Cette œuvre est un travail collaboratif basé sur l'ouvrage de JBX. Les internautes ayant participé sont listés sur la page d'accueil du projet Reflets d'Acide.
Une subtilité n'est pas référencée ? N'hésitez pas à la signaler !

Affichage des références :

14. Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre.

Chapitre 1 – Point de vue historique sur des temps satanés

Commencons tout de suite en remarquant que les titres des chapitres (tous des hexasyllabes) forment le titre de l’épisode : il suffit de prendre la première et la dernière lettre, de bas en haut à droite puis de haut en bas à gauche. Notons aussi l’assonance en i dans ce premier paragraphe, l’homophonie sur désaxé / excès et manichéisme / intégrisme, firent le lit des conflits de la li des perfides. Bref, un départ en fanfare… et en alexandrins !

NARRATEUR :

Dans des contrées lointaines aux sombres temps troublés,
Un monde désaxé sombrait dans ses excès…
Manichéisme amer et Intégrisme avide
Firent le lit des conflits de la lie des perfides…

NARRATEUR :

Des religions fielleuses, exaltant les passions,
Édifiaient de leurs dogmes des flots de déraison…
Des êtres ne naissaient que pour nourrir les haines
Qui s’abreuvent sans peine des erreurs du passé…

Insistance sur les “a”

NARRATEUR :

Aveuglés par les guerres, assourdis par l’Oubli,
Adoubés par leurs pères, avilis par l’Ennui,
Ils avaient délaissé l’essence de la Vie
Créant ainsi la faille d’où la Bête surgît…

Les légions nauséabondes permettent de réintroduire l’armée des morts dans l’épisode.

On peut noter que la métaphore des volcans est filée dans l’intégralité de Reflets d’Acide.
L’image devient même réalité à Mander Alkoor, bâtie dans un ancien volcan.
Est-ce donc de là (et plus précisément de la 9ème porte) que jaillira Bélial ?

NARRATEUR :

Il y a plus de mille ans, dans les Montagnes Noires,
S’éveilla un volcan vomissant l’exutoire…
Bélial et ses démons, légions nauséabondes,
Purent jaillir du magma de la Géhenne immonde.

Tyran est un terme souvent utilisé pour désigner… les dragons. Noter aussi la diérèse à « s’allièrent » marquant clairement l’opposition entre les ennemis et les alliés, qui se fondent pour ne former qu’un.

NARRATEUR :

Face à ce chancre abject annonçant le Néant
Les anciens ennemis s’allièrent dans le sang…
Maender, Roi-magicien et Alkoor, le tyran,
Purent associer leurs forces et mettre Bélial au ban…

Quand le narrateur dit Dont la mission sacrée était d’être aux aguets, le ton change d’emphatique à chargé de reproches, ce qu’on peut mettre en lien avec le titre de l’épisode.

NARRATEUR :

Son âme noire infâme ne put qu’être enfermée
Tandis que ses reflets devaient toujours planer…
Alors, dans le volcan, fut bâtie la cité
Dont la mission sacrée était d’être aux aguets…

Référence au premier épisode de la série, qui commence de la même façon avec des interruptions permanentes de Wrandrall. Ici, le narrateur est enfin libre de placer un superbe monologue tout en rimes et en alexandrins.

NARRATEUR :

Maender Alkoor… tout commença à Maender Alkoor,
Qui pour l’instant dormait dans les bras de la mort…
AHAHAHAHAHAHA !

Chapitre 2 – Entrevue mortifère sur fond de vendetta

NARRATEUR :

Mais pour l’heure, découvrons dans le lointain Mortyr, l’arrivée d’un démon dans l’antre de Mortys.

SERVITEUR : [tout essoufflé]

Maître… Maîîîîître… MAÎÎÎÎÎTRE !

MORTYS :

Eh bien mon tout petit… qu’avez-vous donc à geindre ?!

Rire… aux éclats ! Comme un éclat de miroir.

SERVITEUR : [essoufflé]

Divine putrescence ! Un ennemi s’avance sans autre défaillance que de rire aux éclats !

Référence à une phrase de la dragonne dans l’épisode 9 : « Me voici, me voilà c’est le bout du tunnel !!! »

MORTYS :

Le voici, le voilà… Je sentais son aura !

SERVITEUR : [apeuré]

Ce monstre de démence me paraît bien étrange…

MORTYS :

être ange ? Hahaha… “être” démon serait en l’occurrence une formulation bien plus appropriée… EHEHEH !

SERVITEUR : [inquiet]

Je l’entends s’approcher… s’approcher ! Faut-il… vous protéger ?!

MORTYS :

je ne crains point Bélial, de plus… je l’attendais…

SERVITEUR :

dans ce cas… je m’en… .

Première phrase coupée continue, qui provoquera l’hilarité de Belial et Mortys pour une bonne partie de l’épisode. Le « vais » se prononce « vé » et rappelle la lettre V qui est l’emblème du film V pour Vendetta, dont on écoute justement la musique (voir aussi le titre du chapitre).

BELIAL : [BAM {porte}]

… VAIS ! AHAHAHAHAHA !

MORTYS :

AHAHAHAHAHA !

Chapitre 3 – Rencontre mortifiante des agneaux et du loup

Le revers de la médaille. Lien avec l’épisode 12 : « loin de ces retrouvailles aux airs de funérailles ».

NARRATEUR :

Loin de ces « retouvailles » sans revers, ni médaille

Beaucoup de  : décimée, désormais, désastre.

NARRATEUR :

Au nord d’une cité décimée, désormais,
Un groupe responsable d’un terrible désastre
S’avançait, l’air léger, le teint frais, vers l’entrée…

ZARAKAÏ : [chantonnant]

On va voir la porte, voyons voir la porte, si c’est une porte, ouvrons donc la porte…

ENORIEL :

Non mais c’est fini oui ?!

ZARAKAÏ :

Eh ben quoi ?!

ENORIEL :

ça suffit !

ZARAKAÏ :

C’est une ode à la porte…

im-porte, m’insu-porte.

ENORIEL :

Fi ! Suffit ! Que m’importe… cet air là m’insupporte

Porte.

ZARAKAÏ :

Et du coup tu t’emportes ?!

ENORIEL :

Ouiiiiiiiiiiiii !

ZARAKAÏ :

Eh alors ça me conforte !!!

ENORIEL :

QUOI ?

Zarakaï voulait voir la porte pendant deux chapitres dans l’épisode 13.

ZARAKAÏ :

Où qu’elle est la porte, Y a-t-il une porte, Montre moi la porte…

clo-porte. Dernier jeu de mot parfaitement approprié, qui vient « clore » la discussion sur la porte : clos-porte !

ENORIEL :

FERME LA CLOPORTEeeeeeeeeeeeeeuh !

ZARAKAÏ :

Hein ? AH mais non… mais… EH !

Dans l’antiquité, un rapsode était un chanteur itinérant.

ENORIEL :

Rapsode anémié !

ZEHIRMANN :

HOOOOOOOOOOOOOO !

ENORIEL :

euh… hein ?

ZARAKAÏ :

Eh ?!

ZEHIRMANN :

CESSEZ ÇA !

com-Porte !

MOUMOUNE :

ces deux là se comportent comme des galapiats…

ENORIEL :

Maiiiis euh… !

ZARAKAÏ :

boup…

Prononcé comme sale cathédrale.

WRANDRALL :

Pfiou… Heureux de ressortir de cette salle cathédrale…

MOUMOUNE :

Son ambiance m’a donné des fièvres puerpérales…

ROGER :

Tous ces scintillements…

WRANDRALL :

et ces bruits menaçants…

ZEHIRMANN :

Hm… on a du raviver un sortilège antique qui puise l’énergie des cristaux bleus…

ZARAKAÏ :

qui piquent !

MOUMOUNE :

Tout ça, ça me dépasse…

Normal, avec un mètre quarante. Et demi.

ENORIEL :

Sauf le nain…

ZARAKAÏ :

c’est malin…

Malin / malsain

ROGER :

c’est malsain ?

ENORIEL :

C’est un nain !

Pour commencer dans la veine du moustique/cousin qui piquent (comme les cristaux), le maringouin est une espèce de moustique au Canada.

ZARAKAÏ :

Maringouin !

ENORIEL :

hein ?

MOUMOUNE :

ils font quoi ces cristaux ?!

ZARAKAÏ :

ils piquent ?

ENORIEL :

Maringouin ?!

ROGER :

Margoulin… ?

ZARAKAÏ :

peut-être bien…

ENORIEL :

Non parce qu’un maringouin…

ROGER :

c’est qu’une bestiole…

Troisième référence aux piqûres ! Zarakaï semble avoir été marqué par son contact avec les cristaux à l’épisode 11 : Hou la vache ! … ça pique !

ZARAKAÏ :

qui pique… ?

MOUMOUNE :

oui !

Cousin / moustique

ENORIEL :

un cousin du moustique… !

ZARAKAÏ :

Ah ben ça te va bien… ! EH !

ENORIEL :

PFFFF !

TRICHELIEU :

ATTENDEEEEEEEEEEEEEZ !

ENORIEL :

Rhaaaa…

ZARAKAÏ :

TUDIEU !

WRANDRALL :

Non mais ça va pas bien de débouler comme ça ?!

ZEHIRMANN :

Je t’avais demandé de rester au chevet de la clé…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Je sens le Mal !

TOUS :

DE QUOI ?

Référence à ça sent le souffre de l’épisode 4, Wrandrall reprend ici Trichelieu et son c’est pas moi, mais cette fois le sens est bien compris.

WRANDRALL :

Non, là c’est pas moi !

TRICHELIEU :

Je sens…

ENORIEL :

tu sues… ?

TRICHELIEU :

plaît-il ?

ZARAKAÏ :

tu SUES… !

TRICHELIEU :

hein ?

WRANDRALL :

il fait suer plutôt…

Une réplique culte de Gaston Lagaffe, qui revient tout au long de l’épisode.

TRICHELIEU :

M’enfin… ?

Le parfum coco chanel.

ENORIEL :

change de parfum coco…

TOUS :

EHEHEHE !

Trichelieu était une oie ;)

ZARAKAÏ :

l’ancienne oie cocotte ?!

TOUS :

AHAHAHAH !

TRICHELIEU :

Mais non, écoutez moi !

ZEHIRMANN :

Ok, vas-y !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Voilà… je priais à l’envie, avec introspection, le coeur tout ré-jouiiiii de mes inclinations…

ZEHIRMANN :

Abrège !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Je me suis acculé à de l’exaltation, au sens… jaculatoire…

ZEHIRMANN :

ABRÈGE !

TRICHELIEU :

Soudain… le noir ! Un duc… Un bal…

TOUS :

quoi ?

Tricheliade : trou noir, trou duc, trou d’bal !

TRICHELIEU :

je sais, il y a des trous dans mon histoire…

ZEHIRMANN :

ASSEZ !!!

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Mais… mais je sens le MAL vous dis-je !

WRANDRALL :

Mais Où ?

ENORIEL :

Mais Qui ?

Ces trois questions vont avoir leurs réponses immédiatement

ZARAKAÏ :

MAIS QUAND ?

TRICHELIEU :

ici…

MOUMOUNE :

la la dr… dragonne !

Référence à la pub pour les jeux SOS Ouistitis

TRICHELIEU :

maintenant !

TOUS :

hein ? QUOI ?

Petite référence au doppelganger de l’épisode 5

DRAGONNE :

Bon-soiiiiiir !

Bienvenue dans le gouffre de AAAAh !

TOUS :

AAAAAAAAAAAAAAAAAH !

ZARAKAÏ :

Eh beh… bonsoir !

Chapitre 4 – Vaseuse hilarité et rude évocation

NARRATEUR :

Au sommet de l’ampleur de tous ces cataclysmes,
Dans un monde où la peur atteint son paroxysme,
Rejoignons donc Mortys et son abject complice
Aux fins, enfin, qu’on puisse fleurer l’Apocalypse…

Les rires font échos aux cris du groupe dans le chapitre précédent.

MORTYS :

AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH

BELIAL :

HAAAAAAHAHAHAHAHAHAH !

NARRATEUR :

Les voici face à face…

MORTYS :

AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH

BELIAL :

HAAAAAAHAHAHAHAHAHAH !

NARRATEUR :

Le monde est à leurs pieds…

MORTYS :

AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH

BELIAL :

HAAAAAAHAHAHAHAHAHAH !

NARRATEUR :

Pour peu qu’ils se défassent de leurs rires grossiers…

MORTYS :

AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH

BELIAL :

HAAAAAAHAHAHAHAHAHAH !

Grosse réflexion de rôliste

NARRATEUR :

Bon sang… Mais c’est pas vrai… PFFF !
Retournons dans le gouffre puisqu’ils ne sont pas prêts !

Les cris du groupe font à nouveau écho aux rires précédents.

TOUS :

AAAAAAAAAAAAAAAAAH !

TRICHELIEU :

WHOUAAAA !

ZARAKAÏ :

z’avez fini de gueuler ?!

MOUMOUNE :

elle va tous nous tuer !

DRAGONNE :

discutons tout d’abord !

TOUS :

ah ?

ZEHIRMANN :

Vous êtes Alia-Aenor ?

DRAGONNE :

C’est moi…

ZARAKAÏ :

c’est qui ?

MOUMOUNE :

c’est elle !

ROGER :

C’est mort…

TRICHELIADE ! Cybèle est la déesse de la fécondité au Proche Orient qui a ensuite été introduite dans la mythologie grecque et latine.

TRICHELIEU :

Cette petite est… si belle !

DRAGONNE :

oh merci !

TRICHELIEU :

mais de rien…

ROGER :

qu’il est bête…

Double référence à la dragonne et à la transformation en oie. On verra plus tard que Moumoune a une certaine phobie pour les bêtes qui mordent !

MOUMOUNE :

c’est une bêêêête !

ROGER :

sans merci…

DRAGONNE :

oui, aussi…

ZARAKAÏ :

Ça, c’est le mal incarné ?…

MOUMOUNE :

Ouiiiiiiiiiii !

ZARAKAÏ :

boup !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

j’incarnerai bien son mâle…

TOUS :

hein ?

DRAGONNE :

euh…

ZEHIRMANN :

Quoi ?

Trichelieu essaye de nous refaire son coup du ah, mon thé qui est excellent n’attend plus que d’être mis dans de l’eau chaude … avec néamoins moins de succès (épisode 5)

TRICHELIEU :

Gggg… J’internerai bien Wrandrall…

WRANDRALL :

Quoi ?

ZEHIRMANN :

Hmmm… ça ne passe pas !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

ni en amont, ni en aval ?

ZEHIRMANN :

NON ! (SBAFF)

TRICHELIEU :

AÏE !

ZEHIRMANN :

C’était bancal…

Le méat est le terme désignant l’orifice d’un conduit ; le plus souvent ce terme s’applique à l’urètre (conduit qui transporte les fluides urinaire et spermique vers l’extérieur). Trichelieu se serait-il donc fait dessus ? Et si oui, avec quel fluide ?

TRICHELIEU :

J’avoue, je vous, je vais, je fais… mon méat coule…

ZEHIRMANN :

pâ ?

