAKAÏ :

Aaah Bon ?

ENORIEL :

Ehhhh ! La porte est entrouverte !

ZARAKAÏ :

Aaaaah… bon ?

ZEHIRMANN :

Le transfert de mana…

ZARAKAÏ :

n’appuie donc pas sur ça !

ZEHIRMANN : [bruit d'ouverture]

… permet d’ouvrir la voie !

ENORIEL :

AaaaaaaaH…

NARRATEUR :

Une porte cachée venait de révéler un large et bel accès vers un grand escalier ! Ehéhéhéhéhé !

ZEHIRMANN :

OH NONNNNN !

ENORIEL :

quoi ?

ZEHIRMANN :

j’aime pas les escaliers…

ENORIEL :

j’avais presque oublié…

ZARAKAÏ :

mais celui-là, il monte !

ZEHIRMANN :

faudra bien le descendre…

Pour descendre un verre d’alcool, on dit de lever le coude…

ZARAKAÏ :

suffit de lever le coude…

ZEHIRMANN :

hein ?

ENORIEL :

écoutez écoutez !

ZEHIRMANN :

quoi donc ?

ZARAKAÏ :

C’est Moumoune et Roger !

ENORIEL :

ils semblent nous chercher…

ZEHIRMANN :

faut aller les chercher…

ZARAKAÏ :

ouais, faut aller les chercher…

ZEHIRMANN :

faut pas les laisser seuls…

ENORIEL :

ouais, faut pas les laisser seuls…

ZEHIRMANN :

il faut les protéger…

ZARAKAÏ :

ouais, tout à fait, tout à fait…

ZARAKAÏ : [chantonne]
ENORIEL : [sifflote]
ZEHIRMANN :

Bon ok… d’accord… j’y vais…

ENORIEL :

OK !

Chapitre 11 – Trois appels rituels

NARRATEUR :

Dans un temple maudit, en plein Maender Alkoor… un haut prêtre pourri tentait par moult efforts, de contacter Morthys, son maître croquemort…

SACHER-MASOCH :

boule de cristal magique, orbe des maléfices, que ma voix communique avec le roi Morthys…

Le mode de correspondance « par boule » rappelle Le Silmarillion de Tolkien…

VOIX : [bib bip bip bip bip bip]

Toutes les boules de votre correspondant sont occupées, veuillez réitérer votre appel dans quelques instants !

Ici JBX fait une blague assez bien trouvée, puisque lorsqu’il dit « à tout prix morthys » la boule comprend Adoprixtoxis, ce qui explique pourquoi le prêtre de Shamrodia se retrouve en communication avec les personnages de Nico & Matt.

SACHER-MASOCH : [bib bip bip bip bip bip]

… pffff… rhaaaa… mais… euh ! Boule de cristal magique, orbe des maléfices, moi, je veux tout de suite et à tout prix Morthys…

Arrivée des adoprixtoxisiens Kevin, Gloomy, Syphilys & Co..
Dans son interview le 03/10/09 avec Synopslive, JBX affirme qu’il n’a que des contacts par simple courriel avec Matt & Nico, car IRL tout le monde semble ne pas être voisin…

KEVIN : [couinement de Teddy… ]

Eh… Y a mon teddy qui fait bip bip bip bip bip !

GLOOMY :

euh… c’est pas le moment Kevin…

SACHER-MASOCH :

Seigneur Morthys m’entendez-vous ?

SYPHILIS :

Vous avez entendu cette voix ???

SACHER-MASOCH :

Me voyez-vous ? Ouh ouh ?

KELLOGS :

Ça vient de l’ours en peluche

KEVIN :

Bah oui ! C’est ce qu’est-ce que je dis !

SYPHILIS :

Bah ça alors !

GLOOMY :

euh… mais c’est quoi ce bordel ?

Voir la suite de l’épisode pour comprendre : Raïa est la déesse du plaisir…

SACHER-MASOCH :

Un bordel ? Seigneur non !… Je ne vénère point la déesse Raïa

GLOOMY :

Depuis quand il parle ton truc ?

KEVIN :

Bah, depuis toujours hé ! Mais d’habitude il a pô cette voix-là… Ou alors il fait ça (Couinnement) et c’est tout…

SACHER-MASOCH :

Seigneur Morthys ?

KELLOGS :

C’est vraiment surprenant…

SYPHILIS :

Mais qui c’est ce Morthys ?

GLOOMY :

on s’en fout !

SACHER-MASOCH :

Monseigneur… Je saigne de ne point vous voir en ce moment…

Dans adoprixtoxis, l’aversion de Gloomy pour Kevin et son ours en peluche Teddy est très développée… (à raison, faut-il préciser ?)

GLOOMY :

Mais fais-le taire KEVIN !

KEVIN :

Maiiiis !

GLOOMY :

Ce n’est pas le moment de nous faire repérer !

KEVIN :

Mais j’y peux rien moi !

SACHER-MASOCH :

Je tourne un peu ma boule…

Syphilys est un peu la Trichelieu adoprixtoxisienne !

SYPHILIS :

Hein ? il parle de quoi là ?

Extra de Kellogg’s ! Les céréales croustillantes et moelleuses :)

KELLOGS :

c’est pas vraiment extra…

SACHER-MASOCH :

est-ce que vous me voyez là ?