TRICHELIEU :

ggggg… de quoi ?

Expression latine signifiant je reconnais, j’avoue ; bref je m’excuse.

ZEHIRMANN :

ton mea culpa… ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

ah ben si… jusss tement…

ZEHIRMANN :

euh… HEIN ?!… mais… QUOI ?!

TRICHELIEU :

gggg…

Un nouveau sort, du même type que mon beau paladin pour se carapater rapidement ? (cf. épisode 2). De plus, la féérie est le plan parallèle d’origine des elfes dans le jeu de rôle Donjons & Dragons.

ENORIEL : [chantonne]

fuite fuite fuite, vite vite vite, vers la féérie envoie moi bien vite, fuite fuite fuiteEEEHHH ?

ZEHIRMANN :

eh mais… Oh ! Enoriel… que fais-tu dans mon dos ?!

ENORIEL :

AH ZUT… euhhh… chut chut…

TRICHELIEU :

Oooooooooh !

MOUMOUNE :

il se cache ?

WRANDRALL :

c’est pas sot…

ENORIEL :

Rhaaaa… Hem… euh… Bonsoir Alia-Aenor !

DRAGONNE :

OOooooooh ! Mais quelle douce ironie que de vous voir ici, cher Messire Enoriel…

TOUS :

hein ?

On avait posé la même question à Enoriel dans l’épisode 11.

ZARAKAÏ :

Ah mais… tu la connais ?

ENORIEL :

Dois-je entrevoir… du fiel dans vos civilités ?!

miel / fiel

DRAGONNE :

n’y voyez que le miel…

ENORIEL :

Ah !

DRAGONNE :

de fleurs empoisonnées…

ENORIEL :

Gah…

ZARAKAÏ :

Eh mais… il l’a connait ?

ENORIEL :

Cela fait des années que nous nous sommes…

DRAGONNE :

… quittés ?!

TOUS :

quoi ?!

Remarquer le côté commère de Moumoune que nous découvrons ici.

MOUMOUNE :

c’est une affaire de coeur ?

ENORIEL :

MAIS NON !

DRAGONNE :

ah bon ?

ENORIEL :

M’enfin…

DRAGONNE :

très bien…

ENORIEL :

mais ZUTEUH !

MOUMOUNE :

Je sens de la rancoeur…

Malgré leur différences, les commérages sont dans leur nature féminine. Mesdames qui lisez ceci, ne tapez pas s’il vous plaît.

DRAGONNE :

En effet chère consoeur…

MOUMOUNE :

J’en étais sûre !

Voir plus bas…

ROGER :

J’en ai bien peur…

MOUMOUNE :

Ah, je sens ces choses, moi…

Et allez ! Quatrième fois.

ZARAKAÏ :

Non mais… il la connait ?

TOUS :

OUIIIIII !

ZARAKAÏ :

J’en étais sûr…

Reprise du dialogue précédent, avec changement d’interlocuteurs.

WRANDRALL :

Là ça fait peur…

MOUMOUNE :

Bon… et c’est quoi votre histoire ?!

ROGER :

Mais ça va pas ?!

MOUMOUNE :

mais quoiiiiii ?!

ENORIEL :

Hem…

ROGER :

M’enfin ! C’est la dragonne !

Homophonie

MOUMOUNE :

Je m’en fous, je m’informe…

ROGER :

Mais ce n’est ni le lieu, ni l’instant, ni l’enjeu…

MOUMOUNE :

Je fais ce que je veux !

ENORIEL :

hum hum…

ROGER :

Mais on est pas chez nous !

MOUMOUNE :

Quel rapport mon ptit vieux ?…

Allitérations en “R” et en “G”

ROGER :

tu sers pas ton ragoût pour glâner des ragots !

ENORIEL :

EHH !

MOUMOUNE :

Je fais ça moi ?

ROGER :

tout le temps, souvent, parfois… enfin… un peu !

ENORIEL :

EHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH !

ROGER :

pardon…

MOUMOUNE :

BON ! C’est quoi donc votre histoire ?!

ENORIEL :

maiiiiiiiiiiis ! Je vous en pose, des questions, moi ?

DRAGONNE :

La musique nous avait joliment rapprochés…

ENORIEL :

oh non…

TOUS :

hmmmm…

DRAGONNE :

je l’avais entendu à l’orée d’un bosquet tandis qu’il composait un air fort guilleret…

ENORIEL :

vivivivivi…

TOUS :

hmmmm…

DRAGONNE :

C’était il y a longtemps, nous étions des enfants…

Chapitre 5 – Immersion caverneuse dans un semblant d'écho

Les romans à l’eau de rose sont des romans d’amour tandis que l’eau de vie est un alcool fort.

NARRATEUR :

BON… Laissons cette eau de rose s’épancher à l’envi dans l’ivresse morose d’une infâme eau de vie alors que se compose, ailleurs, chez l’ennemi, la funeste nécrose d’un monde à l’agonie…

MORTYS :

AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH

BELIAL :

HAAAAAAHAHAHAHAHAHAH !

NARRATEUR :

C’est pas bientôt fini ?

MORTYS :

AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH

BELIAL :

HAAAAAAHAHAHAHAHAHAH !

Il y en a déjà deux, des damnés !

NARRATEUR :

BON SANG ! JE SUIS MAUDIT !

MORTYS :

AHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAH

BELIAL :

HAAAAAAHAHAHAHAHAHAH !

Piano piano, c’est doucement.

NARRATEUR :

bon ben… revenons-en aux revenants qui vont, piane-piane vers le volcan…

WASSILY :

Passer par cette grotte est une idée idiote…

RECRUTEUR :

nous n’avions pas le choix…

Serrés comme des sardines, ou des anchois.

GILLES :

on est comme des anchois…

C’est bien un nain !

SOURDINGUE :

POUSSEZ PAS ! POUSSE TOI !

WASSILY :

Regardez ! Un panneau !

GILLES :

un petit écriteau…

Comme le dirent au préalable nos zéros pleins de vigueur

RECRUTEUR :

Une panonceau plutôt…

WASSILY :

il y est écrit :

Il est bien pété ! (la version originale est criez, et vous saurez, cf. épisode 4)

NARRATEUR :

Erf… Écho de vérité… gueulez et vous saurez…

GILLES :

Chouette !

RECRUTEUR :

Essayons de poser une question sensée !

SOURDINGUE :

Hein ? Y a des toilettes ici ?

Dans l’épisode 4, Trichelieu a cassé l’écho. La durée de hors service était alors de 138 ans ; autrement dit il s’est écoulé 1 jour et 53 minutes entre ces deux événements.

ECHO : [au loin, en écho]

En raison d’une violation de l’article 3 de notre règlement, l’écho de la vérité est momentanément hors service pour une durée de 137 ans 11 mois 29 jours 23 heures et 7 minutes…

TOUS :

OH NON !

WASSILY :

Je crois qu’il est cassé…

GILLES :

C’est une calamité !

Trichelieu…

RECRUTEUR :

si j’attrape l’empaffé qui nous l’a déglingué… ça va vraiment barder…

TOUS :

OUAIS !

SOURDINGUE :

Hein ?

Chapitre 6 – Volontés et suppliques de bestioles subversives

NARRATEUR :

Revenons dans le…

Revenons dans le coin.

CANARD :

COIN !

NARRATEUR :

dans le coin ?… Mais…

SQUIKKY :

CUICUICUICUICUIIIIII !

NARRATEUR :

RHAAA MAIS QUOI CUICUICUI !

SQUIKKY :

CUICUICUI !

GRENOUILLE :

croa !

SQUIKKY :

cui !

LOUTRE :

squiii !

On retrouve toutes les bestioles de l’épisode 13, qui étaient là suite à un délire sur le forum demandant l’apparition d’une loutre.

CANARD :

coin !

NARRATEUR :

Fichue ménagerie… C’est pas bientôt fini ?!

SQUIKKY :

CUICUICUICUICUICUIIII !

LOUTRE :

squiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

NARRATEUR :

Mais qu’est-ce que vous voulez ?!

SQUIKKY :

CUICUICUICUICUICUIIII !

Voir la suite de l’épisode, où les animaux tenteront effectivement de racketter l’armée.

NARRATEUR :

vous voulez… RACKETTER ?!

GRENOUILLE :

croa ?

SQUIKKY :

cui ?

LOUTRE :

squiii ?!

CANARD :

coin ?!

NARRATEUR :

Mais Racketter qui ?!

SQUIKKY :

CUICUICUICUICUICUIIII !

NARRATEUR :

pas RA… mais EN ?! Pas RA mais EN ?

SQUIKKY :

CUICUICUICUICUICUIIII !

NARRATEUR :

Pas RA CKETTER… MAIS EN QUETER… OK… OK… Pfff… faut dire aussi qu’entre “cui” et “cui”… la nuance est… BREF ! Vous voulez… enquêter ?!

GRENOUILLE :

croa !

SQUIKKY :

cui !

LOUTRE :

squiii !

CANARD :

coin !

NARRATEUR :

Mais enquêter sur qui ?!

SQUIKKY :

CUICUICUICUICUICUIIII !

NARRATEUR :

Sur des… bizarreries ?

GRENOUILLE :

croa !

SQUIKKY :

cui !

LOUTRE :

squiii !

CANARD :

coin !

NARRATEUR :

Ca c’est vraiment précis… et bien soit, allez-y…

SQUIKKY :

CUICUICUICUICUICUIIII !

NARRATEUR :

Oui oui oui pas de souci…

GRENOUILLE :

croa !

SQUIKKY :

cui !

LOUTRE :

squiii !

CANARD :

coin !

On entend le canard rigoler, comme à la fin du passage avec les mêmes animaux dans l’episode 13.

NARRATEUR :

Mais oui… mais oui aussi… OUIIIIIIIII… MAIS OUIIIIIIIIIIIIIIII ! ÇA SUFFIT !

Chapitre 7 – Éveil dans une crypte sans autre décryptage

Double utilisation du terme présent. Rappel d’une des toutes premières phrases du narrateur : il faut que je te présente à présent. Oxymore aussi, pour présent / précédant.

NARRATEUR :

Revenons à présent au présent précédant ces instants insolents !
Au coeur de la cité quelque peu décimée quelques miraculés semblent se réveiller… Certains lieux protégés ont fort bien résisté contre les lourds effets de la vague… envoutée…

BERNIE :

Ah… ? HI ?

YANOSH :

Ayayayaïe ma tête… Où suis-je donc tombé ?

BERNIE :

Bouya…

Petite référence au début de l’épisode 12 où Yanosh ressuscité par le devin, se charge de ressusciter les prêtres touchés par Mort de masse à l’épisode 11.

YANOSH :

Aurais-je trépassé… Serais-je mort… ENCORE ?

Aurait-il lui aussi fauté ? (cf. la boite perdue)

BERNIE :

Ah ouh ah ooooh soeur guduuule ?!

Qu’ent-ange ? Un ange ?

YANOSH :

Mais qu’ouï-je ? Qu’entends-je ? Un ange ?

BERNIE :

Plaît-il ?

YANOSH :

quelle est donc cette voix si douce et exaltée ?!

BERNIE :

Gaaa… ?

YANOSH :

Mon Dieu ? Vous m’entendez ?

BERNIE :

Mais comment ? Mais…

YANOSH :

ILO ?! ILO ! Mon Dieu ! Vous me parlez !

BERNIE :

Je n’entends rien, vraiment…

YANOSH :

Mais vous me répondez !

Bah si, il répond.

BERNIE :

Hein ? Quoi ? Moi ? Non !

YANOSH :

Ah si !

BERNIE :

mais non…

YANOSH :

Mais si !

BERNIE :

M’enfin, moi, c’est Berniiiie !

YANOSH :

IIIIIILO, Dieu de la vie !

BERNIE :

Yanosh ? Eho ?! Poupou ?!

YANOSH :

Enfin… Vous m’accueillez dans la mort éthérée…

BERNIE :

Mon dieu… Il est pété ?!

YANOSH :

Je vous devine à peine…

BERNIE :

Vous me faites de la peine… AOUTCH

Trois fois peine dans trois contextes différents.

YANOSH :

Vous marchez à grand-peine…

BERNIE :

J’me suis pété le pied… AH…

YANOSH :

Je vous vois, Dieu divin !

Bernie a la même manière constipée et fielleuse de s’exprimer que Trichelieu, et fait lui aussi des jeux de mots douteux.

BERNIE :

Ggg… Coucou oui !

YANOSH :

AAAAAAAAAAAAAH ! BERNIE ?!

BERNIE :

Mais OUIIIII !

YANOSH :

Ah la sale…

Ah la sal-hop ! (qui est aussi le titre d’une chanson paillarde).

BERNIE :

hop hop hop ! Remuez-vous mon ami !

YANOSH :

mais que s’est-il passé ?

allitération en “k”

BERNIE :

J’me suis cogné le pied… contre une caillasse kaki…

YANOSH :

mais non… AVANT ceci !

Troisième occurrence du terme “péter”, double allitération en “t” et en “p”. Noter aussi les termes sal-hop et pétasse qui se suivent !

BERNIE :

avant que je ne pétasse ce petit peton ci ?!

YANOSH :

OUIIII !

Précisons que le glas est une cloche funèbre. Pertinent, vu que tout la cité y est passée… noter aussi l’assonance en a.

BERNIE :

Eh bien, j’étais là… j’étais las… Lorsque qu’ouï-je ici bas ? Un vibrant son de glas enrobé de mana…

YANOSH :

Le devin ? Il lisait…

Encore une tricheliade de Bernie. Remarquons aussi la différence de langage entre Kyo et Bernie qui racontent le même événement : *y a eu comme un Ding ding… et PAF ! Dans les tchous tchous… *

BERNIE :

Euh… ouiiiii… le grimoire des secrets… et donc, ce bruissement, lequel nous estourbîtes, a…

YANOSH :

LE DEVIN ! LÀ ! PAR TERRE !

BERNIE :

Oh… En effet ! Le pauvret… Serait-il comateux… ?

YANOSH :

Il ne va pas au mieux…

BERNIE :

Eh bien… soit ! Soignez-le !

YANOSH :

Oui mais non… je ne peux !

BERNIE :

Comment ça ne se peut ?!

YANOSH :

Je n’ai plus de mana…

Encore une allitération… c’en devient blasant ;)

BERNIE :

Quel caustique constat : je suis moi-même à plat…

YANOSH :

Le grimoire des secrets…

BERNIE :

Quoi donc ?

YANOSH :

Il nous faut l’étudier… mais… c’est écrit en quoi ?!

De l’elfique ancien (cf. épisode 10) !

BERNIE :

C’est de l’Elzopéen… un truc ancien, je crois !

YANOSH :

Maiiiiiiis… . Je ne peux lire ceci !

BERNIE :

Et moi non plus… Pardi…

YANOSH :

Rhaaaa… Je n’y comprends que pouic !

Pouic pouci est un film de Jean Giraud avec Louis de Funès. C’est aussi le son du nounours de Teddy dans Adoprixtoxis.