GLOOMY :

KEVIN !

KEVIN :

Chuteuh Teddy !!! À cause de ta faute on va se faire disputer !

SACHER-MASOCH :

Teddy ?

Référence à l’épisode 5 d’Adoprixtoxis dans lequel Syphilis suggère l’existence d’un bouton ON sur K.R.O.T.E. pour le rallumer.

SYPHILIS :

Y a pas un bouton OFF dessus ?

KEVIN :

Bah non hein ! C’est pô une machine hé ! Mon Teddy il est vivant ! (couinement du teddy !) Oui Teddy… je sais !

SACHER-MASOCH :

Je ne m’appelle pas… Teddy !

GLOOMY :

Si Teddy est vivant, il tient sans doute à la vie…

SACHER-MASOCH :

rhaaaa… mais… mais…

GLOOMY :

et s’il tient à la vie, il vaudrait mieux pour lui qu’il se taise tout de suite !!!

KEVIN : [Son de revolver chargé]

Touche pas à mon Teddy !!!

SYPHILIS :

Z’etes vraiment vraiment sûrs qu’il a pas un bouton OFF ?

GLOOMY :

Y’en a un sur mon flingue… ça devrait suffire pour l’éteindre !

SACHER-MASOCH :

Seigneur Morthys, je n’entends que des bribes…

KELLOGS :

Mettons-le dans le sas pour s’en débarrasser, ce sera plus discret !

KEVIN :

MAIIIIIIIIIIIIIIIS !

GLOOMY :

NAN ! Une bonne balle dans la tête !

KEVIN :

MAIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIS !

GLOOMY :

Ça fait trop longtemps que j’attends ça !

Me passer sur le corps…

KEVIN :

Faudra d’abord me repasser le justaucorps !

GLOOMY :

Ça, ça peut s’arranger !

SYPHILIS :

Vous n’allez tout de même pas lui faire du mal !

GLOOMY :

Restez en dehors de ça vous !

KEVIN :

TEDDY ! ATTAQUE ! (couinement de teddy !)

SACHER-MASOCH : [Grosse dispute, tout le monde parle en même temps… !]

Rhaaaaaa… ça ne fonctionne pas !

SACHER-MASOCH : [Le prêtre met fin à la communication !]

Rhaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Boule de cristal magique, orbe des maléfices, connecte-moi de suite avec le roi Morthys !

MORTHYS : [bib bip bip bip bip bip]

Quelle engeance me dérange ?

SACHER-MASOCH :

Votre espion, monseigneur…

MORTHYS :

Quelle désespérance…

SACHER-MASOCH :

Je viens vous faire honneur…

MORTHYS :

qu’as-tu donc à m’apprendre… ?

Dans l’Antiquité, fonctionnaire enquêteur qui procédait au recouvrement des sommes dues à l’État. (et au Scrabble, le mot vaut 16 points… comment ça, c’est hors sujet ?). On peut aussi y voir une allusion sonore au verbe étêter (« enlever la tête »), ce qui est caustique vu le sort des prêtres.

SACHER-MASOCH :

euh… J’ai assisté, de fait, à l’assemblée secrète des prêtres zétètes…

MORTHYS :

Et que s’y est-il dit ?

SACHER-MASOCH :

Le devin a dévoilé les noirs desseins de votre armée…

MORTHYS :

Et qu’en a-t-il prédit ?

SACHER-MASOCH :

Ben… fort fortuitement, avant d’en savoir plus, j’ai été confondu avant d’être éconduit…

MORTHYS :

Incapable !… Abruti !

SACHER-MASOCH :

Punissez mon erreur, j’en attends l’expiation !

MORTHYS :

J’ai là un double appel… un moment, j’y réponds…

Remarquer que le répondeur parle lui aussi d’écourter la tante, tout comme Yanosh tantôt…

SACHER-MASOCH : [« Petite musique d'attente !» Vous êtes bien chez Morthys, roi maudit du Mortyr… nous nous efforçons d'écourter agréablement votre attente… nous vous forcerons à écourter agréablement votre tante… Une envie d'aventure ? Chez Morthys, on recrute… ]

euh… ah ?!

MORTHYS : [bruit étouffé]

AAAAAAAAAAAAAAHAHHHHHAAAHAHHAH

SACHER-MASOCH :

Monseigneur ? Tout va bien ?

MORTHYS :

Le timing est parfait ! Bélial est libéré !

SACHER-MASOCH :

Euh… Bélial ?

Lire (ou écouter, au choix) la suite des épisodes pour comprendre.

MORTHYS :

Notre pacte maudit sera bientôt brisé…

SACHER-MASOCH :

Euh… un pacte ?

MORTHYS :

Pour l’heure, la Grande Alliance des démons et des morts nous promet la vengeance contre Maender-Alkoor… AHAHAHAHAHAHAH !

SACHER-MASOCH :

Euh… une vengeance ?

KYO :

OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !

SACHER-MASOCH :

quoi ?

KYO :

DOooOOOOooooNG

MORTHYS :

Qu’y a-t-il ?

KYO :

Lorsque soudain, mes Shurikens volettent…

SACHER-MASOCH :

maiiiis…

KYO :

Ta gueule de con peut devenir violette ! Yaaahhh !

SACHER-MASOCH : [Bruit de shuriken ! Glink !]

Ma boule (zut !) ! Vous l’avez cassée !

KYO : [Bruit de shuriken ! Glink !]

ZUT ! Yaaahhh !

Similitude avec la dernière phrase du prêtre.

SACHER-MASOCH :

Mes boules… (hein ?) Vous m’avez castré !

KYO :

Ça va pas non ? Dis donc… je sais viser !

SACHER-MASOCH :

ah oui… pardon… ça c’est le périnée…

KYO :

ben viii…

SACHER-MASOCH :

ça fait très mal…

KYO :

c’est ça le but…

SACHER-MASOCH :

rhaaa que c’est bon…

KYO :

c’est pas le but !

SACHER-MASOCH :

Encore… encore… !

Une des phrases préférées de Kyo.

KYO :

pas possible… pas possible !

SACHER-MASOCH :

pourquoi donc ?

KYO :

Il faut que je t’amène devant les magistrats !

SACHER-MASOCH :

ah nooooon…

KYO :

et si tu la ramènes… Shamisen tu auras !

Bien qu’écouter du shamisen semble être une torture pour quiconque, cela déplaît au prêtre, qui semble, contrairement à l’habitude, peu réceptif à la souffrance engendrée.

SACHER-MASOCH :

NOOOOOOOOOOOOONNNNNN !

KYO :

sisisisisisisi !

Chapitre 12 – Lorsqu'un clerc a foi en soi

Peut-être un clin d’oeil dans le ton à la voix off de Desperate Housewives ? Le narrateur en profite aussi pour glisser le plus de mots en « oi » : aloi, fourvoient,foi,loi… qui préparent ainsi à l’arrivée du clerc. Au total, on retrouvera 57 fois cette syllabe dans le chapitre.

NARRATEUR :

Les hasards de la vie nous confrontent parfois à des vicissitudes qui sont de bon aloi… Certains s’en ébaubissent et d’autres s’en fourvoient… Ceux qui s’en divertissent en rient sans foi ni loi… MOUAHAHAHAHAHAH !

MOUMOUNE :

MOUAHAHAHAHAHAHAHAH

ZARAKAÏ :

TafiOOOLLLE

ENORIEL :

rougeole et… mmmm ?

ZARAKAÏ :

Mais pourquoi ils rigolent ?

ENORIEL :

j’en ai aucune idée…

ZARAKAÏ :

vraiment, ça me désole…

ENORIEL :

on se sent écartés…

ZARAKAÏ :

exactement…

ENORIEL :

c’est agaçant…

ZARAKAÏ :

Parfaitement…

ZARAKAÏ :

c’est énervant !

ENORIEL :

Euh… j’éprouve de la stupeur quand nous sommes raccord…

ZARAKAÏ :

Euh… Sans aucune rancoeur, je suis vraiment d’accord…

ENORIEL :

… Ah enfin… les voilà !

Encore une prémonition de l’oie…

ZARAKAÏ :

Et vas-y que ça glousse !

ENORIEL :

Mais enfin, qu’est-ce qu’il y a ?

ROGER :

AHAHAHAAAHH tousse

Que ça glousse//que ça tousse

ZARAKAÏ :

Et vas-y que ça tousse…

ZEHIRMANN :

AHAHAHAHAHAAAA…

ENORIEL :

Mais vous riez pour quoi ?

ROGER :

C’est… le clerc…

ENORIEL :

Trichelieu ?

ZARAKAÏ :

Eh ben quoi ?

ENORIEL :

Qu’est-ce qu’il a ?

ROGER :

Faut le voir !

ZEHIRMANN :

Viens par là !

MOUMOUNE :

Il veut pas…

ROGER :

… allez quoi !

TRICHELIEU :

Me voilà… ccoiiiiin…

ZARAKAÏ : [silence]

C’est quoi ça… ?

ENORIEL :

C’est pas… ça ?

ZEHIRMANN :

Ah mais si !

TRICHELIEU :

C’est bien moi…

TOUS : [silence]

MOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !

TRICHELIEU :

Arrêtez ! C’est pénible !

ZEHIRMANN :

Désolé… ! C’est risible !

ROGER :

il a gardé sa voix !

ENORIEL :

J’avais jamais vu ça !

ZARAKAÏ :

Un canard gras… qui parle… ?!

TRICHELIEU :

Mais non !

TOUS :

AHAHAHAHA !

Petite série de jeu de mots avec oie : C’est là qu’est (le canard laqué est un plat chinois)//celui qui nous gave

ZEHIRMANN :

HA ! Et c’est là qu’est le comble pour celui qui nous gave !

TOUS :

MOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !

TRICHELIEU :

MAIIIIIS…

MOUMOUNE :

Vous allez le vexer…

Référence à la célèbre marque de nettoyage Canard WC…

ZARAKAÏ :

C’est un canard vexé ?!

TOUS :

MOUAHAHAHAHAHAHAHAHAHA !

Écho au « Je ne suis pas un animal » de Zehirmann dans l’épisode 1.

TRICHELIEU :

MAIIIIS… Je n’suis pas un canard…

En effet, c’est un canard qui ne vit pas dans l’eau… Cela dit, si on reprend le « je ne suis pas un canard » et qu’on y ajoute, non de l’eau, mais un « O », on obtient… un con(n)ard !