BERNIE :

Eh oui pouic pouic… On ne peut hélas point être doué en tout…

YANOSH :

ou en rien… pour certains…

BERNIE :

C’est certain ! C’est certain… Voyez moi, par exemple…

Comment dire à Bernie qu’il est un incapable…

YANOSH :

bon exemple…

BERNIE :

plus que l’ezopéen, j’excelle dans l’art pérenne de la guipure ancienne…

YANOSH :

La guipure ancienne ?

BERNIE :

c’est fou non ?

YANOSH :

Mais c’est… pas une langue… ?

BERNIE :

Ah non… mais c’est pour dire…

YANOSH :

mais… ça n’a rien à voir… c’est… de… la…

BERNIE :

Broderiiiiie, oui mon ami !

YANOSH :

Hé Mais… ?

La pointure est un terme de broderie.

BERNIE :

Au risque de paraître d’une immodestie piètre… je suis une pointure en matière de couture !

Comme Kyo avec son shaminsen !

YANOSH :

Ca y est, il me torture…

Comme vous vous en doutez sûrement, il s’agit réellement de différents types de points en couture. JBX fait pas les choses à moitié !

BERNIE :

point de croix, point de tige, point lancé, point de plume, point d’épine, point de gerbe, point d’arête…

YANOSH :

ARRRRRETTTTTE !

Encore un point !

BERNIE :

Ce point particulier est fort intéressant…

YANOSH :

STOP !

Et un autre ! Notons que la phrase se termine par un ? et non un !

BERNIE :

Point d’exclamation… ?

YANOSH :

Qui peut lire le grimoire ?

Nouveau point, et encore une fois inversion de la ponctuation.

BERNIE :

Point d’interrogation ! (silence) Ah ? Geuuuuuuh… Le devin…

Point de suspension !

YANOSH :

pour l’instant, il peut point…

BERNIE :

Geuuuuuuh… Alors… Frère Barnabin…

YANOSH :

AH Oui ?!

BERNIE :

un vil faquin…

YANOSH :

Ah oui ?!

BERNIE :

un malandrin…

YANOSH :

ah… oui…

BERNIE :

un calotin…

YANOSH :

ah… oui ?

Tétin est du vieux français, qui s’est maintenant transformé en téton.

BERNIE :

Il s’est éteint… !

YANOSH :

… ah… mais…

rimes courtes (4 pieds) en in. On retrouve aussi le tétin.

BERNIE :

c’était un saint…

YANOSH : [PAF !]

Bon… ET SINON !

BERNIE :

Geuuuuh… sinon… nous aurions… Barnibo

YANOSH :

Barnibo ?

BERNIE :

un étudiant

YANOSH :

ah… oui ?

BERNIE :

quoique…

YANOSH :

Quoique ?

Barnibo n’étudie que le verlan. Je vous laisse méditer ;)

BERNIE :

il n’étudie que le verlan…

YANOSH :

Bon… ET sinon ?

Nouvelle apparition de l’ami Chelin [Michelin] (épisode 11). On trouve donc plusieurs termes en rapport avec les pneux : roux, déjanté, manque pas d’air, chambre (à air), pression crevé, gonflait,

BERNIE :

Geuuuuh… Ah si… ah non… Frère Rémi Chelin…

YANOSH :

Chelin… ? Chelin ?!

BERNIE :

c’est l’ami du devin…

YANOSH :

D’accord !

Chelin doit chanter à cause de son don sacré, il ne manque donc pas d’air (de musique). La mascotte de la firme Michelin est un bibendum composé de roues (roux), sans jante (déjanté) et bien gonflées (ne manque pas d’air).

BERNIE :

c’est un roux déjanté… qui ne manque pas d’air…

YANOSH :

On s’en fout ! Il est où ?!

Chambre (à air), sous pression (pour gonfler le pneumatique), crevé (pneu troué).

BERNIE :

Dans une… chambre… sous pression… il doit être crevé !

YANOSH :

Mais qu’en avez vous fait ?

On comprendra après le « chanter comme un mioche »

BERNIE :

Eh bien… il nous gonflait… à chanter comme un mioche… on l’a claquemuré… je sais, je sais… c’est moche !

YANOSH :

Du coup, personne ici ne lit l’elzopéen ?!

BERNIE :

Mis à part le devin qui est vieux mais qui est…

Référence à la réplique désormais culte qui revient à chaque fois qu’on parle du devin (il est vieux, mais il est bien). Cf. épisodes 8, 11, 13 et le texte de la boite perdue.

YANOSH :

BIEN ! Situation de crise…

BERNIE :

Ah ? Euh… ah ?!

YANOSH :

On va devoir aller dans mon temple d’Ilo…

BERNIE :

votre Dieu de la vie est tellement si gentil…

La formule usuelle c’est « on lui écrira », d’où la blague.

YANOSH :

C’est ça… On lui priera… Allez zou… toi, tu portes le vieux, moi, j’emporte le livre…

BERNIE :

Hein ?! Portez quoi… ?

YANOSH :

Le VIEUUUUX !

cancrelat est synonyme de blatte, c’est-à-dire un animal plutôt léger, rappelant à quel point Bernie est un incapable.

BERNIE :

Mais… vous n’y pensez pas… il pèse un cancrelat…

YANOSH :

Dépêche !

BERNIE :

Mais j’ai le pied pété…

YANOSH :

DEPECHEUH !

Dernier point !

BERNIE :

Non mais rien qu’à l’idée, j’ai un point de côté…

YANOSH :

ASSEZ DE BRODERIE !

BERNIE :

Euh… ah mais non mais là…

YANOSH :

En avant !

BERNIE :

Ah ?!

Chapitre 8 – Réveil dans une geôle et chantre décati

Clé et prison. Quant à la prison dorée, cela désigne une geôle qui ne fait pas cellule ; la prison étant détruite, il n’y a plus de cellules : donc une prison dorée. On apprendra plus tard que ces cellules leur ont aussi sauvé la vie, ce qui peut jouer ! Enfin, dans l’épisode 13 il est dit que le bâtiment est doré. Ce qui peut jouer aussi ;)

NARRATEUR :

Restons dans la cité au même moment clé, pour aller visiter une prison… dorée…

KYO :

Ah… ? HI ?

L’ensemble du passage est à peu de choses près un copié / collé du début du chapitre précédent.

SACHER-MASOCH :

Ayayayaïe ah ouiii ma tête… Où suis-je donc tombé ?

KYO :

Bouya… Pouaaaah

SACHER-MASOCH :

Aurais-je trépassé ?… Mon corps… Serais-je mort ?

Kyo parle aussi de sœur Gudule comme Bernie dans le chapitre précédent. Kyo a rencontré Gudule dans le bonus de la boite perdue. Précisons que Kyo ne précéde pas sa citation du fameux DONG, et que sa toux et l’heure de la citation laissent penser à une certaine relation !

KYO : [tousse]

Comme l’a dit soeur Gudule tousse à l’orée de la nuit tousse

SACHER-MASOCH :

Mais qu’ouï-je ? Qu’entends-je ? Étrange ?

KYO : [tousse]

Excuse la poussière, ça n’a jamais servi tousse

SACHER-MASOCH :

quelle est donc cette voix qui tousse et qui flamboie ?!

QUI tousse et QUI flamboie.

KYO : [tousse]

de qui de qui de quoi ?

SACHER-MASOCH :

Shamrodia ? M’entendez-vous ?

Tout fou ?

KYO :

Il a sombré dans le tofu ?

SACHER-MASOCH :

Ma déesse ! Me parlez-vous ?!

KYO :

Sushi ?! J’entends que dalle…

SACHER-MASOCH :

Mais vous me répondez !

KYO :

Hein ? Quoi ? Moi ? Non !

SACHER-MASOCH :

Mais si !

KYO :

mais non…

SACHER-MASOCH :

Ah si !

Assis, couché.

KYO :

couché…

SACHER-MASOCH :

Mais siiiiiiiiii !

Mais si mais si !

KYO :

Y A PAS DE MESSIE ICI ! Moi c’est KYO ! Abruti !

SACHER-MASOCH :

Shamrodia, Ma déesse !

La soupe miso est une soupe japonaise. Logique après avoir parlé du tofu et du sushi !

KYO :

Non mais, il est miso ?!

Miso, maso.

SACHER-MASOCH :

plutôt maso !

KYO :

… Eho ?!

SACHER-MASOCH :

Enfin… Vous m’accueillez dans vos bras décharnés…

On continue dans la cuisine avec la toque du cuistot.

KYO :

Cette loque est toquée ?!

SACHER-MASOCH :

Je vous devine à peine…

Peine capitale

KYO :

Elle sera capitale… et Aouh…

SACHER-MASOCH :

Vous marchez à grand-peine…

Comme Bernie !

KYO :

J’me suis pété le PIEEED !

Effectivement, il vouvoie sa reine.

SACHER-MASOCH :

Je vous vois, vous, ma reine !

KYO :

Ah ouaiiiiis ?! Gnnnn ! SBAAAAAFFFFF

SACHER-MASOCH :

AAAAAAAAAAAAAHOUIIIIMAIS ! KYO ?!

Quand Kyo traine Sacher dans les rues, il le traite plusieurs fois de pauvre tache.

KYO :

OUIIIII pauv’ tache !

Une tache, c’est sale

SACHER-MASOCH :

Oh la sale…

Oh la sale au prix ! (encore une copie du chapitre précédent.) Et un joli double emploi des sons “prix” et “pié”.

KYO :

Au prix de mon mépris, je piétine ta pitié…

SACHER-MASOCH :

AIEUHHHH ! Ma main…

KYO :

EHEH…

Se faire écraser la main ? Quel pied, pour Sacher-Masoch !

SACHER-MASOCH :

quel pied… !

KYO :

Arf… j’oubliais…

SACHER-MASOCH :

Mais que s’est-il passé ?

Être dans les choux, c’est tomber dans les pommes. Quant au ding ding, il a un rapport direct avec le train !

KYO :

Hein ?! Ah… y a eu comme un Ding ding… et PAF ! Dans les tchous tchous…

SACHER-MASOCH :

Ah oui, j’y suis… ce bruit… tel un vent de magie nécrosé et sans vie…

KYO :

Euh… ?

On a déjà entendu cette phrase dans le chapitre précédent.

SACHER-MASOCH :

oh mais… je suis à plat…

KYO :

Mets-toi debout déjà… !

SACHER-MASOCH :

mais non voyons, pas ça… je n’ai plus de mana… !

Okinawa est une ville du Japon, d’où vient le Shaminsen.

KYO :

Ah bon ? OKINAWA !

SACHER-MASOCH :

de qui n’a quoi ?

KYO :

La grille… là-bas !

SACHER-MASOCH :

Ah oui… de quoi ?!

KYO :

ELLE EST OUVERTE !

Le prêtre aime s’ouvrir les plaies, voir l’épisode 9.

SACHER-MASOCH :

telle une plaie… LA LIBERTÉ !

Telle une plaie / tel qu’il me plait.

KYO :

Tel qu’il me plait… tu vas rester !

SACHER-MASOCH :

Maiiiis…

KYO :

Tais-toi donc détritus…

Chelin chante sur une chanson folklorique latino-américaine intitulée La Raspa

CHELIN : [petite musique enfantine]

Booooonsoirrrrr… Bonsssoiiiirr… à vous… tagadigadigadou

KYO :

mais c’est qui celui là ?!

SACHER-MASOCH :

c’est un vieux gateux gaga… !

L’ami Chelin et Rémi Chelin ; dans les deux cas on trouve le jeu de mots !

CHELIN : [petite musique enfantine]

Je suis Rémi Chelin voulez-vous un coup de main ?!

SACHER-MASOCH :

houlà…

KYO :

Chelin Chelin… ?

SACHER-MASOCH :

C’est pas l’ami du devin ?

Michelin… conduire… ><

CHELIN : [petite musique enfantine]

Oui le devin est mon ami, il faudrait me conduire à luiiiiiiii !

KYO :

Pépé va falloir te calmer si tu veux revoir ta mémé !

SACHER-MASOCH :

je n’vais pas supporter de vous entendre chanter…

CHELIN : [petite musique enfantine]

Sortons vite d’ici et amenez moi chez lui…

SACHER-MASOCH :

bon ben… moi, je m’enfuis…

KYO :

QUOI ?!

Un HI HI final aurait fait la rime !

SACHER-MASOCH :

HA HA HE HE HA HE HE !

Sympathique allitération en f et m (Fumeux, fumiste, fumier, Fichu) et une assonance en é à la fin. Sans compter le message subliminal : fumier tue !

KYO :

Fumeux fumiste fumier ! TU… AIE ! Fichu pied pété !

SACHER-MASOCH :

HA HA HE HE HA HE HE !

Rechaper, terme technique adapté à Michelin. Le devin l’avait déjà cité dans l’épisode 11.

CHELIN : [musique enfantine]

Il ne pourra pas rechaper à l’horreur de sa destinée…

KYO :

OUaiiiiiis… mais… Eh ?! T’es devin, pépé ?

La déesse du savoir., aussi vénérée par Bernie.

CHELIN : [petite musique enfantine]

Je suis l’oracle d’Hésindé…

KYO :

Encore un vieux devin ?!… Je me sens vraiment cerné…

Les cernes !

CHELIN : [petite musique enfantine]

En y regardant bien, vous me semblez fatigué…

Cantonais

KYO :

C’est pas près de s’arranger si tu dois tout chantonner !

CHELIN : [musique]

C’est le prix à payer de mon divin don sacré…

KYO :

Cette chanson est insupportable !

Dans l’épisode 10, le devin parlait aussi de karma.

CHELIN : [musique]

C’est mon karma…

KYO :

intolérable !

CHELIN : [petite musique enfantine]

Quittons cette prison méprisable…

KYO :

Oui mais NON !…

CHELIN :

C’est une blague ?!

KYO :

Je dois d’abord récupérer toute ma panoplie… mon gong, mon katana, mon shamisen aussi !

Étrangement, Chelin ne chante pas pour cette réplique. Est-il choqué par l’attitude de Kyo ?

CHELIN : [au loin]

Ah… bon d’accord…

KYO : [au loin]

Mon shamisen c’est important…

Chapitre 9 – Évocations polies pour épilogue cruel

Peurs de plus en plus fortes, auquel vient s’ajouter une allitération en c.

NARRATEUR :

Revenons aux côtés de nos aventuriers apeurés, pétrifiés, horrifiés, terrifiés… Enfin… encore eut-il fallut que cette dragonne avide de violences acides ne cessât son récit romancé et placide, que les questions candides d’une mégère aride ne faisaient qu’éxalt…

Interruption du narrateur, comme Trichelieu l’avait fait dans l’épisode 3 : il se croit au printemps des poètes ou quoi ?

MOUMOUNE :

EEEEEEEEEEH ! ON POURRAIT ÉCOUTER ?!

NARRATEUR : [soupir]

… BREF… les femmes…

DRAGONNE :

Hum, hum…

MOUMOUNE :

et donc ?