ENORIEL :

ça manque d’eau… dans ton ça(s) EHEHEH !

TRICHELIEU :

hein ?

Foi d’oie

ZARAKAÏ :

Il est de bonne foi ?… MOUAHAHA !

TRICHELIEU :

Euh…

Mare… aux canards !

ZEHIRMANN :

Je crois qu’il en a marre ! HEHEHEHEH !

TRICHELIEU :

Mais…

TOUS :

MOUAHAHAHA !

TRICHELIEU :

JE SUIS UNE OIE… SAUVAGE…

TRICHELIEU : [silence]

enfin… je suis… un jars…

TOUS :

MOUAHAHAHAHA !

ZARAKAÏ :

J’en peux plus ! Arrêtez ! MOUAHAHAHAHA

ENORIEL :

Mais comment s’est-il transformé ??

ZEHIRMANN :

Moumoune, Roger ?

MOUMOUNE :

il délirait…

ROGER :

On l’a soigné…

MOUMOUNE : [fou-rire du nain]

avec une fiole…

ROGER :

qu’il possédait…

MOUMOUNE :

et puis soudain…

ROGER :

il s’est changé !

TRICHELIEU :

c’était l’effet de ma fiole…

Une des insultes préférées du nain.

ZARAKAÏ :

Ta fiole ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

de communion…

ZARAKAÏ :

ah bon ?

Foi d’oie, encore !

ENORIEL :

Mais dis moi, tu bois ça quant ta foi choit en toi ?!

TOUS :

euh… hein ?

ZEHIRMANN :

AHAHAHA !

TRICHELIEU :

C’est compliqué à expliquer !

ZEHIRMANN :

Eh bien essaye de résumer…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Bon… En préliminaire, je…

ZEHIRMANN :

Hum… En préambule…

9 Mois, voilà une durée qui ne doit sûrement rien au hasard…

TRICHELIEU :

c’est ça… Je suis clerc de Travia depuis seulement neuf mois…

TOUS :

Aaaahhh ?

ENORIEL :

C’est tout ?

… Durée que Moumoune semble avoir remarquée !

MOUMOUNE :

quel beau bébé…

ZARAKAÏ :

c’est pas beaucoup…

Déesse des plaisirs charnels et de la jouissance sexuelle. Sa tendance est chaotique, comme la passion irraisonnée qui habite deux amants… Le grand malheur de cette déesse est sa stérilité.

TRICHELIEU :

Avant, 10 ans durant, je me suis pénétré du cul-te de Raïa…

TOUS :

Hein ?

MOUMOUNE :

c’est qui celle-là ?

ZEHIRMANN :

la déesse du… plaisir…

ZARAKAÏ :

tu la connais ?

Petit flashback : dans l’épisode 11,
WRANDRALL :Mortys, ce roi maudit, ce nécromant honni…

ZEHIRMANN :

non non…

ZARAKAÏ :

tu le connais ?

WRANDRALL :

non non…

ZARAKAÏ :

ah bon…

MOUMOUNE :

Le prêtre de Shamrodia travaillait pour ce roi…

ROGER :

tout comme la demoiselle aux cheveux noir de jais…

TOUS :

ah ?

MOUMOUNE :

Alia-Aenor qu’elle s’appelait…

ENORIEL :

QUOI ?! C’est ELLE la dragonne ?!

ROGER :

ouais…

ZARAKAÏ :

tu la connais… ?

ENORIEL :

non non…

ZARAKAÏ :

aaaah bon…

Ce double déni est louche… plus d’informations dans l’épisode 15 ?

ZEHIRMANN :

NON NON, j’ai dit !

ZARAKAÏ :

ah bon bon bon !

MOUMOUNE :

bon… donc, Raïa… son culte, c’est quoi ?

L’une des plus belles tricheliades !

TRICHELIEU :

L’hédonisme tyrannique dans lequel cohabitent des préceptes pompeux que l’on doit ériger au sein de fondements à la mords-moi-le-nœud !

TOUS :

hmmmm…

En plus de rimer, Roger exprime là une vérité : les hommes ont le “nœud” sensible, si en plus on le mord…

ROGER :

ça peut être douloureux…

TOUS :

hum… ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Je me suis retiré du cul-te des délices… inoculé de la crainte d’en rester à jamais le novice…

Moumoune parle anglais ?!

MOUMOUNE :

no vice, no vice…

ZEHIRMANN :

pourquoi ce reniement… ?

TRICHELIEU :

J’aspirais désormais à plus de pureté…

TOUS :

hmmmmm…

TRICHELIEU :

J’aimais le côté sain du couple et du foyer…

TOUS :

hmmmmm…

Travia m’a attouché//Son corps cav : le clerc voulait dire caverneux, ce qui désigne la cavité à l’intérieur du pénis.

TRICHELIEU :

Travia m’aaa(t)touché et j’ai vite embrassé son corps cav… euh… religieux… mais…

ZEHIRMANN :

maiiis ?

Tricheliade à détailler : introduire dans son « cul-te » des « canons » tirés des « règles »… particulièrement tordu.