DRAGONNE :

… c’est ainsi qu’incitée par ses airs enchantés que j’aimais à chanter je me suis rapprochée…

MOUMOUNE :

comme c’est mignon…

ENORIEL :

vivi…

TOUS :

hmmmm…

DRAGONNE :

nous avons cheminé sur de petits sentiers…

Ce petit chemin, qui sent la noisette… * chant fredonné par Enoriel dans l’épisode 3 et par la dragonne dans l’épisode 9, et qui laisse présager une sinistre fin. Petit plus : prenez la fin *Aenor : c’est le début de Enor-iel ! Malin les amoureux, non ? ;)

ENORIEL :

… bordés de noisetiers aux parfums raffinés…

DRAGONNE :

Je me souviens d’un lac aux reflets irisés…

ENORIEL :

… dont la douce quiétude avait su m’inspirer…

Ce qui suit est un poème de Lamartine nommé le Lac.

DRAGONNE :

“Tout à coup des accents inconnus à la terre

ENORIEL :

Du rivage charmé frappèrent les échos;

DRAGONNE :

Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère

ENORIEL :

Laissa tomber ces mots” :

ZARAKAÏ :

OOOOOOOOOH !

Fin du poème.

ENORIEL :

… temps suspends ton vol… et mais QUOI ?!

ZARAKAÏ :

si c’est pour vous entendre pomper fleurette…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

pomper ?!

ENORIEL :

CONTER !

ZARAKAÏ :

Ou l’inverse…

L’inverse de conter.

ENORIEL :

T’es con…

ZARAKAÏ :

EHEH !

MOUMOUNE :

Pffff… et donc, à un moment… vous vous êtes embrassés ?

Légère incompréhension !

ZARAKAÏ :

NON MAIS ÇA VA PAS NON !

MOUMOUNE :

mais… QUOI ?

ZARAKAÏ :

PLUTÔT CREVER !

MOUMOUNE :

hein ?!

DRAGONNE :

euh…

WRANDRALL :

MAIS… PAS TOI AVEC L’ELFE !

ENORIEL :

HEIN ?!

ZARAKAÏ :

Aaah…

ENORIEL :

QUELLE HORREUR !

Zehir tousse derrière, rappelant si besoin que la dame est une dragonne.

MOUMOUNE :

Y a erreur… J’ai posé la question à la dame, voyons !

ZARAKAÏ :

Oui… ah… bon… autant pour moi…

ENORIEL :

ah mais non, surtout pas !

MOUMOUNE :

et donc… ? Vous vous êtes embrassés avant de vous quitter ?!

ENORIEL :

Rhaaaaaaa…

DRAGONNE :

Oui…

MOUMOUNE :

c’est trop mignon…

ROGER :

Elle perd pas le nord, hein ?!

Cf. épisode 12 ; dans lequel on découvre le proverbe nain « JAMAIS AU NORD ! ». Noter aussi la gare du nord !

ZARAKAÏ :

Fichu nord… On s’égare !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

votre histoire de c… oeur me rappelle une chanson… !

TOUS :

Ah… non…

Tricheliade sur les paroles d’une chanson de Juliette Gréco.

TRICHELIEU :

“Un petit poisson un petit oiseau s’aimaient d’amour tendre… mais comment se prendre… S’Y prendre… quand on est là haut… Gggg… “ SBAAAFFF ! AIE !

TOUS :

tsssss…

Voyelle / consonne.

ZEHIRMANN :

une voyelle échangée et c’est un clerc qu’on sonne…

TRICHELIEU :

Maiiis…

DRAGONNE :

c’est très joliment dit…

ZEHIRMANN :

Merci…

Dragouille / dragonne

MOUMOUNE : [rires stupides]

Eh, la dragonne elle dragouille, là, non ?

Enoriel interrompt bien précipitamment ce flirt dragonne / zehir. Jaloux, messire elfe ? De plus, il reprend un des pléonasmes du narrateur (en bref, en résumé… ) vu dans l’épisode 13.

ENORIEL : [rires… gênés… ]

BON ! En bref, en résumé, je m’suis carapaté après avoir cerné sa vile identité…

TOUS :

eh oui…

ZARAKAÏ :

laquelle ?!

ENORIEL :

sa nature draconiiiiique !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

sur la fin, il s’excite…

WRANDRALL :

tu t’es carapaté… ?

Filer à l’anglaise, c’est partir discrètement ; ce qui n’est pas particulièrement héroïque et justifie leurs propensions à le mettre sur le dos de l’autre race. Dans le monde réel, c’est pareil !

ENORIEL :

ouaiiis… j’ai “filé à la naine”

ZARAKAÏ :

tu veux dire… à l’elfique ?

ENORIEL :

à la naine…

ZARAKAÏ :

à l’elfique…

ENORIEL :

à la naine…

ZARAKAÏ :

à l’elfique…

ENORIEL :

À LA…

ZEHIRMANN :

OOOOOOOOOOOOOOOOH !

ENORIEL :

BREF… avec tout ça… Ma chère Alia… on ne sait toujours pas pourquoi tu es là ?!

DRAGONNE :

J’ai été missionnée afin de m’assurer que ce lieu mystérieux ne puisse contrarier le destin de l’armée de mon roi révéré…

TOUS :

ah ?

MOUMOUNE :

oui…

ROGER :

Mortys…

MOUMOUNE :

et son armée…

ROGER :

on vous en a parlé !

ENORIEL :

certes…

MOUMOUNE :

le devin…

ROGER :

la dragonne…

MOUMOUNE :

non mais quoi… VOUS DORMIEZ ?!

TOUS :

MAIS NON !

armés / armés, et aussi référence au fait qu’‘ils se font désarmer trois repliques plus loin :)

DRAGONNE :

Je vous sens alarmés par vos sens désarmés…

TOUS :

Euh…

NARRATEUR :

Sur ces mots sibyllins et sous ses airs mutins, la dragonne entrouvrit une bourse en satin, laquelle émit soudain quelques sons cristallins…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Ooooh la jolie petite bourse ?!

DRAGONNE :

DRAZALMAGAT…

TOUS : [Tzing !]

Hein ?!

ZEHIRMANN :

Mon arme !

ENORIEL :

MA LAME !

ZARAKAÏ :

MON MARTEAU !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

MON GOURDIN !

Voir épisode 12.

WRANDRALL :

MON ÉPÉE… Ah non, c’est vrai… mon père me l’a… gardée !

ZARAKAÏ :

MA BAAAAAAGUE ! MA BAAAAAAGUE !

TOUS :

QUOI ?!

ZARAKAÏ :

J’AI PERDU MA BAAAAAGUE !

En le révoquant et en s’accrochant à lui, l’idée avait été évoquée dans l’épisode 13.

DRAGONNE :

Vous eussiez eu l’idée d’user du tavernier…

ROGER :

Hein ?!

MOUMOUNE :

QUOI ?!

ZARAKAÏ :

MAIS…

ENORIEL :

ET MA HARPE ?! ET MA HARPE ?!

Sûrement un rapport avec les sorts d’Enoriel, qui appelait les fées dans sa formule magique précédente. Rappelons aussi qu’Enoriel a été le premier a déceler le doppelganger déguisé en fée, voir épisode 5.

DRAGONNE :

Il eut été aisé d’en jouer pour les fées…

ENORIEL :

Zut…

ZARAKAÏ :

ELLE A VOLÉ MA BAGUE ?!

ENORIEL :

ELLE A PIQUÉ MA HARPE !

TRICHELIEU :

ELLE M’A PRIS MON GOURDIN !

DRAGONNE :

Je garde dans ma bourse vos précieuses valeurs…

À partir de là, chacun insulte la dragonne avec son vocabularie.

ENORIEL :

VILE FRIPONNE !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Dame PIPEUSE !

ZARAKAÏ :

Sale FRIPOUILLE !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

RAPINEUSE !

ENORIEL :

CHAPARDEUSE !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

TRIPOTEUSE !

ZARAKAÏ :

MARAUDEUSE ! YAAAAAAAAAAAAA !

WRANDRALL :

NON ZARAKAÏ NON !

ENORIEL :

MAIS… STOPPEZ-LE VOYONS !

ZEHIRMANN :

GNA…

ROGER :

OUF…

Pie voleuse.

ZARAKAÏ :

LAISSEZ-MOI ÉTRIPER CETTE HARPIE VOLEUSE !

ZEHIRMANN :

C’est une dragonne… Zarakaï… C’est une dragonne…

Variante du tu me touches… je t’éclate. (épisode 6)

ZARAKAÏ : [Jet de sagesse : 02 - réussi… ]

Ah ben oui… forcément… je la tape… elle m’éclate…

ROGER :

OUI…

ZEHIRMANN :

Voilà…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

d’un seul doigt…

ZARAKAÏ :

Ah ?

Ou comment se débarasser d’un nain tout en subtilité.

ENORIEL :

Mais remarque, c’est pas sûr… Tu peux tenter pour voir…

Astérix et Obélix.

ZARAKAÏ :

GNA GNA GNAAAA…

DRAGONNE :

En toute précaution et malgré l’affection que je peux exprimer… il me faut vous… tuer…

TOUS :

QUOI ?!

ENORIEL :

De QUOI… de quoi ? Même moi ?

Et 23 minutes plus tard, on retrouvera nos héros dans leur fuite. Ironiquement, l’épisode a aussi commencé depuis exactement 23 minutes !

DRAGONNE :

Cependant… je vous cède, avec aménité, quelques 23 minutes pour vous… carapater…

TOUS :

HEIN ?! Mon DIEU ! Argh… D’accord !

WRANDRALL :

ALORS… VITE FUYONS !

ZARAKAÏ :

mais nom de nom…

DRAGONNE :

Oh… mais pas par là, voyons…

TOUS :

Hein ? Pourquoi ?!

DRAGONNE :

j’ai refermé le gouffre… l’entrée porte mon sceau…

TOUS :

DE QUOI ?!

ZARAKAÏ :

ELLE A FAIT QUOI ?!

ZEHIRMANN :

Elle a scellé le gouffre…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

par un sceau inviolable !

ZARAKAÏ :

ELLE A FERMÉ LA PORTE ?!

TOUS :

OUIIIIIIIIIIII !

Faut pas toucher à SA porte !

ZARAKAÏ :

BOOOOOOOOOOOOOH !

ZEHIRMANN :

Vous nous avez piégés…

Une remarque digne de Yanosh !

WRANDRALL :

C’EST ODIEUX VOUS SAVEZ ?!

DRAGONNE :

Une autre issue, peut-être, vous sera révélée… en attendant… (voix grave) courrez !

Bienvenue dans le gouffre de AAAAAH !

TOUS :

AAAAAAAAAAAAH !

DRAGONNE : [voix grave]

Tentez de vous cacher… la chasse va commencer… AHAHAHAHAHA… COURREZ !

Encore et encore !

ZARAKAÏ :

Mais par là … mais c’est vers le Nord ! … mais JAMAIS AU NORD !

WRANDRALL :

Mais on s’en fouuuut !

Chapitre 10 – Louable enrôlement dans le funeste club

NARRATEUR :

EHEHEHEHEHE… EEEEET retournons un instant dans les terres du Mortyr, une action décisive se profile chez Mortys… ?

MORTYS :

Aaaaaaaaaaaaaaaaahhhhaaaaaaaaaaaaaaahhhhhaaaaaaaaa

BELIAL :

AHAHAHA… Hmmmm ?!

NARRATEUR :

Eh oui, oui ?!

Et c’est reparti pour un tour…

MORTYS :

j’ai bien failli mourir de rire… AHAHAHAAHAHAHAHAHA !

NARRATEUR :

Eh ben… non…

BELIAL :

AAAHAHAHAHAHA

MORTYS :

AHAHAHAHAHAHAH

Amortis / Mortys. On peut aussi apercevoir le champ lexical du foot : zéro, aucun but, amortis, nul… ou action décisive plus haut. Les mauvaises langues diront même que le « mourir » en fait partie, vu que la probabilité de décéder sur un terrain est bien plus élevé que pour un papy de 95 ans alcoolique et épileptique en train de regarder Canal+ en crypté.

NARRATEUR :

statu-quo, c’est zéro… aucun but dévoilé, ils sont bien “amortis”… c’est nul ! c’est à pleurer…

NARRATEUR :

BREF ! Voyons si leur armée funeste et piétinante poursuit son avancée austère et… pertinente…

OGRE DDE :

EHEHEHEHE…

RECRUTEUR :

et donc, quel est ton nom… ?

Retour à l’épisode 3.

OGRE DDE :

Moi m’appeler DDE…

WASSILY :

Mon Dieu… !

Petite série sur le champ lexical du chien : ouaf, toutou, baso-chien, couché, os, coucouche panier

SOURDINGUE :

Quel temps de chien…

GILLES :

Va falloir arrêter de tout tout recruter…

SOURDINGUE :

ouaf !

RECRUTEUR :

mais c’est là ma mission…

Personne de loi.

WASSILY :

Sans faire mon basochien…

SOURDINGUE :

Ouaf !

WASSILY :

Après ce pont, c’est bon…

GILLES :

… car si c’est pour lever une armée d’arriérés…

WASSILY :

… autant rester couché !

SOURDINGUE :

Ouaf !

Forcément si on recrute des morts.

RECRUTEUR :

J’avoue, dans ce métier, on peut parfois tomber sur un os, vous savez…

Ouaf, cri de joie du chien qui tombe sur un os.

SOURDINGUE :

OUAF !

GILLES :

Sourdingue… coucouche panier !

SOURDINGUE :

hein ?!

RECRUTEUR :

Bon… avançons…

WASSILY :

Da !

OGRE DDE :

STOOOOOOOOOOOOOOOOOP !

TOUS :

Hein ?!

OGRE DDE :

pour passer, c’est un comme ça…

NARRATEUR :

dit l’ogre en montrant… une… pièce… une… euh… ah ben non…

OGRE DDE :

ah zut… n’ai pu sousous… tant pis… pour passer, c’est un comme ça !

Mais c’est wazaa !! Il s’est passé quelque chose entre JBX et les cailloux, c’est sûr.

NARRATEUR :

dit l’ogre en montrant… du doigt… une… petite… caillasse…

RECRUTEUR :

Hein ?! Mais… QUOI ?…

Un petit topic sur le forum RdA : Qu’aimeriez-vous entendre dans le prochain épisode. Gagnant ? Gagasprött.

WASSILY :

GAGASPRÖTT ?!

GILLES :

C’est pas vrai ?!

Les nains disent tous la même chose (épisode 3), même pour un caillou.

SOURDINGUE :

ET SI ON VEUT PAS PAYER ?!

OGRE DDE :

Alors, c’est un comme ça…

Le narrateur apprend en évitant le double sens de la trique.

NARRATEUR :

dit l’ogre, en montrant son énorme… euh… patasse…

TOUS :

pffff…

WASSILY :

GAGASPRÖTT !

Chapitre 11 – Agréable interlude pour un prêtre fourbu

Instants mort, temps mort… pour une armée de décédés, c’est très approprié.

NARRATEUR :

Pfffff… Pendant ces instants morts, deux prêtres et un poids mort totalement exsangue avançaient sous un temple…

YANOSH :

Dépêche !