TRICHELIEU :

Mais son ordre est austère… j’ai donc sans cesse envie d’introduire en son cul-te quelques canons tirés des règles de Raïa…

TOUS :

hmmmm…

ZEHIRMANN :

nous y voilà…

ENORIEL :

c’était donc ça…

ROGER :

oui mais l’oie dans tout ça ?

TRICHELIEU :

L’oie sauvage symbolise la candeur de Travia… Tout clerc qui s’y sent prêt boit la fiole et… voilà…

ZARAKAÏ :

et voilà quoi ?

TRICHELIEU :

et voilà l’oie…

ENORIEL :

n’importe quoi !

MOUMOUNE :

ça sert à quoi ?

Aux premiers temps du christianisme, le cénobitisme était une forme de vie monastique en communauté…

TRICHELIEU :

À suivre au mieux la voie d’un cénobite des bois…

TOUS :

Quoi ?

ZEHIRMANN :

tu dois vivre en ascète ?

TRICHELIEU :

viii…

ZARAKAÏ :

pour finir dans l’assiette ?

TRICHELIEU :

NON !

TOUS :

AHAHAH ! tssssssssss…

ROGER :

mais ça consiste en quoi ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Vivre en ermite dans la nature, se purifier de ses souillures et devenir un jour, peut-être, le digne fourré… fourRIER de TRAVIA !

TOUS :

hmmm…

MOUMOUNE :

Tu parles d’une communion…

ENORIEL :

Une profession de foi d’oie quoi ?

TOUS :

EHEHEH !

TRICHELIEU :

Une quêêête initiatique pour devenir haut-prêêêtre …

TOUS :

Ah ?

ZEHIRMANN :

Selon moi, ton état d’oie, il va durer longtemps…

Dans La guerre des boutons : si j’avais su, j’aurais pas venu.

TRICHELIEU :

… si j’avais pu, j’l’aurais pas bu… cette fiole-là !

MOUMOUNE :

mea culpa…

TRICHELIEU :

C’était trop tôt pour moi !

ENORIEL :

Mouais… tu m’étonnes !

ZARAKAÏ :

Bon ! C’est pas tout ça… on cherchait quoi ?

ENORIEL :

Eh bien… Wrandrall…

ZARAKAÏ :

ah oui, c’est ça !

ENORIEL :

eh bé…

TRICHELIEU :

Où monte cet escalier ?

Encore une référence à Ghostbusters !

ZEHIRMANN :

au-dessus…

TRICHELIEU :

ah oui… ?

ZARAKAÏ :

Ah oui ! J’ouvre la marche…

ENORIEL :

Laisse d’abord passer le clerc…

TRICHELIEU :

hein ?

ZARAKAÏ :

et pourquoi ça ?

Manière dont défilent certains corps d’armée.

ENORIEL :

Pour qu’on le suive au pas de l’oie… !

TOUS :

HEHEHE !

TRICHELIEU :

tsssssss…

ZARAKAÏ :

OK, vas-y… passe devant…

TRICHELIEU :

Mais non je…

ENORIEL :

C’est facile… C’est tout droit !

TRICHELIEU :

Oui mais…

ENORIEL :

Il n’y a même pas de patte d’oie !

TOUS :

MOUAHAHAHA !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Arrêtez ! C’est lassant ! Ces jeux de mots inopinés sont éculés…

Faire son oie blanche se dit de quelqu’un de prude. Cette remarque semble tout indiquée pour le clerc, d’autant qu’elle continue la série des jeux de mots sur l’oie.

ENORIEL :

Ne fais pas ton oie blanche !

TOUS :

EHEHEHE !

TRICHELIEU :

Je vois… c’est l’avalanche…

ROGER :

Eh dites ! Moumoune et moi, on fait quoi ?

ZEHIRMANN :

Ah c’est vrai… désolé… On va vous révoquer…

ROGER :

OK !

ZEHIRMANN :

Zarakai ?

ZARAKAÏ :

Hum ?

MOUMOUNE :

Mais non, mais non ça va aller ! On va vous suivre et visiter !

ZEHIRMANN :

Ah bon ?

ROGER :

T’es sûre ?

MOUMOUNE :

Pour une fois qu’on sort un peu de notre gargote… moi, ça me ravigote !

ROGER :

ah… bon… bon… montons cet escalier…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Passez devant Madame… j’assure vos arrières…

MOUMOUNE :

NON !

TRICHELIEU :

ah… ?

Chapitre 13 – Fureur à venir

NARRATEUR :

Alors qu’à l’ouest du temple, un escalier fut emprunté par notre équipe ensauvagée, à l’est, sortait d’un antre, un descendant très emprunté… et son aïeul très… libéré…

WRANDRALL :

J’ai fui, toute ma jeunesse… Morthys m’a pourchassé…

BELIAL :

Il convoitait l’épée et la carte envoûtée… afin de marchander notre pacte passé…

Morthys parlait de ce pacte lors de sa communication avec le prêtre de Shamrodia.

WRANDRALL :

un pacte ?

BELIAL :

Son âme m’appartient… ses pouvoirs sont les miens… Car un peu de moi-même siège en ce souverain…

WRANDRALL :

Père… je n’y comprends rien…

BELIAL :

Ne conçois-tu donc point l’enchaînement des faits ?