Peut-on / peton, pause / pose

BERNIE :

Peut-on… faire une pause ? Mon peton m’indispose !

YANOSH :

Toi aussi…

BERNIE :

Vous souffrez ?!

YANOSH :

Ah ben oui…

BERNIE :

De quel pied ?!

YANOSH :

Eh ben non… euh… c’est pas… le pied…

BERNIE :

AOUCH ! Le vieux me pète le dos…

pété !

YANOSH :

Tu t’y prends comme un pied…

Choix / échoit

BERNIE :

Mais je chois sous son poids… il m’échoit de l’asseoir…

Certains font des pauses pipi, d’autres des poses pépé.

YANOSH :

OK… pose pépé…

BERNIE :

Merci… merci…

YANOSH :

De rien… de rien… Est-on à mi-chemin de la sortie au moins ?

C’est pas une carte Michelin, mais une carte mi-chemin ;)

BERNIE :

Oui puisque nous devisons devant la Carte Hymnique…

YANOSH :

Euh… Devant la quoi ?

BERNIE :

La Carte Hymnique…

Y m’nique.

YANOSH :

Oui mais non… sans façon…

C’est tu niques !

BERNIE :

C’est une mappemonde magique qui peut jouer des hymnes… C’est unique !

YANOSH :

Mais… bien sûr !

BERNIE :

Regardez… sur le mur…

YANOSH :

C’est une carte… du monde…

BERNIE :

Il suffit d’appuyer sur tel ou tel duché et un hymne est joué !

Évidemment, juke-box ! (les duchés étant gouvernés par des ducs)

YANOSH :

C’est un duc-box géant ?!

BERNIE :

Ghhhh… ? Euh… Ce sont surtout des chants collectés de tout temps… Mais laissez-vous tenter ! Testez donc !

YANOSH :

Vous croyez ?!

BERNIE :

C’est d’une cocasserie en tout point drolatique…

YANOSH :

Bon… ben testons… celui-ci (clic)

À l’origine, une région d’Allemagne. Mais il s’agit plus probablement d’un clin d’œil à la France, l’hymne semble d’ailleurs confirmer cette supposition en recomposant les paroles de la Marseillaise.

BERNIE :

comment… la Franconie ?!

YANOSH :

Moi et la géographie…

BERNIE :

Mais… n’est-ce point ce duché-ci qui abhorre la magie ?

YANOSH :

ça m’étonne, c’est sérieux ?

Discrète référence historique aux événements de chasses aux sorcières au XIIe siècle en France

BERNIE :

Par chez eux, c’est le feu qui accueille nos voeux…

YANOSH :

T’y inviter un jour serait donc fructueux…

BERNIE :

Plaît-il ?

Ça plairait à Yanosh de brûler Bernie.

YANOSH :

oh oui, beaucoup !

BERNIE :

Euh… mais… maiiiis ?

VOIX :

Marchons mes frères, controns nos assaillants que leur sang, leurs viscères soient l’engrais de nos champs ! Prions mes frères, éduquons ces manants à coups de cimeterre, enseignons leurs ce chant !

Extrait du bonus Franconie.

VOIX : [clic]

La foi de nos pères s’écoule dans nos veines et la joie de nos mères découle de nos antiennes !

BERNIE :

C’est un hymne martial !

YANOSH :

… j’ai connu moins jovial…

BERNIE :

Ah vraiment ?

Sûrement un lien avec la Moldavie et Vlad l’empaleur, qui inspirèrent l’histoire de Dracula. Auquel cas il faut lire « mord Davie », ou « mort-da-vie ». La saga parlait déjà de la mordavie dans l’épisode 12 : Wassily vient de là. Ajoutons enfin que Yanosh aide un vampire dans Ghostbusters 2.

YANOSH :

Exemple… la Mordavie.

BERNIE : [clic]

J’avoue fort mal connaître ce mystérieux pays…

YANOSH :

Mes aïeux y naquirent… naguère… jadis… d’antan…

BERNIE :

D’où votre léger accent ?!

Si peu, si peu ! Dans son interview sur SynopsLive!, JBX dit la même chose. Mais on ne nous trompe pas si facilement !

YANOSH :

Maiiiis… je n’ai pas d’accent !

BERNIE :

Ah ben… euh… ggggh !

Suçons cou par cou, sang pour sang.

VOIX :

Nous avons versé notre sang pour ta gloire,
Mais maintenant, c’est le tien qu’on va boire…
Sus au “cou” par “cou”, resserrons nos mâchoires
À “sang” pour “sang”, remplissons nos ciboires…

BERNIE : [clic]

gggggh ! L’hymne mordave est morbide…

Aupara-vampire que ça.

YANOSH :

C’était, auparavant, pire que ça…

BERNIE :

Vraiment ?!

YANOSH :

Bref… Et là, c’est quoi ? (clic)

Voir Guertrude de l’épisode 1, barbare cimmérienne à la locution proche de l’hymne que l’on va entendre.

BERNIE :

Eh bien… c’est Cimmeria…

Dans tous les sens du terme.

YANOSH :

houlala… c’est du lourd…

BERNIE :

On peut dire cela…

VOIX :

SOLEIL JOLIIIIIII, TOI PAS GENTIL, VENT QUI REMUE, TOI QU’ES MOURUS,
REGARDE LA PLUIE, TOI QUI POURRIS, LUNE QUI PUE, TOI QU’ES CUL NU… “

Le tartare aussi est cru !

BERNIE : [clic]

L’art barbare… est… fort cru !

YANOSH :

Les barbares n’ont pas d’art…

BERNIE :

Ah mais si… au moins deux !

YANOSH :

… Ah bon ? Lesquels ?!

Ar, ar…

BERNIE :

Bar-bar-e… Ggggg GEHEHEHE !

YANOSH :

Pffff… Allez zou… on repart !

BERNIE :

Ah déjà ?!…

YANOSH :

Oui… ça va !

BERNIE :

J’envoie juste celui-là…

YANOSH : [clic]

Non… mais… RAAA… DÉPÊCHE !

BERNIE :

Oui voilà, on y va ! Mais je trouvais sympa de repartir sur l’hymne de not’ cité divine…

YANOSH :

N’oublies-tu pas un truc ?

BERNIE :

euh… que donc ?

YANOSH :

LE VIEUX…

BERNIE :

rahhh… zuteuh…

Considérant le titre de l’épisode, cette info ne peut qu’être réutilisée. Quant au « veillons nos reflets », n’aurait-il pas une liaison avec le titre de la saga ? Serait-ce un avertissement de veiller et protéger les trois éclats de miroir qui renferment les pouvoirs de Bélial ?

VOIX :

Dans le puits du volcan dort le coeur de nos tourments ! Le magma des démons sommeille, veillons nos reflets pour qu’ils le surveillent !

Chapitre 12 – Enchaînement des faits et constats du duo

Bayonne, ville voisine de la villégiature de JBX.

NARRATEUR :

Retournons en prison pour suivre la progression d’un samouraï zélé et d’un vieux… bâillonné ?!

CHELIN :

Hmmmmmmmmmmmmm ?!

KYO :

oui je sais… c’est affreux… Ce bâillon sent mauvais…

CHELIN :

Hmmmmm ?!

baillon / haillon / aillé, aillé signifiant qui a été frotté avec de l’ail.

KYO :

C’est un haillon aillé… Garde-le malheureux !

CHELIN :

HMM ?!

KYO :

Tu dois rester muet afin d’être hors d’atteinte des instincts meurtriers…

CHELIN :

Hmmmmm… ?!

KYO :

Lesquels, lesquels… ? Les MIENS !

CHELIN :

HMMMMMM !

KYO :

Si tu chantes, je t’étrangle… et… Hein ?!

CHELIN :

HmmmmmMMM !

KYO :

Oui… la salle des gardes… oui ! Ils sont tous… décédés ?!

CHELIN :

HMMMM !

KYO :

Aucune lutte armée… leur faciès est figé… et… OUAIS ! Mon katana ! Et mon gong ! Et mes tongues… et…

CHELIN : [Chat qui miaule]

Hmmmmm ?!

C’est pas mon Chat Misen, chat que possédait Alpeh et la Puce, membres du forum.

KYO :

… hein ?! Non, c’est pas mon shamisen çha !

CHELIN :

Ahhhmmmm ?!

KYO :

çha, c’est mon shamisen, çha !

CHELIN :

Ahhhmmmm ?!

Sensen / sensei (maitre) ?

KYO :

coucou toi mon sensen !

CHELIN : [Ding ding diiiiing]

Hmmmmmmmmmmmm…

KYO :

c’est zoli hein ?!

CHELIN :

Hmmmph… Hmmmmmmmmm !

CHELIN : [Ding ding ding]

HMMPPPPH !

SACHER-MASOCH : [Miaaaaaou violent !]

OH ASSEZ ! PAR PITIÉ !

KYO :

HE ! C’EST CE FÉLON CACHÉ ! (ding ding)

Rendre quoi ? L’âme ? Son repas ? En tout cas, il se rend !

SACHER-MASOCH :

Arrêtez… je me rends… je me rends… je vais rendre…

KYO :

AHAHAHA EHEHEH !

CHELIN :

HMMMMMM !

Dentiste aux dents blanches

KYO : [DONG]

Comme l’a dit jadis le dentiste qui soignait Carry White…

Barry White :)

SACHER-MASOCH :

Euh… Carry White ?

Carrie White est un personnage de Stephen King

KYO :

La fille de Madame King et du Docteur Walton…

SACHER-MASOCH :

euh… ?

Nerihamegaki signifie dentifrice en japonais !

KYO :

La “dentine” par alliance de Nerihamegaki !

SACHER-MASOCH :

Hein ?! Mais…

On observe bien entendu la symétrie de l’expression, mais aussi l’allitération en r et en v. Quant au sourire ravageur… il vient du dentifrice !

KYO : [DOONNG]

BREF ! Comme le disait… l’autre… là : “Par son éclat moqueur, mon sourire ravageur est ravi d’aviser ton sourire ravagé !”

Et voilà comment on ravage un sourire !

SACHER-MASOCH : [BAM]

Hein mais… SBAAAAAAAAAAAAFFF AÏEUH ! Mes dents !

KYO :

Tu aurais dû t’enfuir…

SACHER-MASOCH :

Je n’avais pas les clés…

KYO :

Les clés pour ressortir ?

SACHER-MASOCH :

pour la grille à l’entrée…

KYO :

Ah ouais… faut les quérir…

CHELIN : [bruit de clés !]

HMMP !

SACHER-MASOCH :

CHELIN LES A TROUVÉ !

KYO :

L’est pas devin pour rien… Quant à toi…

SACHER-MASOCH :

moi ?

KYO :

Tu restes là !

SACHER-MASOCH :

Maiiiiiiiiiiiiiis…

KYO :

Oui mais… enchainé… ça te plairait ?!

Faut-il rappeler que le prêtre de Shamrodia apprécie ce genre de choses ?

SACHER-MASOCH :

AHHHH MAIS OUAIS ! Eh… aaaaaah… mais ça… c’est un coup bas…

KYO :

EHEHE !

Chapitre 13 – Nouvelle exploration dans le temps imparti

Désarmés / Désormais

NARRATEUR :

Dans un gouffre scellé, un groupe désarmé se trouvait désormais piégé et désoeuvré… EHEHEHEHE !

ZARAKAÏ :

C’est bon ! On l’a semée !

ENORIEL :

Pfff… Elle n’a nullement besoin de nous courser tu sais ?

ZARAKAÏ :

Ah bon ?!

ZEHIRMANN :

Mort de masse, à distance, serait de circonstance…

Voir la première rencontre de Moumoune et d’Alia dans l’épisode 11.

MOUMOUNE :

c’est son sort préféré… gnééé…

ROGER :

Elle va tous nous tuer…

ENORIEL :

Aouch ! À moins que ce ne soit notre ami incendiaire !

ZEHIRMANN :

De quoi ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Surveille tes boules… de feu…

ENORIEL :

Ouais !

ZARAKAÏ :

pas faux…

ZEHIRMANN :

Rhaaa… mais quoi ?…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Leurs flammes lèchent… nos cheveux…

ZEHIRMANN :

Elles remplacent mon épée pour éclairer nos pas…

ROGER :

ben oui mais…

Wrandrall, le trouillard du groupe est déjà loin devant ;)

WRANDRALL : [au loin]

alors, vous avancez ?!

TOUS :

MAIS OUAIIIS !

WRANDRALL :

C’est la salle pourprée…

ZARAKAÏ :

ouais ouais ouais…

ENORIEL :

à l’est, c’est l’escalier…

WRANDRALL :

à l’ouest, j’y suis allé…

ROGER :

il nous reste le no…

ZEHIRMANN :

AHEM ! Hmmm…

ZARAKAÏ :

uh ?

ROGER :

euh… ah ouais ! Il nous reste… tout droit…

ZEHIRMANN :

voilà…

Jamais au nord. Faut pas énerver Zarakaï !

ZARAKAÏ :

Mais tout droit… c’est le N…

TOUS :

SUUUUUD !

ZARAKAÏ :

Ah bon ? Alors ça va… !

ENORIEL :

Mouaiiiis…

C’est pas souvent que le clerc regarde aussi haut !

TRICHELIEU :

Oh… Regardez le plafond !

TOUS :

quoi ?

MOUMOUNE :

mais on y voit que dalle…

TRICHELIEU :

Rahhh mais… Zehir…

ZEHIRMANN :

Eh bien ?!

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Pourrais-tu effleurer de tes boules enflammées ces parties zénithales… ?

ZEHIRMANN :

QUOI ?!

TRICHELIEU : [SBAAAAAAAAFFF]

AÏEUH ! MAIIIIIS… je n’ai rien dit de mal !

ZEHIRMANN :

REFORMULE EN CE CAS !

TRICHELIEU :

pourrais-tu… rapprocher…

ZEHIRMANN :

ouais ?

TRICHELIEU :

tes deux sphères ignescentes…

ZEHIRMANN :

mouais…

TRICHELIEU :

du plafond de la salle…

ZEHIRMANN :

Hmmm…

TRICHELIEU :

afin de l’éclairer !

ZEHIRMANN :

Voilà qui est mieux dit…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Oui mais c’est moins circ… c… c… ggg… c’est moins concis…

ENORIEL :

Tsssss…

TOUS :

OH !

TRICHELIEU :

Vous voyez ?!

ZARAKAÏ :

on dirait un… machin…

Début de l’arachnophobie de Moumoune

MOUMOUNE :

C’est pas une… ARAIGNÉE ?!

TOUS :

HEIN ?

MOUMOUNE :

AAAH !

ENORIEL :

M’enfin… c’est dessiné !

WRANDRALL :

Le plan du souterrain !

TOUS :

ah ouais…

ENORIEL :

c’est stylisé…

ROGER :

C’est schématique…

MOUMOUNE :

Maintenant que vous l’dites…

ZEHIRMANN :

Donc, au sud, ce symbole…

ENORIEL :

on dirait une porte !

ZARAKAÏ :

OUAIIIIIIS !

Jamais au nord !.

ZEHIRMANN :

Sans doute… et au n… euh… et en haut…

ENORIEL :

une autre porte !!!

ZARAKAÏ :

OUAIIIIIIS !

TOUS :

Ah !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Une porte de derrière ?…

Encore et toujours ces satanées portes !

ZARAKAÏ :

OUAIIIIIIIIIS !

TOUS :

pfff…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

cette turlutaine du nain me turlupine un brin…

ZARAKAÏ :

DE QUOI ?

TRICHELIEU :

euh… non rien…

ZEHIRMANN :

Hmmmmmmm… bon… ALLONS-Y !

TOUS :

oui !

ROGER : [baille]

Ouillah… je suis flapi…

MOUMOUNE :

moi aussi…

Référence aux chansons paillardes (bali balo) et au jeu des mille francs où l’animateur disait toujours « c’est ballot ! »

TRICHELIEU :

C’est bali… c’est ballot…

MOUMOUNE :

Il n’y a aucun répit…

ROGER :

Vivement le repos…

ZARAKAÏ :

avec un bon repas…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

tout en étant au chaud…

ZEHIRMANN :

nous n’en sommes pas là !

ENORIEL :

notre temps est compté !

Contrepétrie proche de la tricheliade : « Notre con est tenté ».

ZARAKAÏ :

ou l’inverse… c’est vrai…

ENORIEL :

tssss…

Il est toujours devant, le fuyard en chef !

WRANDRALL :

ALORS ?! VOUS AVANCEZ !

TOUS :

OUAIIIIIS !

WRANDRALL :

On va se faire tuer…

Chapitre 14 – Martyre intolérable d'un ignoble ingénu

Salakis, au bon lait de brebisss.

NARRATEUR :

Dans l’antre de Mortys… pour peu que l’on s’immisce à un moment propice… devisent deux complices… (bêêêêê) Hein ? (c’est quoi cette brebisss ?!)

MORTYS :

AHAHAHAHAHAHA

Certains disent “bien”, d’autres disent “mal” ! Il y a aussi une jolie allitération en “c”.

BELIAL :

MAL… Nous avons assez ri… Cessons ces facéties…

MORTYS :

Certes…

BELIAL :

Ma visite ne souffre d’aucune courtoisie…

MORTYS :

Ah ?! Mais…

BELIAL :

Ce qui t’a perverti me revient aujourd’hui…

MORTYS :

Oh… c’est donc pour cet éclat que vous vîntes ici ?!

BELIAL :

oui…

MORTYS :

ainsi que pour m’offrir votre satisfecit ?!

BELIAL :

non…

MORTYS :

NON ?!

BELIAL :

Le lien qui nous unit n’est que pure infamie…

Les Rois Maudits, série de romans de Maurice Druon.

MORTYS :

Du fait de notre pacte, je suis un roi maudit… oui…

BELIAL :

Non… Ton titre vaut tes actes, ton sceau… ta perfidie…

MORTYS :

Mais… que voulez-vous dire ?

BELIAL :

Que ton être transpire les pires félonies !

MORTYS :

Mais comment osez-vous… douter de mon appui… ?

BELIAL :

une part de ton âme n’y a jamais consenti…

MORTYS :

QUOI ?! Mais qui, dans ce cas là, a su chercher vos traces en exhumant des morts l’histoire de vos frasques… ? Qui a su découvrir vos antiques reliques pour qu’elles puissent attenir aux hoiries de vos “fils”… ? Qui a poussé ceux-ci à suivre votre piste en pistant les présages de sages prophétiques… ? Qui enfin a formé cette armée de damnés qui scelle notre alliance sur vos voeux de vengeance…

BELIAL :

C’est l’éclat de mon âme qui t’a manipulé… AHAHAHAH

MORTYS :

QUOI ?

BELIAL :

Tu as même oublié qui, jadis, tu étais…

MORTYS :

Mais… ?

NARRATEUR :

En un geste brutal, Bélial put arracher du front de son “rival” l’éclat tant évoqué…

MORTYS :

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHH !

BELIAL :

AHAHAHAHA !

MORTYS :

MAIS JE NE COMPRENDS RIEN !

BELIAL :

Mes pires ennemis sont Maender et Alkoor…

MORTYS :

Vos ennemis sont morts !

Voir la suite de l’épisode.. et même la suite du chapitre.

BELIAL :

mais pas leurs descendants…

MORTYS : [… ]

MAIS… je… n’ose comprendre…

Construction en miroir : aïeul / linceul et trace / glace

BELIAL :

Maender fut ton aïeul… tu étais sur ses traces… et c’est dans son linceul qu’était ce bout de glace… AHAHAHAAHAHAA !

MORTYS :

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOON !

BELIAL :

Et maintenant… ADIEU…

Adieu / adieu.

MORTYS :

Je… mais… Es-tu un dieu ?!

BELIAL :

OUI…

Référence à Ghost Buster (il y en a au moins une par épisode) :
Gozer : Es-tu un Dieu ?
Raymond : Heu… nan !
Gozer : Alors… péris !

MORTYS : [gloups]

Alors… tant pis !

BELIAL :

Meurs !

MORTYS :

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !

NARRATEUR :

Ainsi donc, le démon portait fort bien son titre : le roi n’était qu’un pion sur l’échiquier inique…

Chapitre 15 – Appréhension morbide après le chant du coq

La phrase fait suite au Narrateur en continuant sur le thème de l’échiquier : après le roi, on a donc la reine, le cavalier, le roque et le noir (le joueur aux pièces noires). Le titre du chapitre fait référence à un épisode biblique du nouveau Testament (Pierre après la passion de Jésus).

NARRATEUR :

Retournons voir la reine, aux cheveux noir de jais, laquelle scrutait le gouffre, l’air rauque et cavalier…

DRAGONNE :

Ce temple magnifique est un joyau des Dieux… Son approche magique confine au merveilleux…

NARRATEUR :

La dragonne, intriguée, découvrait en ce lieu, la belle mécanique qui oeuvrait sous ses yeux…

… qui piquent !

DRAGONNE :

La mana naturelle se voit ainsi drainée, concentrée puis stockée par les cristaux bleutés.

NARRATEUR :

Elle observa de près la salle cathédrale avec sa planisphère et son bestiaire mural

DRAGONNE :

Hmmmm… serait-ce par ce biais qu’un puissant sortilège nuisible à notre armée pourrait être enclenché ?!

NARRATEUR :

Son regard se posa enfin sur une clé qu’elle ôta sans émoi avant de la ranger…

DRAGONNE :

La puissance du temple a été actionnée… Qu’a donc commis le groupe ?… Il me faut (tzing)… enquêter… ?

NARRATEUR :

La dragonne fut transie à ce moment précis…

DRAGONNE :

c’est comme si Mortys venait d’être… détruit !

Chapitre 16 – Déficience martiale et vile ménagerie

Musique issue du Pont de la Rivière Kwaï, ce qui semble de circonstance. Dans le film, la musique est jouée lorsqu’une armée marche au pas, ce qui est aussi le cas ici. Enfin, le terme pion finalise les références aux échecs.

NARRATEUR : [dés… 100 ! "pioutoutou… " Fumble critique !]

À quelques lieues de là, avançait une armée… QUOI ?! MAIS QU’EST-CE QUI S’EST PASSÉ ?! Rhaaaa… ZUTEUH ! Bon ben… à quelques lieues de là, avançait une armée… à l’exception de pions mortellement… noyés !

GILLES :

Oh là là… !

SOURDINGUE :

Hein ?

Ce qui a permis d’économiser… un caillou.

WASSILY : [tousse]

Euh… Vous avez très bien fait de nous faire traverser la rivière sans payer…

RECRUTEUR :

En évitant le pont, l’ogre est resté bouche bée ! HEHEEE !

Référence à l’épisode 3, avec la tricheuliade sur gué/gay. Normal pour Gilles Huminé le pieu !

GILLES :

on est passé à gué…

Ils sont intangibles ! Ils peuvent traverser les murs ou les rivières ;)

WASSILY :

Certes, nous autres, les fantômes, on peut tout “traverser”…

RECRUTEUR :

N’est-ce pas ?!

GILLES :

Mais pas les morts-vivants…

RECRUTEUR :

Mais… ?

WASSILY :

Le fleuve est déchaîné… il les a emportés…

RECRUTEUR :

QUOIIIIIIIIIIIIIII ?!

GILLES :

Il n’y a plus de zombies…

En effet, ça ce sont les fantômes.

WASSILY :

ils n’ont aucun esprit…

GILLES :

ils font tout ce qu’on leur dit…

Suite de rimes courtes en i.

RECRUTEUR :

Quelle plâtrée d’abrutis !

SQUIKKY :

CUICUICUICUI CUI CUI !

WASSILY :

OH ?

Ziozio, pour signaler l’arrivée du pinson.

GILLES :

Mes zyeux-zyeux !

RECRUTEUR :

qu’est-ce que ?!

WASSILY :

DA !

SOURDINGUE :

CUI !

SQUIKKY :

CUICUICUI !

RECRUTEUR :

EH ! Ce piaf est agressif !

SQUIKKY :

CUICUICUI !

Voir l’épisode 2.

WASSILY :

il nous dit : “DÉGAGEZ, INTRUS” !

SQUIKKY :

CUICUICUI !

WASSILY :

“OU… je… vous ?” … “KALIN” ?

SQUIKKY :

CUICUICUI !

En fond sonore, un air russe : *Kalinka, kalinka, kalinka moja… *

WASSILY :

“KAKALINE” ?!

RECRUTEUR :

kakaline ?!

Caca là, c’est très proche de “Je vous fiente dessus” !

WASSILY :

KAKALA…

GILLES :

mais ça veut dire quoi ?!

SOURDINGUE :

cuicui ?

WASSILY :

“ou je vous fiente dessus”…

GILLES :

EHHHH !

SOURDINGUE :

Hein ?!

RECRUTEUR :

OOOH ! MALPOLI !

SQUIKKY :

CUICUICUICUI !

WASSILY :

GAGASPRÖTT ?

SQUIKKY :

CUI !

WASSILY :

il dit… “qu’on est cerné… “

TOUS :

AH ?!

SQUIKKY :

CUIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ?!

LOUTRE :

sgnrrrrrrllll

CANARD :

COINNNNNN !

GRENOUILLE :

CROA !

SOURDINGUE :

Tiens… des bestioles ?!

RECRUTEUR :

Euh… OH MAIS…

SQUIKKY :

CUICUICUI !

WASSILY :

il dit que “pour passer, faut payer !”

TOUS :

OH ! QUOI ?!

Entre l’ogre, la loutre et le canard, y a des trucs bizarres qui s’y passent !

GILLES :

Mais c’est quoi cette forêt ?

Au final, la première traduction du narrateur était donc la bonne ; racketter au lieu d’enquêter

WASSILY : [tzing]

La forêt des rackettés ?!

RECRUTEUR :

NOUS DEVONS TOUT STOPPER !

TOUS :

HEIN ? QUOI ?

RECRUTEUR :

STOOOOOOOOOOOOOOOP !

GILLES :

à cause d’une loutre, d’un piaf et d’un crapaud… ?

GRENOUILLE :

CROA !

GILLES :

pardon, d’une grenouille…

CANARD :

COIN !

WASSILY :

et d’un canard… !

CANARD :

coin !

WASSILY :

DA !

RECRUTEUR :

Mais non… voyons… c’est pire… Le roi vient de mourir !

TOUS : [Bruit de vent… ]

HEIN ?!

Chapitre 17 – Navrante échappatoire et entourage mortel

Petite phrase à double sens.

NARRATEUR :

PFFFFFFFF… En plein Maender-Alkoor, un vil prêtre enchaîné, sentit également qu’un lien s’était brisé…

Morti, roi… et en fait, il ne parle que de lui.

SACHER-MASOCH :

Ooh… je sens que… non… comment est-ce possible ?… mais c’est… mor… c’est mortifère… c’est morbifique ! Mon seul roi-dissement vient de briser mes liens ! Il me faudra apprendre à l’oriental vaurien à serrer davantage, parce que là, c’est mesquin…

Encore la prison dorée !

NARRATEUR :

PITOYABLE ! Bref… En plein Maender-Alkoor, deux anciens prisonniers sortaient non sans efforts, de leur prison dorée…

KYO :

EH… MAIS… C’est toute LA CITÉ QUI A ÉTÉ CREVÉE ?! Mais qu’est-il arrivé ?!

CHELIN :

Hmmmm…

KYO :

de quoi ?!

La musique va crescendo sur les répliques qui suivent, accumulant la tension.

CHELIN :

HMMMMMMMMM !

KYO :

HEIN ?! QUOI ?

CHELIN :

HMMMMMMMMMMMMM !

KYO :

MAIS TU VAS PARLER OUAIS ?!

CHELIN :

HMMMMMMMMMMMMMMMMM !

KYO :

Ah… vi… vi… Tu as mon autorisation pour te démuseler !

CHELIN : [musique chiante : Jarabe Tapatio]

Il y a eu comme une vague mortelle qui aurait pu dévaster nos cervelles mais nos geôles étaient particulières, elles sont anti-magiques pour les prêtres…

KYO :

D’accord, d’accord… D’ACCORD ! C’est grâce à l’autre félé, que j’ai pas décédé ?

CHELIN :

OUIHHMMM… !

Majeur / mineur.

KYO : [dong]

Punaise… Comme le disait naguère, à sa pauvre grand-mère, le petit roi Dajis en tendant son majeur… tout en étant mineur…

CHELIN :

Ah bah bonMMMM ?

KYO :

Ben vi… en même temps, Dajis avait 4 ans…

CHELIN :

Ahhhhmmmm ?

Quand je jazz est là la java s’en va. (Claude Nougaro)

KYO :

Bref ! Ce petit con disait : Quand la mana fuit, l’anti-magie va, mais quand mamie fuit, la magie s’en va…

CHELIN :

Ahhhhmmm ?

KYO :

Ben vi… en même temps, Dajis avait 4 ans… Nous sommes seuls survivants ?!

KYO : [miaou… ]

avec… ce petit chat ?

CHELIN :

Euhhmmm… ne peux ?… .

KYO :

Erf… ouais, vas-y vas…

CHELIN : [musique]

Je ressens quelques vies sous la terre, le devin et deux autres compères, ils sont dans une étrange atmosphère, ce doit être Hésindé leur repère !

KYO :

C’est ce temple ? Juste en face ?!

CHELIN :

OUIHMMM !

KYO :

Ouais ?!

CHELIN :

OUIHMMMMMM !

KYO :

Ouais ?!

CHELIN :

OUIHMMMMMMM !

KYO :

OUI OU NON ?!

CHELIN : [musique]

OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI OUI…

Bouche ta bouche !

KYO :

EH STOP ! STOP… On a compris… BOUCHE TA BOUCHE ! Pas étonnant qu’ils aient dû t’enfermer…

Chapitre 18 – Ombrageuse vision et mauvais contrecoup

ice / ice, et ace / ace. Et feu / glace.

NARRATEUR :

Auprès de feu Mortys, dans un éclat de glace, se reflétait le Vice dans un état de grâce…

BELIAL :

AHAHAHAHAHAHA ! Entre donc, Grand Dadin ! La messe a été dite ! Je récupère, enfin, ma puissance érudite !