WRANDRALL :

Gloups ! C’est assez compliqué…

BELIAL :

Dans un miroir sans bord aux longs reflets de flammes fut capturée mon âme par Maender et Alkoor…

WRANDRALL :

Vous m’en avez parlé… mais…

BELIAL :

Ce miroir initial fut scindé en deux glaces… l’une d’elles est désormais brisée…

WRANDRALL :

Ah bon ?

BELIAL :

HMMMMPF !

WRANDRALL :

Ah oui !

BELIAL :

L’autre trône en leur cité…

WRANDRALL :

Laquelle ?

BELIAL :

MAENDER ALKOOR !

WRANDRALL :

Ah oui d’accord…

Peut-être une référence au conte d’Andersen La Reine des neiges, dans lequel il est aussi question d’un miroir brisé dont 3 fragments doivent être retrouvés. Le conte est disponible en ligne. Plus moderne, les Horcruxes de Voldemort dans Harry Potter.

BELIAL :

Mais lors de la scission de l’initial miroir… trois minuscules éclats échappèrent aux regards…

WRANDRALL :

et où ces trois éclats seraient-ils désormais ?

Double-sens du mot réfléchir par rapport aux miroirs.

BELIAL :

Si tu réfléchissais… alors… tu le saurais…

WRANDRALL :

Ah… mais… euh… Tiens ? Une intersection !

BELIAL :

Il nous faut prendre à droite…

En début d’épisode, c’est là que se trouvait Zarakaï, Zehirmann et Enoriel…

WRANDRALL :

Je n’ai pas souvenance de cette salle ovale aux sombres tons pourprés

BELIAL :

Normal… Tu l’auras traversée quand je te possédais…

WRANDRALL :

Hein ? Ah bon ?… mais… Ah ! Un éclat du miroir se trouve dans l’épée…

BELIAL :

Exact… c’est un peu l’étincelle dont tu es l’héritier… cette épée m’a permis de me perpétuer…

WRANDRALL :

Comment ça ?

Marque ultime de mépris de Belial pour son fils en effet saillir se dit pour un animal mais en aucun cas pour un être humain ; de même que dire femelle pour une femme est insultant et méprisant.

BELIAL :

Elle peut te posséder pour saillir une femelle et faire naître en elle un suppôt de moi-même…

WRANDRALL :

Argh… ah oui… quand même…

BELIAL :

Quid des deux autres éclats, selon toi, mon fils ?

WRANDRALL :

Il y en a peut-être un… tout près du roi Morthys ?

BELIAL :

exact… sous la forme d’une gemme qu’il porte sur son front…

WRANDRALL :

quant au dernier…

BELIAL :

nul ne le sait…

WRANDRALL :

ah ?

BELIAL :

mais je le trouverais lorsque j’aurais brisé le deuxième miroir qui détient mes pouvoirs…

WRANDRALL :

donc… à Maender Alkoor…

BELIAL :

Exact…

WRANDRALL :

Ah… c’est la salle bleutée… et son choix triple d’entrées !

BELIAL :

C’est tout droit…

WRANDRALL :

… hmmm…

BELIAL :

qu’est-ce qu’il y a ?

WRANDRALL :

… euh… non rien… la sortie est au bout du couloir…

BELIAL :

Je le sais… mais je vois ton regard s’agiter…

WRANDRALL :

euh… je…

BELIAL : [renifle]

Mais… MAIS… Que sens-je ici planer ? Est-ce une odeur d’encens…

WRANDRALL :

Aaaah ?

BELIAL :

N’es-tu point venu seul ?

WRANDRALL :

euh…

BELIAL :

N’ES-TU POINT VENU SEUL ?!

WRANDRALL :

Gloups ! Non… j’ai enrôlé quelques équipiers qui m’ont aidé à… vous trouver !

BELIAL :

Cet encens est béni… Y a t-il un prêtre ici ?!

WRANDRALL :

hein ? Mais…

On peut entendre « c’est en sens interdit ».

BELIAL :

Rhaaaa… .CET ENCENS M’INTERDIT L’ACCÈS À LA SORTIE !

WRANDRALL :

Ah… ah bon ?

BELIAL :

RHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

Chapitre 14 – Paroxysme hilarant !

NARRATEUR :

Alors qu’une colère d’une lourde fureur emplissait l’atmosphère de toute sa noirceur, l’équipe gravissait l’imposant escalier dont la longue montée s’achevait sur…

ZEHIRMANN :

un MUR !

ZARAKAÏ :

Tudieu !

Fidèle à son zutisme !

ENORIEL :

ZUT - EUH !

Très belle discussion sur les expressions, à propose du pied et du nez. On avait déjà eu droit à une discussion sur la soupe et le potage dans l’épisode 11.

ZARAKAÏ :

on est au nez du mur… ?!

ENORIEL :

au pied…

ZARAKAÏ :

comment, au pied ?

ENORIEL :

On dit au PIED du mur…

ZARAKAÏ :

Mais non…

ENORIEL :

Mais si !

ZARAKAÏ :

On est au NEZ du mur… !

ENORIEL :

Mais non !

ZARAKAÏ :

Mais siiii !