NARRATEUR :

le sombre palefroi s’avança dans la salle, une chambre d’effroi, sinistre et monacale.

BELIAL :

Je ressens vivre en moi les souvenirs du roi… Mon éclat de miroir détenait ses mémoires…

On entend en fond sonore un éclair.

NARRATEUR :

Soudain, en un éclair, le démon se figea…

BELIAL :

QUOI ?

NARRATEUR :

Sortant d’un cauchemar, une lueur bestiale traversa son regard…

Le nom du cheval a été commenté dans l’épisode 13.

BELIAL :

Il me faut retourner dans le gouffre oublié… RHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA ! EN AVANT Grand Dadin !

Chapitre 19 – Comme un huis clos ouvert vers un néant perdu

NARRATEUR :

Jamais je ne me ferai au nom de ce bourrin… Pffffff… Dans le gouffre évoqué, sans qu’il soit exprimé, un sentiment de peur s’amplifiait désormais…

WRANDRALL :

Tout au bout du couloir, il y a une porte noire !

Décidément, Zarakaï est portophile.

ZARAKAÏ :

OUAIIIIIS !

TOUS :

pfff…

ENORIEL :

Ne l’ouvre surtout pas !

Eh ben oui, quoi ! C’est SA porte.

ZARAKAÏ :

Ah ouais… n’y touche pas !

WRANDRALL :

Mais ça ne risque pas…

ROGER :

Allons bon…

MOUMOUNE :

et pourquoi ?!

WRANDRALL :

À cause des huit poignées déjà…

TRICHELIEU :

Huit poignées ?!

MOUMOUNE :

Oh purée…

Un procès à huis clos est un procès auquel le public n’est pas autorisé à assister (huis est un ancien mot désignant une porte).

ZARAKAÏ :

c’est donc ça un “huit clos” ?…

ENORIEL :

Hein ? Mais non… enfin… c’est… rhaaa…

cf. épisode 4 : huit, ça suffit.

ZARAKAÏ :

Y a un adage nain qui nous dit : “HUIT… “

ENORIEL :

ça suffit !

Le nain est surpris qu’Enoriel connaisse un proverbe nain.

ZARAKAÏ :

Alors là, tu m’épates !

ENORIEL :

pffff…

ROGER :

ça ne va pas ma chérie ?!

8 poignées, 8 pattes… Moumoune est arachnophobe. Et la suite lui donnera raison !

MOUMOUNE :

Cette porte me fait frémir…

WRANDRALL :

Qu’en penses-tu Zehir ?

Huit est un nombre clé sur le Disque-monde qui ne doit pas être prononcé par un mage du Disque-monde dans une zone non protégée. La phrase fait aussi référence à l’épisode 8 où le nain pose la même question, et Zehir répond aussi par un « j’aime pas ».

ZEHIRMANN :

Hmmmm… En matière de magie, j’aime PAS le chiffre “huit”…

Une porte noire, une araignée et le mot veuve ? C’est la veuve noire, une araignée très venimeuse. Ou alors, pour rester dans le registre de Trichelieu, la veuve poignet qui désigne la masturbation.

TRICHELIEU :

ces poignées sont la veuve… la preuve… que la porte peut s’ouvrir !

ENORIEL :

Non !

TRICHELIEU :

Ah bah bon ?

On retrouve denumbra(dénombrer donc détailler, découvrir) et on voit olvitaï, qui se rapproche du verbe éviter.

ZEHIRMANN : [tzing]

Olmita olmantaï dénumbra olvitaï : d’un point de vue magique, la porte n’est pas piégée…

ENORIEL :

Ah ben c’est déjà ça…

ZARAKAÏ :

à mon tour de jouer…

On les avait déjà entendus de multiples fois dans l’épisode 8.

WRANDRALL : [souffle… tousse]

ces tests m’avaient manqué…

TRICHELIEU :

À moi aussi…

ENORIEL :

Ah ouais, vraiment ?

MOUMOUNE :

Il se croit devant des bougies ou quoi ?

ZARAKAÏ :

d’un point de vue techeunique, faut tourner les poignées.

ENORIEL :

lesquelles ?

ZARAKAÏ :

Les huit, en même temps !

MOUMOUNE :

allons bon…

ZEHIRMANN :

Essayons…

ZARAKAÏ :

OUAIIIIS !

ROGER :

vous êtes vraiment sûrs ? Non parce que…

MOUMOUNE :

devant le mur en haut de l’escalier…

ROGER :

vous vous êtiez plantés…

ZEHIRMANN :

Je sais… je sais… nous ne sommes pas aidés…

ROGER :

ça, d’habitude, c’est moi… qui dois le déplorer.

MOUMOUNE :

Ouais !

WRANDRALL :

il faut nous dépêcher !

ZEHIRMANN :

Chacun prend 2 poignées ; je prends celles d’en haut…

ZARAKAÏ :

et moi, celles du bas !

ENORIEL :

moi… au milieu… mi-haut…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

et moi… milieu… mi-bas…

ZEHIRMANN :

AH NON ! Pas toi ! Wrandrall… ! Viens donc prendre sa place…

WRANDRALL :

mais… ?

TRICHELIEU :

maiiiis… !

ZEHIRMANN :

allez !

ENORIEL :

vas-y… passe ton bras… Non l’autre !

ZARAKAÏ :

attention à mon casss-queuuuh!

WRANDRALL :

voilà, c’est bon pour moi…

ZEHIRMANN :

Très bien… on tourne… à 3…

TOUS :

OK !

ZARAKAÏ :

enfin un peu d’action…

ZEHIRMANN :

1… 2…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Vu votre imbrication, ça pourrait mal tourner…

À ce moment de l’épisode, on peut entendre comme musique une tarentelle. La tarentelle est une musique et une danse originair d’Italie qui étaient utilisées pour guérir les gens du tarentulisme, une maladie soi-disant provoquée par la morsure… d’une araignée ! (Tarentelle / Tarentule)

TOUS :

ooooh…

Quel hasard ! Trichelieu serait-il devin lui aussi ? En tout cas, il tricheulise encore et toujours.

TRICHELIEU :

Votre enchevêtrement rappelle une araignée…

ZEHIRMANN :

BON… Moumoune… Roger…

ROGER :

euh… quoi ? Oui ?

Bistourner : tordre les vaisseaux qui aboutissent aux testicules d’un animal, pour le rendre incapable de procréer…

ZEHIRMANN :

à deux… bistournez Trichelieu !

MOUMOUNE :

Euh… Hein ?

TRICHELIEU :

QUOI ?! Là… vous vous détournez…

ZEHIRMANN :

BREF ! 1… 2…

TRICHELIEU :

Eh !

ZEHIRMANN :

3… !
(poignées tournées)

NARRATEUR :

l’étrange porte noire s’ouvrit sur le Néant… qui aspira le groupe sans autre dénouement !

TOUS :

AAAAAAAAAAAAAAAAH !

NARRATEUR :

AHAHAHAHAHAHA !

Chapitre 20 – Étincelante porte inspirant l'inquiétude

NARRATEUR :

Dans les sous-sol terreux du temple d’Hésindé, bruissaient les pas nerveux de prêtres anémiés…

BERNIE :

Rhaaaa… j’en peux “pu”, j’en peux “pu”

YANOSH :

de te voir, moi non plus…

Assonance en “u”. On pourrait croit qu’elle va se terminer par un autre terme en “u”, mais même pas. Aurions-nous l’esprit mal tourné ?

BERNIE :

Je subis le surplus du vieux devin déchu et puis… vous avez vu, j’ai vraiment mal au…

YANOSH :

pied…

BERNIE :

Oh ! Vous avez remarqué ?

YANOSH :

tu ne fais qu’en parler !

Encore de la broderie ?

BERNIE :

Ah mais… non, point de pied… Le grimoire… regardez…

YANOSH :

Hein ? Eh MAAAIIIIIIS ! Il semble… braisiller…

BERNIE :

Mais quelle incongruité ! Quel ignescent effet !

YANOSH :

ça.. c’est vrai…

BERNIE :

ça vous plaît ?!

YANOSH :

ça devrait… ?

BERNIE :

Non parce que vous avez le rictus qui babille…

YANOSH :

Le rictus qui… ? Mais c’est de l’anxiété !!!

BERNIE :

Ah vraiment ?! C’est dément…

YANOSH :

EH ! Là bas aussi ça brille !

BERNIE :

Ah mais oui, merveilleux ! C’est une porte… qui… scintille ! Et… ! AAAAAAAAAAAAAAH !

YANOSH :

Quoi n’y a ?!

BERNIE :

nous sommes dans la salle des treize portes abyssales…

YANOSH :

et donc ?

BERNIE :

Ce sont là des portails s’ouvrant vers d’autres plans dont le pire d’entre eux vient de luire à l’instant !

YANOSH :

il semble… . s’entrouvrir !

BERNIE :

Oh non ! OH NON ! OOOOH NOOONN !

YANOSH :

Mais c’est quoi ce portail ?!

La Neuvième Porte est un film de Roman Polanski où un humain, via la neuvième porte, pourrait rencontrer Lucifer, roi des enfers. On entend d’ailleurs la musique du film en fond sonore !

BERNIE :

C’EST LA NEUVIÈME PORTE !

YANOSH :

LA QUOI ?!

On suppose que c’est Bélial qui était prévu.

BERNIE :

LA NEUVIÈME PORTE ! Il est dit de tout temps qu’un démon surpuissant viendra dans notre monde en passant cette porte !

YANOSH :

Mais… vite… refermons là…

BERNIE :

Hein euh… gggh ouiiii ! C’est Affreux ! Chelin avait raison…

YANOSH :

MON DIEU ! NOOOOON ! Le démon pousse la porte !

Le mot peton aura accompagné tout l’épisode !

BERNIE :

Que voit-on ? Son peton… ?

TOUS :

AAAAAAAAAAAAAAHHHHH !

Chapitre 21 – Soustraction ménagère de toiles en un seul coup

Encore un coup du type flash-back et compagnie (voir épisode 13). Le pouf pouf est un clin d’œil à Pierre Desproges qui utilisait ce fameux pouf pouf dans ses one man show quand il était perdu. On peut entendre en musique de fond la scène o Harry Potter et Ron vont voir Aragog l’araignée géante.

NARRATEUR :

Ah oui mais… non ! Houplà ! D’abord, allons voir ça… Pouf pouf ! Revenons quelque part dans le… “néant” du gouffre !

WRANDRALL :

Où sommes-nous par là ?

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Dans ton c… as… je ne sais pas… pour ma part… je tâtonne…

MOUMOUNE :

à part nous, y a personne ?

ENORIEL :

Non mais OH ! Ça… C’EST MOI !

TRICHELIEU :

ah pardon !

ROGER :

c’est poisseux par endroits…

Enoriel est surnommé Poisse-Grolles (voir l’épisode 1)

ZARAKAÏ :

normal… si l’elfe est là… EHEHE

ENORIEL :

GNEEEE !

Boules de geisha ? Surprenant de la part de Zehirmann ! D’un autre côté, il connaitrait Raïa…

ZEHIRMANN :

“Firenza boulgueischa”

WRANDRALL :

oh oui… un peu de lumière…

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

J’aime bien ce sort, moi…

TOUS :

AHHHH !

ZARAKAÏ :

Encore une autre salle !

Moumoune, une arachnophobe qui assume !

MOUMOUNE :

pleine de toiles d’araignées…

ROGER :

c’est clair… c’est vieux et sale…

Licence poétique, modification de m’affole pour la rime

WRANDRALL :

Ce sombre lieu m’affale…

Pour une fois qu’il regarde en haut…

ZARAKAÏ :

On voit pas le plafond ?…

ZEHIRMANN :

je m’en vais l’éclairer…

TOUS :

OOOOOH…

ENORIEL :

c’est comme une cheminée…

MOUMOUNE :

pleine de toiles d’araignées…

ROGER :

Ouais, ouais…

TRICHELIEU :

C’est brumeux et conique…

ENORIEL :

certes…

C’est là qu’on nique…

TRICHELIEU :

c’est laconique…

ENORIEL :

hmmm ?

TOUS : [pouf]

EH !

TRICHELIEU :

Où sont passées tes boules ?

MOUMOUNE :

PLEINES DE TOILES D’ARAIGNÉES !

TOUS :

hein ?!

ROGER :

Moumoune… on a compris, ça va…

Ça commence à lui briser les boules ?

ZEHIRMANN :

quelque chose a brisé mes sphères de feu là-haut !

Nouvelles / nouveau.

ENORIEL :

Peux-tu en rallumer deux nouvelles à nouveau ?

Le même !

ZEHIRMANN :

oui : “Firenza boulgueischa”

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Ce sort n’est pas banal…

MOUMOUNE :

PLEINES DE TOILES D’ARAIGNÉES !

TOUS :

RHAAA !

ROGER :

MAIS MOUMOUNE !

Indigner / digne. Rappelons que Travia est la déesse du ménage.

TRICHELIEU :

S’indigner de la crasse est digne de Travia. Ne vous inquiétez pas, je vais arrangez ça !

TOUS :

QUOI ?!

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Alors… page… 6 ou 9 ?… Hmmmm…

ENORIEL :

C’est quoi ces petits bruits… ?

ROGER :

ça provient du plafond…

WRANDRALL :

et ces lueurs aussi !

ZARAKAÏ :

huit petits lumignons… ?

MOUMOUNE :

Huit yeux… et huit poignées… HUIT PATTES : UNE ARAIGNÉE !

TOUS :

QUOI ?!

Avoir une araignée au plafond, c’est être fou. Ici, c’est beaucoup plus pragmatique.

WRANDRALL :

ON A UNE ARAIGNÉE AU PLAFOND !

TOUS :

AAAAHHHHH !

TRICHELIEU :

Parle pour toi ! Dis donc…

ENORIEL :

ATTENTION ! ça projette de la soie !

ZARAKAÏ :

AH MAIS… EH ! JE SUIS… HMMMMMMMMMMMMMM !

WRANDRALL :

NON ! DES COCONS… AAAAAAHHHHHMMMMMM !

ZEHIRMANN :

ON VA TOUS SE FAIRE HMMMMMMMMMMMMM !

ENORIEL :

FUYEZ FUYEZ ! VIIIIIIITHMMMMMMMMM !

Attention, le raisonnement qui va suivre est tordu. On entend trois fois le nombre 23 dans l’épisode : l’écho de vérité, l’ultimatum de la dragonne, et cette réplique. Sachant que cette dernière phrase est donnée par Trichelieu, on ne peut qu’additionner ces trois 23. Ce qui donne ? 69.

TRICHELIEU :

Maiiiis… OUI OUI… Voilà Voilà… C’est là… Page 23 !

C’est la première fois que le clerc réussit à chanter sans sol-do-mi (épisode 6 et épisode 10) ou sous entendus vaseux (épisode 13). On peut par ailleurs remarquer que le rythme de cette prière chantée est le même que celui du bonus pom pom pom.

TRICHELIEU :

Toi ma douce Travia, toi ma déesse à moi, toi l’étoile de ma foi, enlève-nous ces toiles, j’en appelle à la joie de faire le ménage, que la poussière choie, que les moutons dégagent… Et voilààà !

Encore une fois, le narrateur fulmine, nos zéros pleins de vigueur triomphant par pure chance. Et c’est la deuxième fois que Trichelieu sauve le groupe !

NARRATEUR : [Tzing]

Rhaaaaaaaaaaa… Tandis que peu à peu, les toiles d’araignée tendaient à disparaître… le groupe libéré de ses cocons soyeux vit l’innommable bête… en train de… pendiller !

ENORIEL :

LIBRE ! ON EST LIBRE !

ZEHIRMANN :

ATTENTION !

WRANDRALL :

L’ARAIGNÉE CHOIT !

ZARAKAÏ :

tu veux dire…

ZEHIRMANN :

QU’ELLE TOMBE !

TOUS :

AAAAAAAAAAHHHH !

TRICHELIEU :

C’est quoi c’est quoi ?

ZARAKAÏ : [BOUM]

TUDIEU ! QUELLE ÉNORME BESTIOLE !

ENORIEL :

ELLE EST MORTE ?!

ROGER :

NAN, PAS DU TOUT !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

nous pourrions abuser du fait qu’elle soit sur le dos mais…

MOUMOUNE :

CETTE HORREUR SE RELÈVE !

WRANDRALL :

ON NE PEUT LA COMBATTRE… NOUS N’AVONS PLUS NOS ARMES !

ZEHIRMANN :

J’AI ENCORE MA MAGIE…

MOUMOUNE :

Oui vite VITE !

WRANDRALL : [*Drezzzzzlermintzaaaaraffaaaaaaaa*]

REGARDEZ PAR LA BAS : UNE PORTE APPARAIT !

ENORIEL :

VIIIITE !

ROGER :

Il faut aider Zehir !

MOUMOUNE :

ON NE PEUT PAS ROGER, ON NE PEUT PAS…

ZEHIRMANN :

JE LA RETIENS… FUYEZ !

ZARAKAÏ :

T’ES SÛR ?!

ZEHIRMANN :

OUIIIII !

TOUS : [MELIARGREZZZZZZZIAAAAAARF]

VITE VITE !

ROGER :

ON… NE… SAIT MÊME PAS… SI ON NE VA PAS… TOMBER DE… CHARYBDE EN SCYLLA…

WRANDRALL :

LA PORTE… SE REFERME ?!…

ENORIEL :

DÉPÊCHE-TOI !

ZARAKAÏ : [tziouf !]

POUSSE-LA ! POUSSE-LA !

Chapitre 22 – Entrée éblouissante dans un lieu sibyllin

Notons que les héros sont revenus à Mander Alkoor, sans armes ni équipement, cela même que le groupe avait profondément désaprouvé quand il fut proposé de revenir par téléportation.

NARRATEUR :

En passant cette porte au cadre éburnéen, le groupe s’extirpa de l’antre arachnéen… révélant de ce fait sans qu’il fût décrypté un lien entre Hésindé et le gouffre caché…

WRANDRALL :

GNNNNNNNNNNNNNNNNN !

BERNIE :

AAAAAAAAAAAAAAAHHHHH !

WRANDRALL :

OUF ! Elle est ouverte et qu’est-ce que ?!

ENORIEL :

ON Y EST ! ET…

ZARAKAÏ :

Où qu’on est ?

BERNIE :

Mais qui sont ces gens ?

ROGER :

AAAAAAAHHHH !

MOUMOUNE :

VITE ! REFERMEZ CETTE PORTE !

ROGER :

FAUT ATTENDRE ZEHIR !

YANOSH :

Youhou ?!

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

IL VIENT ! IL VIENT…

BERNIE :

Trichelieu ?! TRICHELIEU ?! Poupou !

TRICHELIEU :

Hein ?! oui ?! C’est… mo… BERNIE ?!

ENORIEL :

Rhaaaaaa…

BERNIE :

Oh mais OUI ! Cher ami ! Merveilleux ! Vous ici !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Un plaisir partagé et…

Trichelieu a l’air d’être bien connu parmi les hauts prêtres.

YANOSH :

ah ben TRITRI ? TRITRI ?!

TRICHELIEU :

Yanosh ? Vous ici aussi !

BERNIE :

C’est inouï !

Pères, ce sont des prêtres après tout !

MOUMOUNE :

ILS VONT SE TAIRE LES 3 COM-PÈRES, LÀ ?!

TRICHELIEU :

Maiiiiiiiiis…

Forrest Gump : cours, Forrest, cours !

ZARAKAÏ :

COURS ZEHIR ! COURS !

ENORIEL :

Viens, viens Zehir !

Bernie, apparemment pas habitué à l’aspect de Zéhir, le traite de grosse bestiasse…

BERNIE :

Oh la grosse bestiasse ! Ah oui vous parlez de… Ah oui d’accord…

On lit évidemment golem, mais aussi nosfero et actatem. nosfero est proche de nosferatu, le vampire (je ne vois pas le rapport, mais il y en a peut-être un) ; actatem, en latin, peut désigner les exploits d’Hercule (or ses compagnons l’applaudissent et admirent l’exploit de Zehirmann), mais en rapprochant le mot du français, on peut comprendre que les golems entrent en scène, qu’ils sont comme des acteurs : ainsi, lorsque l’on a, comme ici, une histoire dans l’histoire, on a affaire à une mise en abyme.

ROGER : [GOOOLEMNOSFEROACTATEM]

OUAH ! Il a fait apparaître un… un…

ENORIEL :

… un golem de feu !

WRANDRALL :

C’est vraiment… bien… bourrin…

ZARAKAÏ :

ça occupe la bête !

MOUMOUNE :

ça c’est sûr, ça l’embête !

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Il lui a mis le feu aux… euh… il lui a mis le feu…

TOUS : [clap clap clap !]

Bravo !

MOUMOUNE :

Si un jour j’ai une araignée, je vous appelle !

ZEHIRMANN :

Pffffff… après ce sortilège… je n’avais plus de mana et…

Seconde occurrence du devin qui se la joue Gandalf (première dans l’épisode 11)

DEVIN :

LA PORTE ! PAUVRES FOUS ! FERMEZ-LA ! FERMEZ-LA !

TOUS :

Ah oui oui !

ZARAKAÏ : [GNNNNNNNNNNNNNN]

QUI a dit ça ?!

BERNIE :

Que voilà le devin sorti de son coma ?!

Le MJ essaierait-il de remettre l’histoire sur ses pieds ?

YANOSH :

Ah oui… mais là… j’avoue : tout s’enchaîne, c’est fou !

ROGER :

Ah mais vous n’êtes pas morts vous ?!

À musse pot : en cachette. Qu’on se rassure, je ne connaissais pas le mot avant non plus ;)

BERNIE :

Que nenni… enfin… si mais… et vous ? Où eûtes-vous vaguer à musse-pot par là ?

TOUS :

Euh…

MOUMOUNE :

Quoi ?

BERNIE :

Gggg… Eh bien… quid de vos pérégrinations ?!

ROGER :

houlà…

ENORIEL :

c’est un GROS roman…

Chanson de Michel Fugain : C’est un beau roman, c’est une belle histoire. Notons aussi les insultes cordiales entre l’elfe et le nain ;)

ZARAKAÏ :

c’est une FOLLE histoire…

DEVIN :

Venez… écoutez-moi…

ROGER :

le devin est mourant ?!

YANOSH :

Nous allions justement dans mon temple d’Ilo afin de le soigner…

Même ton et quasi que Trichelieu dans l’épisode 13 : « c’est moi qui l’ai fait ».

BERNIE :

je l’ai mis sur mon dos… C’est moi qui l’ai porté !

DEVIN :

Vous devez l’empêcher…

TOUS :

euh… ?

Bernie croit que le devin ne veut pas qu’il le porte sur son dos !

BERNIE :

il n’a pas supporté ?!

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

il parait ébranlé…

DEVIN :

Vous devez l’empêcher !

BERNIE :

maiiiiiis… !

ZEHIRMANN :

empêcher qui ?

WRANDRALL :

empêcher quoi ?

DEVIN :

BELIAL…

TOUS :

QUOI ?

DEVIN :

BELIAL…

YANOSH :

et voilà… il délire !

Alia Ænor ? La réponse… au prochain épisode !

DEVIN :

Vous devez sauver a… vous devez sauver… aaaalhhh…

ZARAKAÏ :

Sauver qui ?

ZEHIRMANN :

Sauver quoi ?

Pour un prêtre de la vie, il parait assez expéditeur !

YANOSH :

va falloir l’achever…

Le puits du volcan, si l’on en croit l’hymne de la cité.

DEVIN :

AAAAAHHHH… et il faut garder le puits aussi et… AH !

BERNIE :

Mais que dit-il ?

ENORIEL :

QUOI ? Mais quel puits ?

ROGER :

Le puits de la Grand-Place ?

ENORIEL : [poum]

le voilà dans les pommes…

YANOSH :

OH NON !

BERNIE :

Oui, oui, c’est pénible !

YANOSH :

C’est la deuxième fois que le vieux nous fait ça…

Bernie, éberner… signification quelques lignes plus bas.

BERNIE :

Ghhhhhh… je crains qu’il ne nous faille l’éberner cette fois !

YANOSH :

QUOI ?

TOUS :

Hein ?

MOUMOUNE :

Bêêê…

ZARAKAÏ :

mais ça veut dire quoi ?

Vous non plus. Si ? Bon, vous l’aurez voulu : ôter ses excréments à un enfant, torcher.

ENORIEL :

tu ne veux pas savoir…

ZARAKAÏ :

Ah bon ?

ENORIEL :

Crois-moi…

ZARAKAÏ :

Aaaah bon…

YANOSH :

quelqu’un peut le soigner ?! Je n’ai plus de mana…

TOUS :

Ben… pfff… j’ai rien sur moi… et toi ? Ben non…

Voir l’épisode 1 !

ROGER :

J’AI PAS !

MOUMOUNE :

Je me propose pour lui mettre une baffe ! Non ?

Référence au début de l’album d’Astérix Le bouclier arverne où nos sympathiques Gaulois appuient tour à tour sur le ventre d’un Abraracourcix malade (un peu comme le devin).

ZARAKAÏ :

Moi je peux appuyer là, mais bon ça n’aide pas.

TRICHELIADE !

TRICHELIEU :

Euh… j’ai comme des fiotes… des fioles de vie… mais… expérimentales…

BERNIE :

Des fioles un peu spéciales ?

TRICHELIEU :

Vraiment originales… gardées par-devers moi… du temps où j’officiais pour la déesse Raïa !

ZEHIRMANN :

Houlà…

TOUS :

Euh…

Ah ! LE canard. On se demandait tous dans l’épisode 12 à quoi il servait !

TRICHELIEU :

Je vais vous faire… voir ting Où est donc mon canard ?…

ZARAKAÏ :

Coin-coin ?

TOUS :

euh…

TRICHELIEU : [*COIN*]

Il s’ouvre comment déjà… ? COIIIIIIIN Ah voilà !

MOUMOUNE :

Ah tiens ? C’est un coffret ?

TRICHELIEU :

eh oui… il contient mes remèdes… regardez, les voilà…

TOUS :

Euh…

Je suppose… la suite de l’épisode nous dira qu’il s’agit de suppose-itoire ;)

BERNIE :

Merveilleux ! Merveilleux… Je suppose… Qu’est-ce que c’est ?!

ZARAKAÏ :

Ce ne sont pas des fioles… !

MOUMOUNE :

c’est tout petit… tout gras ?

Eh oui, Zarakaï aussi est tout petit tout gras.

ZARAKAÏ :

NON MAIS OH !

MOUMOUNE :

QUOI ?…

ZEHIRMANN :

Mais non… pas toi…

ZARAKAÏ :

ah ?… Eh beh j’aime autant…

ENORIEL :

Ce sont des mini cierges ?

TRICHELIEU :

Euh…

WRANDRALL :

curieusement fuselés… n

Le vit est un terme désignant le membre viril masculin. Donc : TRICHEULIADE !

TRICHELIEU :

viii… mais…

Ça y est, il a compris

ZEHIRMANN : [silence]

Oh non… mais c’est pas VRAI !

TOUS :

mais quoi ?

Étrangement c’est Zehirmann qui remarque la plupart des allusions de Trichelieu, celui-là même qui, soit dit en passant, semble également connaitre Raïa (cf épisode 12 : Tu la connais ? Non non je te dis!)

ZEHIRMANN :

tu n’aurais pas osé… ?!

TRICHELIEU :

euh…

TOUS :

mais quoi quoi ?!

ZARAKAÏ :

Eh ben quoi ?! Ca s’avale… ?

Des suppositoires quoi !

TRICHELIEU :

Oui… mais… par voie rect…

ZEHIRMANN : [SBAAAAFFF]

RHAAAA…

TRICHELIEU :

AÏE !

TOUS : [poum !]

HOULA !

ROGER :

Ah c’est violent !

ZARAKAÏ :

Ah, ouais… direct !

MOUMOUNE :

Vu sa patasse, ça assomme sec !

BERNIE :

Eh bien… Je crains qu’il ne nous faille porter deux migraineux…

YANOSH :

… aux bons soins de mon Dieu…

BERNIE :

Ce serait merveilleux !

TOUS :

Ah ?

ZARAKAÏ :

eh mais là, il lèche la poussière…

Mordre la poussière, c’est tomber à terre.

ROGER :

non non, il la mord…

ZARAKAÏ :

ah non, il la lèche…

ROGER :

Hêêêê…

TRICHELIADE !

ZARAKAÏ :

ça doit pas être facile d’être chez Travia, parce que s’il faut nettoyer, même avec la langue…

Chapitre 23 – Sulfureuse rencontre sur un air impromptu

Assonance en in. La mélodie au piano est l’impromptu de Schubert n°3 (op.90 D. 899), ce qui coïncide avec le titre du chapitre … sur un air impromptu.

NARRATEUR :

Alors que des destins se rencontraient enfin dans ce musée ancien qui fut un lieu divin… le voile de l’oubli, dans le gouffre lointain, se levait cette nuit sur de nouveaux desseins…

DRAGONNE :

Quelle étonnante porte aux poignées raffinées… Sa symbolique étrange présage d’un lieu piégé… Hmmmm… Qu’entends-je sourdre au loin ?… Sont-ce là les échos des sabots de chevaux… ? Ce ne peut être encore le groupe de pécores…

BELIAL :

Bonsoir… Alia-Aenor !

DRAGONNE :

Mais… tiens donc… un démon ! Vous connaissez mon nom ?!

Alkoor était un dragon, ce qui justifie la remarque du chapitre 1 de cet épisode sur le terme tyran. Notons enfin que le suspense est à son comble, Belial ayant retrouvé les deux héritiers de ses anciens ennemis.

BELIAL :

Je le connais fort bien… Descendante héritière… du vieux dragon… ALKOOR ! YAAAAAAAAAAAAAAAAAA !

Proposez vos changements sur Github !