ENORIEL :

Tu fais un pied de nez à l’expression de base…

ZARAKAÏ :

Boup… à la base d’un mur y a pourtant pas de pied…

ENORIEL :

y a pas de nez non plus…

ZARAKAÏ :

ah… oui… bon… je sais plus…

ENORIEL :

Là tu es dos au mur ?… éhéhé !

ZARAKAÏ :

Mais non… ! Je l’ai devant mon nez…

ENORIEL :

de quoi ?

ZARAKAÏ :

LE MUR !

ENORIEL :

Pffffffffff…

ZEHIRMANN :

LA BARBE !

ZARAKAÏ :

… au nez et à la barbe…

ENORIEL :

quoi ?!

ZARAKAÏ :

C’est une expression ? Non ?

ENORIEL :

à vue de nez…

ZEHIRMANN :

C’EST BON ?!

ENORIEL :

mouaiiis… pffff…

ZEHIRMANN :

Les autres, vous arrivez ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

on vient !

MOUMOUNE :

Pffff… Mais ouais…

ROGER :

Cet escalier… Ras-le-bol !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Qu’il est dur à monter…

MOUMOUNE :

j’en ai plein les guiboles…

Al dente est un type de cuisson pour les pâtes//nouilles.

TRICHELIEU :

j’ai les pattes al dente !

MOUMOUNE :

Ben… vous n’avancez plus ?

ENORIEL :

on est au PIED d’un mur…

ZARAKAÏ :

boup…

ROGER :

ah… ?

TRICHELIEU :

oh ?

ZEHIRMANN :

hmpf…

MOUMOUNE :

Eh ben… défoncez-le !

TOUS :

Hein ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Défoncer quoi ?

MOUMOUNE :

LE MUR !

ENORIEL :

… mais ça va pas ?

ROGER :

Moumoune… enfin… !

MOUMOUNE :

Mais quoi ? Il y a bien un nain !

TOUS :

Hein ?

ENORIEL :

et alors ?

Kyo disait « C’est petit mais c’est malin », Moumoune modifie le dicton à sa convenance…

MOUMOUNE :

C’est petit mais c’est bourrin !

ZARAKAÏ :

Ah oui… mais non !

ENORIEL :

pas à ce point !

ZARAKAÏ :

oui… merci bien…

Qu’est ce qu’ils ont à être aimables ainsi ? La présence d’un intervenant extérieur ?

ENORIEL :

oui… non… de rien…

MOUMOUNE :

Ben du coup, on fait quoi ?

ZARAKAÏ :

Wrandrall n’étant pas là…

ENORIEL :

il nous faut redescendre…

TOUS :

ah mais non… !

ZEHIRMANN :

Attendez… ! Ce mur n’est pas qu’un mur…

TOUS :

ah bon ?

ZARAKAÏ :

c’est une expression ?

ZEHIRMANN :

non !

ZARAKAÏ :

ah…

ZEHIRMANN :

regardez de plus près…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

de quoi ?

ZEHIRMANN :

LE MUR !

TRICHELIEU :

ah…

ZARAKAÏ :

où ?

ZEHIRMANN :

LA !

MOUMOUNE :

c’est gravé, on dirait… ?

ENORIEL :

on dirait un carré !

TRICHELIEU :

un carré de neuf cases…

TOUS :

aaaahhhhh ? Ouais…

ZARAKAÏ :

dans chacune des cases… y a des petits dessins…

ENORIEL :

des signes elzopéens… !

Premier Ah ouais.

ZARAKAÏ :

ah ouais…

TRICHELIEU :

ah tiens ?

MOUMOUNE :

c’est bien ?

ZEHIRMANN :

ce sont des glyphes anciens…

ROGER :

et ça signifie quoi… ?

ZEHIRMANN :

eh bien…

ZARAKAÏ :

rien !

ENORIEL :

on en sait rien…

MOUMOUNE :

Ce carré sert à quoi ?

ZARAKAÏ :

à rien !

ZEHIRMANN :

eh bien…

ENORIEL :

on en sait rien… !

ZARAKAÏ :

les trucs elzopéens… ça sert à rien…

ROGER :

ah bon ?

ZEHIRMANN :

mais non !

MOUMOUNE :

à rien… ?

ENORIEL :

ON EN SAIT RIEN !

ZARAKAÏ :

clic !

TOUS :

hein !

ZARAKAÏ :

Boooooh !

ENORIEL :

ZARAKAÏ !

ZARAKAÏ :

C’est con ces trucs magiques ! Tu les frôle… ça t’implique !

ZEHIRMANN :

pfffff…

ROGER :

Tu as appuyé là ?

ZARAKAÏ :

J’ai juste effleuré ça…

Référence aux exploits similaires de Trichelieu dans l’épisode 11.

TRICHELIEU :

ah, là, on dirait moi…

Raymond Devos, dans son sketch avec Le penseur de Rodin, utilise la même phrase, sur les mêmes intonations.

ZEHIRMANN :

on… ne… touche… pas !

ENORIEL :

la case que tu as “frôlée” vient de s’illuminer…

Second “Ah ouais”

ZARAKAÏ :

ah ouais !

MOUMOUNE :

et tout en haut du mur, un symbole apparaît !

Troisième “Ah ouais”

ZARAKAÏ :

ah ouais !

ROGER :

d’ici… je vois… un “N” !

ENORIEL :

c’est stylisé…

Quatrième “Ah ouais” !

ZARAKAÏ :

ah ouais…

ZEHIRMANN :

bon… cessons de toucher à ce carré magique et tentons d’étudier son…

TOUS : [clic !]

HEIN ?

ENORIEL :

ZARAKAÏ !

ZARAKAÏ :

ah mais là c’est pas moi !

TRICHELIEU :

euh…

ENORIEL :

Trichelieu !

attouché…

TRICHELIEU :

Ehhhh… je me suis approché… pour y voir de plus près… mais mon bec aaaa touché…

ZEHIRMANN :

C’est pas vrai !

TRICHELIEU :

désolé…

ROGER :

le boulet…

MOUMOUNE :

Y a comme un chiffre “2” qui vient de s’afficher…

ZARAKAÏ :

N… 2… ?

ENORIEL :

ça m’a tout l’air d’un code…

ZEHIRMANN :

dont on a pas la clé…

ROGER :

Euh… regardez… les neuf cases…

ZARAKAÏ :

Hmmm ?

ENORIEL :

Elles clignotent… ?

MOUMOUNE :

elles clignotent…

ZARAKAÏ :

c’est pas bon…

TRICHELIEU :

c’est mauvais…

ZEHIRMANN :

ça accélère…

MOUMOUNE :

Appuyez sur une case !

ZEHIRMANN :

hmmm… non non…

ENORIEL :

peut-être que…

Tricheliade postée par RED BARON dans l’ancien palmarès des tricheliades (un concours organisé sur le site de Reflets).

TRICHELIEU :

l’un dans l’autre, je me tâte…

ZARAKAÏ :

je sais pas…

ROGER :

je l’sens pas…

MOUMOUNE :

Appuyez sur une case !

ZEHIRMANN :

je ne crois pas…

ENORIEL :

y a le choix…

TRICHELIEU :

c’est bourré de mana

ZARAKAÏ :

j’aime pas ça

ROGER :

je l’sens pas…

MOUMOUNE :

Appuyez sur une case !

ZEHIRMANN :

j’avoue que…

ENORIEL :

pourquoi pas ?

TRICHELIEU :

je cocherai bien celle-là…

ZARAKAÏ :

j’y touche pas…

ROGER :

je l’sens pas…

MOUMOUNE :

BOUUUUH ! clic…

TOUS :

hein ? Ouf…

ENORIEL :

Ah ça y est… c’est fini…

MOUMOUNE :

Abrutis d’indécis…

TOUS :

ben… euh…

MOUMOUNE :

C’est typique des types…

TRICHELIEU :

… Pourtant on dit souvent : « Souvent femme varie… »

MOUMOUNE :

tu crois ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Euh non… y a pas de règles en fait…

MOUMOUNE :

mouaiiis… .

TRICHELIEU :

quoique…

ZEHIRMANN :

Y a un signe qui s’affiche ?

ROGER :

C’est un O !

N2O :Il s’agit de la formule du protoxyde d’azote, autrement dit, du gaz hilarant. D’où le titre du chapitre : « Paroxysme hilarant »… Le N2O est aussi du NOS ou nitro (ce qui permet à une voiture d’accélérer considérablement sa vitesse) qui présage la descente rapide de l’escalier par les personnages.

ZARAKAÏ :

N… 2… O… et alors ?…

ENORIEL :

ben alors…

ZEHIRMANN :

écoutez ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Eh ! … ça viiibre…

ENORIEL :

c’est le mur qui s’entrouvre… ?

ZEHIRMANN :

non !

MOUMOUNE :

c’est l’escalier !

TRICHELIEU :

les marches penchent…

TOUS :

aahh !

TRICHELIEU :

on va glisser !

ZARAKAÏ :

coun de coun de…

TOUS :

AAAAAAAHHHH

NARRATEUR :

Lorsqu’un bel escalier se change en toboggan… la descente est aisée mais l’honneur s’en ressent… Dans un jardin d’enfants, du sable vous accueille… Dans ce temple étouffant… c’est Bélial qui vous cueille ! MOUAHAHAHAHAHAHA !

TOUS :

ouille… aïe… ouf !

ZARAKAÏ :

Rhaaaa… La vache…

Enoriel s’apprêtait à dire Ralgamaziel, « Terrible insulte elfique » (voir l’épisode 5).

ENORIEL :

Ralgama… zut !

ZEHIRMANN :

J’aime pas… les escaliers… !

ROGER :

je te comprends !

MOUMOUNE :

Quelle descente…

Référence à la catabase (l’action de descendre aux enfers), souvent utilisée : la descente aux Enfers d’Héraclès, dernier de ses douze travaux ; la descente aux Enfers ou Nekuia d’Ulysse dans L’Odyssée ; la descente aux Enfers qu’accomplit Jésus selon plusieurs écrits apocryphes, mentionnée dans différentes versions du « Credo »; ou encore La divine comédie de Dante. Belial fait donc référence à tous ces écrits, tout en annonçant la mort prochaine du groupe… suite au prochain épisode !

BELIAL :

aux enfers… !

TOUS :

QUOI ?!

BELIAL :

RHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

TOUS :

AAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHH !

Proposez vos changements sur Github !